Eric a passé 18ans au PGHM comme secouriste en montagne.
Une unité d’élite tout comme le GIGN.
18 ans ça correspond à près de 600 opérations de secours
Et plus de 800 personnes secourues par Eric et son équipe.
Des sauvetages miraculeux comme des évènements tragiques.
C’est d’ailleurs le fil conducteur de son livre “Secours en montagne”.
Les dix interventions qui ont marqué sa vie.
Des secours où tu dois gérer un pronostic vital engagé.
En meme temps que les risques de chutes de pierres, d’avalanche ou de suraccident.
J’ai appris que les secours c’était avant tout beaucoup d’anticipation.
Une mise en condition dès les premières secondes après l’appel.
“Où est ce qu’on va ?”
“Qu’est ce qu’on fait ?”
Prévoir les plans A, B et C en amont.
Plus on discute des options. Plus on est à l’aise.
C’est comme ça que sur le terrain on gagne du temps .Réduire les risques en prévoyant toutes les situations possibles.
Entrainement →Préparation → Anticipation → Efficacité
Dans ce contexte chaque intervention est une répétition.
Et chaque débriefing est une occasion de répéter.
De revivre les secours, les prises de décisions.
La répétition c’est la clé de l’optimisation d’une gestion de crise.
Je me sens extrêmement chanceux de pouvoir passer du temps avec des personnes comme Eric.
Parce que comme il me l’a répété, c’est pareil pour tout dans la vie.
Quand c’est impossible et qu’on le répète, on y arrive.
Suffit juste d’y croire, de se donner les moyens et d’y aller.
Les miracles existent, il n’y a rien d’impossible mais bien UN-possible.
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