Comment être heureux ? C’est une question qu’on se pose par toutes nos voix intérieures. Et souvent, les réponses qui se suggèrent à nous, ont lien davantage aux choses qu’à soi, peut-être à un endroit, à un être, à un rêve. Mais on pense rarement au temps. Est-ce que le temps n’est pas une porte vers le bonheur ? Est-ce que notre bonheur ne réside-t-il pas, du moins en partie, son début, son corps, un bout, dans notre manière d’occuper notre temps ? Car, qu’est-ce que le temps, à notre échelle, si ce n’est la chose dans laquelle se déploie notre conscience, notre vie ?
C’est vers là que cette réflexion appelle à regarder, dans l’espoir d’un chemin…
Bonne écoute.
Fares.
Au sortir d’un rêve, une fois, j’ai gardé le visage d’une femme… Alia, elle m’avait rendu visite. J’ai rêvé d’elle en train de rêver d’elle-même, et de tout ce qui va au-delà d’elle-même… Elle a rêvé de son visage, elle a espéré se voir. Précipitamment, j’ai fait de mon mieux pour garder son histoire sur un bout de papier… en ayant eu le pressentiment brûlant qu’elle pourrait être la mienne… la tienne… celle de nous tous. La voici.
Un matin, réveil léger au sortir d’une longue phase de douleurs et d’angoisses… 4h, ou 5h du matin, l’esprit encore dans le souvenir du sommeil, agréablement vide, frais, alors des mots me sont venus, ils sont là.
Fares.
Instagram : Metaphormātis
Qu’est-ce qui donne véritablement sens à une vie ? À un choix ?
Qu’est-ce qui nous rend heureux et unique ? À ces questions, il doit sûrement y a voir des milliers de réponses. Mais une, parmi toutes, me semble se distinguer : se rencontrer.
Et si, dans cette rencontre, se cachait le secret de notre joie ? Le chemin vers notre paix ! La connaissance de ce qui nous tourmente. La connaissance de soi.
Dès que l’on sort de l’adolescence, les questions de sens nous prennent en otage. Pourquoi vivre ? Comment vivre ? Par quoi vivre ? Quel est le sens de la vie ?
Et, à chaque fois, nos réponses font face au génie du monde, tantôt maléfique tantôt un ange, pour les détruire ou leur donner la puissance d’une illusion qui nous aidera à vivre, mais qui s’effondrera bientôt aussi. Alors, que faire ? Quitter le monde ou vivre malgré tout ?
©️Fares
Instagram : Metaphormātis
Vous voyez, quand vous êtes occupé par une tâche suffisamment importante, que vous maîtrisez assez, et que celle-ci finit par vous absorber à tel point que vous ne ressentez plus le temps passer ? Tout est là.
C’est en avançant, par choix ou par hasard, vers un nouvel endroit ou une nouvelle étape de ta vie, que tu comprends la précédente et te comprends toi-même. L’humain ne peut pas se voir dans son présent, ni voir les autres, car le présent est vide de référentiel. Le présent est vide de sa propre expérience. Ce n’est qu’aujourd’hui que je peux réellement comprendre hier.
Zarathoustra, dans le célèbre bouquin de Nietzsche, avait donné une réponse remarquable aux animaux. Ces derniers, le voyant perdu dans ses pensées, le regard vers la mer, sont allés le voir et lui ont demandé : « Zarathoustra, on dirait que tu cherches ton bonheur », et lui, calmement, leur répond :