
Dans ce quatrième épisode du podcast MoCoMi, la sociologue Linda Haapajärvi s’intéresse surtout au corps du migrant défunt et plus particulièrement à la question de ce que l’on appelle « le rapatriement ». Ce qui, comme le souligne Nada Afiouni, est problématique car cela implique l’idée d’un attachement plus fort au pays d’origine et d’une intégration qui serait inachevée dans la terre d’accueil.
Or, au sein de cette pratique se croisent de multiples enjeux d’appartenances mais aussi financiers. Cela résulte donc de choix individuels réfléchis visant à prévoir sa « bonne mort » pour soi-même mais aussi pour ses proches.
La pandémie, venant bousculer cette pratique et le système d’assurance rapatriement associé qui se développe ses dernières années, vient-elle produire de nouvelles considérations de ce qu’est une « bonne mort » parmi les individus en migration ?
Réalisation : Anastasia Chauchard
Musiques fournies par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et éditées par Bernard Surugue (Iran, Baxtyâri nomades de la montagne ; Alep Syrie – Improvisations au luth) pour la collection « Tradition orale » sous le label © Production ORSTOM – SELAF (Société d’Etude Linguistiques et Anthropologique de France). Et Arabian Bazaar de Twin Musicom fait l’objet d’une licence Creative Commons Attribution 4.0. (https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/Artiste : http://www.twinmusicom.org/).