Depuis toujours, l’idée de voyager dans le temps hante l’imaginaire humain. Revenir en arrière pour réparer nos erreurs ou plonger dans le futur pour observer le destin de l’humanité : cette obsession traverse les siècles, portée par la science-fiction. Mais la physique, elle aussi, commence à entrevoir des pistes. Et l’une des plus fascinantes est celle des trous de ver temporels : des tunnels hypothétiques dans l’espace-temps, autorisés par les équations d’Einstein, qui pourraient relier non seulement deux lieux éloignés, mais aussi deux époques distinctes.Dans cette vidéo, on explore les conditions nécessaires à l’existence d’un trou de ver traversable, les concepts clés de la relativité générale, les effets de la dilatation temporelle, et les liens profonds entre espace, temps et gravité. On plonge dans les implications vertigineuses de ces structures théoriques : matière exotique, instabilité des tunnels, désynchronisation temporelle, et hypothèse d’une "protection chronologique" de l’univers. Peut-on réellement ouvrir une porte vers le passé ? Et si oui, à quelles conditions ?Enfin, nous abordons les paradoxes liés aux voyages dans le temps, comme celui du grand-père, et les différentes approches proposées pour y répondre : boucles causales, mondes multiples, ou déterminisme total. Le voyage temporel, s’il devenait possible, soulèverait des questions vertigineuses sur le libre arbitre, la logique, et la structure même de la réalité. Au croisement de la science rigoureuse et de la spéculation la plus audacieuse, cette vidéo propose un voyage intellectuel vers les limites de ce que la physique nous autorise à imaginer.
L’inflation cosmique est une phase d’expansion extrêmement rapide qui aurait eu lieu juste après le Big Bang. En une fraction de seconde, l’Univers aurait grandi de façon exponentielle, bien plus vite que la vitesse de la lumière. Cette théorie explique pourquoi l’Univers est homogène, isotrope et pourquoi on n’observe pas certains objets comme les monopôles magnétiques. Elle est essentielle pour comprendre la formation des structures et les fluctuations primordiales observées dans le fond diffus cosmologique.
L’Univers nous paraît stable, ordonné, presque figé. Depuis la Terre, tout semble suivre un cycle immuable : les étoiles ne changent pas de place, les planètes tournent paisiblement autour de leur étoile. Mais cette apparente tranquillité est trompeuse. À l’échelle cosmique, tout est mouvement, tension, déséquilibre. Les systèmes qui semblent tenir en équilibre cachent souvent une instabilité profonde, parfois explosive.Dans cette vidéo, on explore la notion de stabilité dans l’espace, en la replaçant dans le contexte des lois physiques fondamentales. De Newton à Kepler, on comprend comment les orbites planétaires peuvent être vues comme des équilibres dynamiques, fragiles mais tenaces. On découvre aussi que la stabilité n’est jamais absolue : elle dépend d’un équilibre de forces et peut être rompue par la moindre variation. C’est le cas du système HIP 67522, où une planète géante déclenche des éruptions stellaires, menaçant sa propre existence.Ce phénomène remet en cause notre vision des systèmes planétaires. Il révèle que même une simple planète peut bouleverser une étoile entière, et que ce qu’on croyait permanent est souvent transitoire. À travers ce système, la science nous invite à revoir nos certitudes : la stabilité n’est peut-être qu’une illusion d’optique, un instant de calme dans un univers fondamentalement instable.
Depuis les premières intuitions de John Michell et Pierre‑Simon Laplace jusqu’aux premières images de M87* et Sagittarius A*, nous avons construit autour des trous noirs une architecture scientifique solide. Mais tout cela ne concerne que l’extérieur : jets, disques d’accrétion, ombres. L’intérieur, lui, reste une énigme. Et si, depuis toujours, nous observions quelque chose de radicalement différent ?Le gravastar, contraction de gravitational vacuum star, est une hypothèse audacieuse née en 2001 des travaux de Pawel Mazur et Emil Mottola. À la place d’un cœur singulier et d’un horizon des événements, cet objet suppose une coquille ultra‑dense autour d’un vide quantique à énergie négative. Un équilibre fragile mais stable, qui mime le trou noir à l’extérieur tout en évitant ses paradoxes.Nous verrons comment ce modèle théorique pourrait laisser des traces détectables : échos gravitationnels dans le signal post‑fusion, absence de singularité, conservation de l’information. Peut‑être qu’un jour, grâce à LIGO, Virgo ou à une image encore plus précise, nous découvrirons non pas un monstre astral, mais une sphère silencieuse, une bulle d’espace‑temps porteuse d’une autre vision de l’univers.
