🎯 Objectif : devenir bilingue en anglais, pourquoi vous n’arrivez pas à passer à l’action
💭 Vous n’avez pas un problème de discipline, mais de stratégie
Soyons honnêtes : si vous êtes en train de lire cet article, ce n’est pas parce que vous manquez de motivation. Ce n’est pas non plus parce que vous êtes « paresseux », « nul en langues », ou « incapable de vous y tenir ». Non, rien de tout ça.
👉 Le vrai souci, c’est que vous n’avez pas encore trouvé une stratégie qui fonctionne pour vous.
On vous a peut-être dit qu’il fallait se lever à 6h du matin pour apprendre l’anglais avec un café à la main. Ou que seule une immersion totale dans un pays anglophone pouvait faire de vous un vrai bilingue. Ou encore que sans un cours structuré avec un prof natif, vous perdiez votre temps.
Spoiler : c’est faux.
Ce que personne ne vous dit, c’est que la motivation ne précède pas l’action. Elle en est souvent la conséquence. Autrement dit : ce n’est pas parce que vous êtes motivé que vous allez passer à l’action. C’est parce que vous commencez à faire, même un tout petit peu, que votre cerveau commence à aimer ça et à en redemander.
La clé n’est pas dans la discipline pure, mais dans un système intelligent et flexible.
Posez-vous cette question : si vous deviez apprendre l’anglais sans jamais vous forcer, comment feriez-vous ? Vous verriez que c’est possible. Il suffit de quelques ajustements simples dans votre quotidien pour transformer l’anglais en une habitude et non une corvée.
Et c’est exactement ce que nous allons construire dans la suite de mon article.
Cet article participe à l’événement interblogueurs
« Vos secrets pour passer à l’action ». Cette initiative est proposée par le blog
Mon Bagage Culturel, qui propose des contenus pour développer sa culture générale.
⏳ Le syndrome du « je m’y mets demain »
Ah, cette phrase magique… “Demain, je m’y mets sérieusement. Fini de procrastiner.”
Et pourtant, demain devient aujourd’hui, puis aujourd’hui devient “la semaine prochaine”, et finalement… rien ne change. Si vous vous reconnaissez là-dedans, respirez : vous n’êtes pas seul. Le fameux syndrome du “je m’y mets demain” est un piège mental que 90 % des apprenants tombent dedans au moins une fois. Et souvent, encore et encore.
Mais pourquoi ? Pourquoi remettre systématiquement l’apprentissage de l’anglais à plus tard, alors qu’on sait que c’est important pour voyager, bosser, valider un diplôme ou ne plus paniquer en réunion Zoom avec un client étranger ?
La réponse est simple : notre cerveau déteste les choses floues et non urgentes.
Apprendre l’anglais, c’est typiquement ce qu’on appelle une “tâche à bénéfices différés” :
Ce n’est pas vital dans l’immédiat.
Ça semble long, flou, incertain.
On ne sait jamais par quoi commencer.
Résultat ? Le cerveau l’étiquette comme “à éviter pour l’instant”, au profit d’activités plus faciles : Netflix, Insta, la vaisselle (oui, même ça devient attirant face à un cours d’anglais).
Mais voici la bonne nouvelle : ce n’est pas une fatalité. On peut totalement hacker ce mécanisme. Le premier pas, c’est de comprendre que l’action crée la clarté. Le simple fait de faire 5 minutes d’écoute active, de noter un mot inconnu ou de répéter une phrase entendue vous sort immédiatement du brouillard.
L’autre astuce consiste à ne jamais dire “je vais apprendre l’anglais”. C’est trop vague. Préférez des verbes concrets :
“Demain matin à 8h, j’écoute un podcast de 5 minutes.”
“Ce soir, je note 3 nouveaux mots en contexte.”
“En attendant le bus, je regarde une mini-vidéo native.”
L’anglais ne se décide pas. Il se pratique.