Qu’est-ce qui sépare ceux qui se satisfont de résultats modestes, de ceux qui pensent en grand ? Qu’est-ce qui pousse certaines personnes à optimiser chaque aspect de leur vie, alors que d’autres se contentent de comme elles sont ?
A la base du désir de penser en grand il y a l’ambition : l’ambition de s’améliorer jour après jour, d’obtenir des résultats significatifs dans sa vie.
Il est tout à fait légitime de ne pas avoir de l’ambition, de se contenter de ce que l’on a. L’inconvénient de cette posture est de ne pas profiter d’un moteur très puissant qui soutient nos actions, de ne pas ressentir la satisfaction de grandir et s’améliorer au delà de nos propres attentes.
D’abord, il faut connaître ce qui nous motive. La plupart des gens ont des motivateurs extrinsèques (argent, reconnaissance des autres), dont l’efficacité est limitée. Les facteurs intrinsèques (passion, dépasser un challenge) sont 3 fois plus puissants. Mais encore plus puissant est d’avoir une autre personne pour qui nous souhaitons réaliser nos objectifs.
Garder régulièrement à l’esprit ce que nous souhaitons atteindre est très efficace pour garder la motivation : mettez votre vision à l’écrit, relisez-la régulièrement, et pendant la journée agissez en accord avec votre vision.
Ensuite, il faut limiter les freins liés à nos peurs et nos mauvaises habitudes.
Nous pouvons voir notre cerveau en trois parties : le chimpanzé (les émotions), l’humain (la raison) et l’ordinateur (les automatisme).
Le chimpanzé aime la sécurité et le confort, et est contraire au changement. Pour le calmer nous pouvons le rassurer en ressentant et reconnaissant les émotions d’inconfort avant de d’expliquer rationnellement l’intérêt de changer.
Une autre approche possible est de récompenser le chimpanzé à chaque fois que l’on a fait quelque chose qu’il considère dangereux ou déplaisant.
L’ordinateur, responsable des comportements automatiques, est contrôlé par nos valeurs et nos croyances, qui peuvent soutenir ou freiner l’atteinte de nos objectifs. Nous avons seulement une influence indirecte sur ses décisions : il faut choisir consciemment ses croyances.
Pour terminer, il faut maîtriser l’art de la concentration. Vous pouvez adopter une « paresse stratégique » : dissociez l’effort de la récompense, et focalisez vous sur comment atteindre vos objectifs avec l’effort minimum. Prenez l’habitude de passer régulièrement du temps en plein air, idéalement au milieu de la nature et en solitude : cela vous permettra de garder du recul, chercher la vision d’ensemble.
Soutenez votre action avec une confiance solide dans vos capacités. Ceux qui ont atteint le succès ont commencé par des petites choses, et les ont graduellement transformé dans des résultats de plus en plus ambitieux. Ayez la patiente de construire votre expérience avec le temps, et avec elle votre capacité à adresser des enjeux à chaque fois plus grands.
En travaillant constamment pour vous améliorer et améliorer votre vie, vous serez grandement satisfaits de vous-mêmes, cela vous aidera à trouver un sens à votre vie.
Comme pour beaucoup de choses dans la vie, la vraie récompense se trouve dans le voyage, plus que dans la destination finale.
Qu’est-ce que vous pensez de ces conseils ? Quelles sont vos propres stratégies pour soutenir votre action et vos résultats ?
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