Explorez les univers miroirs et plongez dans la cosmologie théorique pour découvrir les univers miroirs et sa symétrie cachée. Dans cette vidéo, on explore l’hypothèse fascinante des univers miroirs et l’idée qu’un “jumeau inversé” du nôtre pourrait compenser les asymétries que nous observons. On aborde la symétrie CPT (Charge, Parité, Temps), concept-clé en cosmologie et en physique quantique, qui suggère que si notre Univers semble préférer certaines propriétés – comme des neutrinos exclusivement gauchers ou un déséquilibre matière/antimatière –, un univers miroir pourrait rétablir l’équilibre. On revient sur l’expérience révolutionnaire de la professeure Wu qui a prouvé la violation de la symétrie de parité, illustrant la “main gauchère” de l’interaction faible, et sur les travaux d’Emily Noether qui lient symétrie et conservation en physique. On plonge ensuite dans des notions comme la matière noire, l’énergie noire, la chiralité, la violation CP, le rôle des neutrinos droitiers “indétectables” et l’expansion cosmique après le Big Bang. L’idée d’un univers miroir ouvre enfin des perspectives vertigineuses : un “double” de notre propre espace-temps, invisible à nos instruments, qui participerait malgré tout à la “danse” cosmique grâce à la gravité. Cette exploration repousse les limites de notre compréhension et montre que notre réalité, déjà complexe, pourrait n’être qu’une moitié d’un tout symétrique et encore insaisissable. Bonne immersion dans ce monde parallèle… potentiellement bien réel.
Depuis plus d’un siècle, notre civilisation repose sur des sources d’énergie parfois polluantes, limitées, ou à haut risque. La fusion nucléaire promet de changer cette donne, en offrant une alternative propre, sûre, et presque inépuisable. Ce processus naturel, qui alimente les étoiles, pourrait bientôt être maîtrisé ici, sur Terre. Mais imiter le cœur du Soleil est un défi monumental, mêlant physique extrême, ingénierie de pointe et coopération internationale.C’est précisément le pari fou du projet ITER, actuellement en construction à Cadarache, dans le sud de la France. Une machine titanesque conçue pour confiner un plasma à 150 millions de degrés, grâce à des aimants supraconducteurs refroidis près du zéro absolu. ITER ne vise pas à produire de l’électricité dès demain, mais à démontrer que la fusion contrôlée est possible, stable et efficace. À travers les notions de Q, de confinement magnétique, de matériaux résistants, cette vidéo plonge dans les entrailles d’un projet qui incarne l’ambition humaine de dompter les lois de l’univers.Mais ITER n’est pas seul dans la course. D’autres approches, comme le confinement inertiel par laser ou les stellarators, sont explorées aux quatre coins du monde. Le secteur privé, lui aussi, s’invite dans la compétition. Alors, la fusion nucléaire est-elle un pari perdu ou un joker pour l’avenir ? Mythe ou solution concrète ? Entre rêve technologique et urgence climatique, cette vidéo tente de répondre à la question essentielle : quel rôle la fusion peut-elle vraiment jouer dans notre avenir énergétique ?
Depuis que les premières exoplanètes ont été détectées dans les années 1990, nous avons découvert un univers peuplé de mondes fascinants : géantes gazeuses incandescentes, pluies de métal, planètes océans ou solides comme du diamant… et aujourd’hui, des mondes gelés. Dans cette vidéo, nous explorons la récente prouesse du télescope James Webb, qui a capturé la première image directe de la planète glacée 14 Herculis c. Nous reviendrons sur les méthodes d’observation – transits, vitesses radiales, imagerie, spectroscopie – qui permettent de décrire ces environnements lointains.
Nous plongerons dans la nouveauté de ces mondes : WASP‑76 b où il pleut du fer à 2 400 °C, 55 Cancri e, potentiellement un monde de carbone avec du diamant, HD 189733b balayée par des vents de verre, Kepler‑16 b qui danse entre deux soleils, et le compact système TRAPPIST‑1 avec sa planète TRAPPIST‑1e dans la zone habitable. Puis, nous reviendrons aux côtés de 14 Herculis c pour comprendre ce que JWST nous révèle sur son atmosphère froide, son orbite chaotique et sa place dans l’évolution planétaire.
