
En Kanaky – Nouvelle-Calédonie, 40 langues kanak coexistent, porteuses d’histoires, de savoirs et marqueurs d’une continuité culturelle.
Mais ces langues ont été interdites à l’école pendant plus de 100 ans, considérées comme un frein à la réussite.
Aujourd’hui encore, malgré les avancées politiques (enseignement au bac, Académie des langues kanak, licence universitaire…), la transmission reste fragile.
Et si parler une langue kanak était un acte d’éveil et d’émancipation ?
🎙 Dans cet épisode, j’ai tendu le micro à :
Djodie Boi, doctorante en en sciences de l’éducation et de la formation, qui explore l’insécurité linguistique et les questions d’identité
Gérald Gounou, artiste et conteur, qui sauvegarde sa langue, le caac, à travers l’art et les récits
Yvonne Michel Villaz, militante culturelle et vice-présidente de l’association Fatije, qui œuvre à la transmission des langues dans la commune de Voh, au Nord du pays
🌱 Ensemble, ils parlent de résistance, de dignité, de mémoire. Et surtout, de la nécessité de réaffirmer le droit de parler sa langue.
*Rectification :La Nouvelle-Calédonie mesure 400km de long et non 400mIl y a 8 langues qui sont officiellement parlées à Voh et non 10.