
Mathilda Velut - 25 ans - cheffe de projet communication - A ÉTÉ DIAGNOSTIQUÉE À 24 ans
Extraits de notre conversation :
« Après c’est évident que quand il y a des crises de douleur mon efficacité au travail baisse en flèche. (...) J’ai eu la chance d’être beaucoup accompagnée par des managers qui ont été géniaux et hyper compréhensifs. (…) Dans mon équipe on est plusieurs à être atteintes d’endométriose, et le fait qu’on libère toutes notre parole là-dessus, ça aide beaucoup. »
« Sur le coup j’en ai voulu à la terre entière parce que je me disais que je me retrouvais seule avec une phrase sur mon diagnostic qui disait que j’avais de l’endométriose, mais je n’arrivais pas à comprendre ce que j’avais. »
« Déjà je me disais que toute ma vie de femme, je vais devoir vivre avec des douleurs, avec ça dans la tête. Et il y a autre chose, c’est aussi qu’on sait que l’endométriose est liée à l’infertilité par rapport à certaines femmes. Du coup forcément on se pose beaucoup de questions là-dessus et c’est principalement sur ces questions que ça m’a fait un petit peu peur sur l’avenir. »
« La première fois que j’ai parlé de l’endométriose avec Mathilda… »
Avec Mathilda nous nous sommes parlées la première fois par téléphone pour préparer notre entretien. Elle travaille chez Chantelle, la marque qui nous soutient depuis le début dans la production de nos podcasts. Chantelle est un groupe avec une véritable dimension humaine, avec des valeurs fortes, et qui a à coeur de prendre soin de chacun de ses employé(e)s. L’endométriose est une maladie à l’origine d’absentéisme et de souffrances dans le travail. Quand on est atteinte, la douleur peut être très présente et particulièrement handicapante au travail. Dans ces moments-là, Mathilda trouve l’attention et la bienveillance de son employeur, et c’est suffisamment rare pour le préciser. En plus de son témoignage, nécessaire, j’ai trouvé que c’était un juste retour des choses de souligner l’engagement sincère de notre partenaire.
Cécile Togni
Dans ce cinquième numéro, nous avons parlé de la « semaine de l’enfer » à chaque période de règles, d’une vie de femme plus compliquée que les autres, d’un avenir forcément contrarié, de perdre pied et d’en vouloir à la terre entière, du flou ressenti au moment du diagnostic, de la peur d’être infertile, de se faire une raison et de finalement chercher à normaliser sa douleur… Mais aussi de la nécessité d’avoir une meilleure prise en charge comme celle de l’excellent centre expert en endométriose l’Hôpital Tenon, de la possibilité de préserver ses ovocytes, d’une grande écoute sur son lieu de travail, de l’importance de se soutenir, de la nécessité d’en parler, toujours en parler et de s’engager dans la cause car cela console d’être entre nous.
Références :
Service de Gynécologie-obstétrique et médecine de la reproduction - Maternité de l’Hôpital Tenon, Paris
Centre de l’Endométriose de l’hôpital Saint Joseph, Paris
Douce Endométriose, @douceendometriose
Crédits et remerciements :
Un podcast produit par Info-Endométriose
Préparé par Cécile Togni & Benjamin Purtschet
Animé par Cécile Togni
Invitée : Mathilda Velut
Réalisation : Sébastien Cannas, Capitaine Plouf
Chargée de production : Elsa Bernini
Musique originale : Immensità, Andrea Laszlo de Simone
Création visuelle : Elsa Muse
Photographe: Arthur Delloye
Réalisé grâce au soutien du groupe Chantelle Lingerie
Les extraits du générique sont issus des vidéos de notre campagne de sensibilisation de 2019, avec Julie Gayet, Anna Mouglalis, et Léonie Simaga.
Instagram @infoendometriose