Enfin, cette découverte marque un tournant : JWST ouvre l’ère des mondes glacés observés directement. Nous évoquerons les enjeux à venir, les futurs télescopes (Vera Rubin, ARIEL…) et ce que tout cela nous apprend sur la singularité ou la banalité de la Terre dans la galaxie.
Et si certaines étoiles dans l’univers ne ressemblaient en rien à celles que nous connaissons ? Dans cette vidéo, on plonge dans l’un des concepts les plus fascinants de la physique théorique : les étoiles bosoniques. Contrairement aux étoiles classiques faites de matière ordinaire, ces objets seraient composés uniquement de bosons, ces particules capables de se condenser dans un même état quantique. On explore leur origine, leur structure, et surtout les conditions nécessaires pour qu’elles puissent exister réellement dans l’univers.Loin d’être de simples curiosités théoriques, les étoiles bosoniques pourraient jouer un rôle crucial dans la compréhension de la matière noire. En passant par les champs scalaires, les condensats de Bose-Einstein, et les équilibres gravitationnels exotiques, cette vidéo vous emmène à la frontière de la relativité générale et de la mécanique quantique. Peut-on vraiment créer un objet céleste à partir d’ondes quantiques ? Et comment distinguer une étoile bosonique d’un trou noir ?À travers des analogies accessibles, des métaphores visuelles et les dernières avancées en simulations numériques, cette vidéo tente de répondre à une question vertigineuse : et si l’univers était peuplé d’astres invisibles, silencieux, mais fondamentaux pour comprendre sa structure ? Entre science établie et spéculations sérieuses, bienvenue dans le monde déroutant des étoiles bosoniques.
Parlons des trous noirs les plus mystérieux de l'univers, les trous noirs primordiaux. Ils tirent leur origine des débuts de l'univers et aurait influencé son évolution. Mais qu'en est-il vraiment ? De quoi s'agit-il réellement ?
Les trous blancs sont des objets théoriques fascinants issus des équations de la relativité générale, considérés comme les opposés temporels des trous noirs. Régions de l’espace-temps d’où la matière et l’énergie s’échappent sans que rien ne puisse y entrer, ils incarnent des solutions mathématiques symétriques dans le temps. Potentiels produits finaux de l’évaporation des trous noirs via le rayonnement de Hawking, ils pourraient expliquer certains phénomènes cosmiques comme les sursauts gamma ultra-courts ou les sursauts radio rapides. Certains modèles de gravité quantique, comme la gravité quantique à boucles, prédisent même leur formation via un rebond de l’espace-temps, remettant en question la notion même de singularité. Hypothèses radicales : les trous blancs pourraient être liés à la matière noire, ou encore être à l’origine du Big Bang dans le cadre du scénario du Grand Rebond. Objets instables, imperméables, éjecteurs d’information, acteurs potentiels de la cosmologie quantique, leur existence réelle reste à prouver, mais ils obligent à repenser les lois fondamentales de la physique, la flèche du temps, l’origine de l’univers, et la nature de l’espace-temps lui-même.
Pourrait on vraiment vivre sur mars ? Sur la planète rouge, qu'on peut parfois percevoir dans le ciel nocturne, voisine de la terre à quelques millions de km du Soleil dans le système solaire. Pourrions nous habiter sur mars ? Cette planète tellurique abrite-t-elle de la vie ? L'eau liquide coule-t-elle ou a-t-elle coulé là bas ? Partons dans le futur, et voyons si nous pourrons vraiment habiter sur la planète rouge.
Et si la vie n’était pas un miracle isolé, mais une conséquence naturelle de la chimie de l’univers ? Dans cette vidéo, on explore une découverte fascinante : de la glace interstellaire détectée à plus de cinq milliards d’années-lumière, avec exactement les mêmes signatures chimiques que celles qu’on observe ici, dans notre galaxie. Cette glace, c’est bien plus qu’un détail : elle contient des molécules complexes, les mêmes briques qui ont permis l’apparition de la vie sur Terre. Grâce au télescope James Webb, on a désormais la preuve que cette chimie ne nous est pas propre. Elle existait ailleurs, bien avant notre Soleil. Ce que cela implique sur notre place dans l’univers est vertigineux
Et si notre univers n’était pas un espace infini né du néant… mais l’intérieur d’un trou noir ? Cette hypothèse aussi vertigineuse que fascinante propose que notre Big Bang ne serait pas un commencement absolu, mais le rebond d’une étoile effondrée dans un autre univers. Au cœur de cette idée, on retrouve les notions de singularité, d’expansion cosmique, de trous noirs, et de gravité extrême. Certaines théories comme celle de Nikodem Popławski, ou la cosmologie évolutive de Lee Smolin, vont même plus loin : chaque trou noir pourrait contenir un univers-enfant, avec ses propres lois physiques. On parle ici de relativité générale, de mécanique quantique, de flèche du temps, de fond diffus cosmologique, et d’un éventuel multivers fractal. Ce modèle propose une nouvelle vision du système cosmique : notre univers pourrait avoir des “parents” et peut-être… des “enfants”.Cette vidéo explore les limites de nos connaissances sur les trous noirs, le Big Bang, l’univers observable, et ce que la science théorique tente de relier entre les deux. Peut-on un jour prouver qu’on est dans un trou noir ? Est-ce testable ? Que nous dit cette idée sur notre place dans l’espace et le temps ?
