
Dans ce dix-septième épisode de Ma Misère est si Belle, je reviens sur mon “voyage humanitaire” à Bali à 19 ans.
Enseigner l’anglais, vivre chez l’habitant, “aider”… et puis la réalité : peu d’heures de cours, pas de suivi, des volontaires qui tournent, et la sensation étrange de participer à du volontourisme plus qu’à une aide durable.
Je raconte ce que j’ai vu et compris après coup :
la promesse d’“aider” vs. l’impact réel pour les enfants,
le privilège du passeport et le décalage économique,
la communication “feel good” vs. le quotidien précaire des écoles,
la différence entre humanitaire (vrai métier, durée, compétences) et expériences payantes à l’étranger.
Pas pour culpabiliser, mais pour appeler les choses par leur nom.
Parce que parfois, on croit “changer des vies” alors qu’on achète une expérience — et c’est OK de l’admettre pour mieux faire ensuite.
Aujourd’hui, ma définition d’aider a changé : moins d’images, plus de présence. Aider près de soi, au quotidien, sans vitrine.
👇 Dis-moi en commentaire si tu as vécu (ou envisages) une mission à l’étranger : qu’est-ce qui t’a semblé le plus utile, concrètement ?
💛 Retrouve-moi partout sous @mamisereestsibelle
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