Passer le TOEIC à la place de quelqu’un : une faute grave
Soyons honnêtes : j’ai longtemps hésité à parler de ce sujet en vidéo concernant le
TOEIC. Et si vous me suivez, vous avez peut-être remarqué que je n’ai jamais fait de contenu intitulé “passer le TOEIC à la place de quelqu un”. Pourquoi ? Parce que je refuse de normaliser une pratique qui va totalement à l’encontre de l’esprit du test… et surtout, de votre réussite à long terme.
Mais si je prends le temps de vous en parler ici, c’est justement parce que je sais que certains tombent dans ce piège — parfois sans mesurer les conséquences. Et plutôt que de condamner ou de faire la morale, je préfère vous donner une vraie alternative. Un conseil simple, basique, mais redoutablement efficace pour progresser pendant vos révisions TOEIC.
Mais avant ça, soyons clairs : passer le TOEIC à la place de quelqu un est une fraude, ni plus ni moins. Ce n’est pas un raccourci, ce n’est pas une astuce. C’est une violation des règles du test, qui peut vous coûter bien plus cher qu’un mauvais score.
Je préfère donc être directe avec vous : je n’ai volontairement pas abordé cette pratique en vidéo, car ce n’est pas du tout le message que je souhaite transmettre.
📌 Pour rappel, se faire remplacer à un examen est une fraude interdite par la loi, avec des conséquences graves (amendes, interdiction de repasser l’examen, etc.).
Mais surtout, ça ne vous apprend rien.
👉 À la place, j’ai choisi de vous parler de l’erreur la plus courante chez les candidats au TOEIC : négliger le vocabulaire professionnel, notamment dans la Partie 6 du test.
C’est un point clé que beaucoup sous-estiment, alors que sans ce vocabulaire spécifique, même les meilleurs en grammaire échouent à répondre correctement.
🎥 Dans cette vidéo, je vous montre exactement pourquoi c’est un piège à éviter et comment intégrer le bon vocabulaire à vos révisions, sans y passer des heures.
Un acte de triche clairement puni par la loi
Avant de revenir sur cette erreur fatale en partie 6 du TOEIC, je vous explique pourquoi vous ne devez surtout pas tricher en examen ! Quand on tape “passer le TOEIC à la place de quelqu un” sur internet, on tombe parfois sur des forums, voire des propositions douteuses. Mais ce qu’on oublie souvent de rappeler, c’est que ce n’est pas juste “interdit par ETS” (l’organisme qui gère le TOEIC). C’est puni par la loi française. Et sévèrement.
Le Code pénal est très clair à ce sujet. En se faisant remplacer à un examen comme le TOEIC, ou en remplaçant quelqu’un, vous tombez sous le coup de deux articles précis :
Article 441-1 du Code pénal : il sanctionne le faux et usage de faux. Utiliser une fausse identité ou prêter la vôtre pour un examen entre dans ce cadre.
Article 313-1 du Code pénal : il punit l’escroquerie, c’est-à-dire obtenir un avantage par la tromperie, comme un diplôme ou une certification professionnelle.
Et les peines ne sont pas symboliques : jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende. Oui, vous avez bien lu.
On pourrait croire que ce genre de sanctions n’est appliqué que dans les cas extrêmes, mais non : il y a des précédents. Des candidats ont été interdits de repasser le TOEIC à vie, d’autres ont été signalés à leurs écoles, et certains ont même perdu leur poste suite à une fraude révélée.
Alors oui, passer le TOEIC à la place de quelqu un, ça peut paraître “pratique” quand on est désespéré. Mais en réalité, c’est jouer avec sa réputation, ses études, et sa carrière.
La vraie question à se poser, ce n’est pas “est-ce que je vais me faire prendre ?”, mais plutôt “est-ce que je suis prêt·e à prendre ce risque pour éviter un test que je peux en réalité réussir avec un peu de méthode ?”
Conséquences concrètes et risques personnels
Tricher, ce n’est pas juste risquer une sanction juridique.