L’interaction forte est l’une des quatre forces fondamentales de la nature, mais aussi la plus méconnue… et la plus puissante. C’est elle qui maintient les noyaux des atomes soudés, malgré la répulsion électromagnétique entre les protons. C’est elle qui relie les quarks à l’intérieur des protons et neutrons, via les gluons, les fameuses particules de force. Sans elle, pas d’atome, pas de matière, pas d’étoiles, pas de vie. Cette vidéo vous plonge dans les mystères de cette force colossale mais confinée, invisible au quotidien, qui agit pourtant à la base de tout. De la chromodynamique quantique (QCD) aux collisions au LHC, des supernovæ aux bombes nucléaires, on explore son rôle dans la structure de la matière, les réactions nucléaires, et l’histoire de l’univers. Une force étrange, non-linéaire, pleine de paradoxes comme le confinement et la liberté asymptotique, qui défie encore aujourd’hui notre compréhension théorique. Pourquoi les quarks sont-ils toujours piégés ? Comment cette force peut-elle être 10³⁸ fois plus forte que la gravité, mais limitée à l’échelle du femtomètre ? Et surtout, que nous révèle-t-elle sur la nature profonde de la réalité ?Rejoignez cette chaîne pour bénéficier d'avantages exclusifs :https://taap.it/pu555nRejoindre le canal Facebook : https://taap.it/FWs5uhRejoindre le canal Instagram (identique à Facebook) : https://taap.it/pXBvDYRédaction scientifique : Thomas GagnieuMontage : Thibaut LarigauderiePour soutenir financièrement la chaîne (don unique) : https://www.leetchi.com/fr/c/soutien-pour-la-chaine-zebroloss-8346724 Pour découvrir + : https://linktr.ee/zebrolossContact commercial : zebroloss@d-influence.comContact (autre que commercial) : contact@zebroloss.fr
Les trous de ver sont-ils vraiment possibles ? Peuvent-ils exister ? On parle là de raccourcis
Pendant des décennies, on a cru connaître notre système solaire. Huit planètes, quelques lunes, des astéroïdes, et au-delà, le vide. Mais depuis plusieurs années, les astronomes observent des comportements étranges aux confins du système solaire.
Certains objets transneptuniens suivent des orbites anormales, comme s’ils étaient influencés par une force invisible. Une hypothèse revient alors avec insistance : celle de la Planète 9. Une planète massive, glacée, encore jamais observée, qui pourrait se cacher bien au-delà de Neptune, dans les zones les plus sombres du système solaire.
Dans cette enquête, on explore l’histoire de cette théorie, les preuves indirectes qui la soutiennent, les anomalies gravitationnelles, les objets comme Sedna ou 2012 VP113, et surtout, les dernières découvertes qui relancent la piste d’un monde inconnu.
Peut-on vraiment passer à côté d’une planète entière ? Jusqu’où s’étend réellement notre système solaire ? Et si la Planète 9 était bien réelle, que nous dit-elle sur la formation et l’évolution de notre voisinage cosmique ?
