
Il aurait pu continuer sa vie en France ou en Italie, deux pays qui lui sont chers et deux pays dans lesquels Mourad Zeghidi a eu l’occasion de s’imposer professionnellement.
Homme de médias, journaliste sportif porté sur la chose politique, il choisit finalement de poursuivre son parcours dans la Tunisie post-révolution.
Fils de l’opposant politique Salah Zeghidi, petit fils du couple George et Gladys Adda, figures du syndicalisme et du militantisme politique, Mourad hérite de leurs valeurs mais aussi de leur amour pour les langues, de leur passion pour les mots et leur puissance.
On se retrouve pour parler de francophonie, mais surtout de son rapport à la langue française qui l’a accompagné dans chaque étape de sa vie. Celui qui rêvait de devenir journaliste de la presse écrite me parle sans détour de la place des langues dans sa vie.