Et si la vitesse de la lumière n’avait pas toujours été constante ? C’est une question vertigineuse qui remet en cause les fondements de la physique moderne. Depuis Einstein, la célérité de la lumière dans le vide, fixée à 299 792 458 m/s, est considérée comme une limite absolue, pilier de la relativité restreinte, de la relativité générale, de la structure de l’espace-temps et de la causalité. Elle détermine la manière dont le temps s’écoule, comment les distances se contractent, et comment les événements peuvent interagir. Mais certains cosmologistes proposent aujourd’hui que cette constante pourrait avoir varié dans les tout premiers instants de l’univers. Une vitesse de la lumière plus élevée dans le passé permettrait peut-être de résoudre plusieurs problèmes majeurs du modèle standard : l’horizon du fond diffus cosmologique, la platitude de l’univers, l’absence de monopôles magnétiques, ou encore la question de la baryogénèse. Ce concept, étudié dans le cadre des théories VSL (Variable Speed of Light), pourrait offrir une alternative à l’inflation cosmique. On revient sur l’histoire des mesures de c, des expériences de Galilée, Rømer, Fizeau, Foucault et Michelson-Morley, jusqu’aux tests ultra-précis modernes impliquant les ondes gravitationnelles, les horloges atomiques, les quasars lointains et le fond diffus cosmologique. On explore aussi les implications d’une célérité variable sur la constante de structure fine, la constante gravitationnelle, l’électromagnétisme et la gravitation quantique. Une remise en question profonde de ce qu’on pensait immuable, à la frontière entre relativité, cosmologie et nouvelle physique.
Les trous de ver, existent-ils ? Avec les trous noirs qui sont leur porte d'entrée et les trous blancs théoriques qui sont leur porte de sortie. On parle du pont d'Einstein-Rosen, de Morris-Thorne... Ce phénomène astronomique de l'univers fascine les scientifiques du monde entier notamment Einstein qui a travaillé dessus.
Les exoplanètes sont devenues l’un des sujets les plus riches et fascinants de l’astronomie moderne. Avec plus de 5000 planètes confirmées en dehors du Système solaire, la diversité observée est vertigineuse : planètes rocheuses, géantes gazeuses, super-Terres, Jupiters chauds, mini-Neptunes, planètes océaniques, mondes errants… Chaque découverte bouscule un peu plus nos modèles de formation planétaire. Longtemps, on a cru que l’accrétion lente, en plusieurs dizaines de millions d’années, était le mécanisme dominant. Mais aujourd’hui, les images des disques protoplanétaires obtenues par ALMA révèlent des structures complexes autour de très jeunes étoiles : spirales, anneaux, lacunes, perturbations gravitationnelles… comme si des planètes étaient déjà présentes, bien avant ce que les théories prévoyaient. Ces observations soulèvent une question cruciale : est-ce que certaines planètes se forment par instabilité gravitationnelle, en quelques milliers d’années seulement ? Est-ce qu’il existe plusieurs chemins vers la naissance d’un monde ? Grâce à l’analyse des raies spectrales, à la cartographie du gaz et à la mesure des vitesses de rotation dans les disques, les chercheurs commencent à reconstruire l’histoire de ces systèmes en formation. On touche aux origines des mondes, à la genèse des systèmes planétaires, et à la compréhension des conditions qui peuvent mener à l’apparition d’une planète habitable. Ce qu’on croyait savoir est remis en question. Et ce qui semblait exceptionnel – la formation d’un monde comme la Terre – pourrait en réalité être une simple variante parmi une infinité d’autres possibles.
Et si les constantes fondamentales de la physique n’étaient pas si constantes ? Cette vidéo explore les fondations mêmes de notre réalité : les constantes fondamentales de l’univers. De la constante gravitationnelle G à la constante de Planck h, en passant par la vitesse de la lumière c, la constante de structure fine α, la constante cosmologique Λ, la charge élémentaire e, ou encore la constante de Boltzmann kₑ, on plonge dans l’histoire, la signification et l’impact de ces valeurs physiques universelles.On verra comment ces constantes universelles sont apparues dans les équations, comment elles sont liées à nos unités de mesure comme le mètre, le kilogramme ou l’ampère, et ce que signifierait une modification, même infime, de leur valeur. Cette vidéo aborde aussi la tension actuelle autour de la constante de Hubble H₀, et les théories modernes qui tentent de réunifier les lois fondamentales pour expliquer pourquoi ces constantes valent ce qu’elles valent : théorie des cordes, multivers, principe anthropique.Peut-on vraiment parler de constantes si certaines, comme Hubble ou peut-être même h, varient dans le temps ou selon l’environnement ? Est-ce que notre univers est finement réglé pour permettre la vie ? Ou sommes nous simplement dans une région compatible, parmi un immense paysage de possibles ?Une enquête complète sur les valeurs fondamentales de la nature, les bases de la physique moderne, et les grandes questions ouvertes en cosmologie, mécanique quantique et physique théorique.