La prison "désocialise, déresponsabilise, crée de multiples ruptures ou exacerbe celles qui existent déjà". Quatre ans après avoir dressé ce constat, le CESE a souhaité engager le débat sur ce que la société française, les victimes et les prévenus attendent de la peine de prison. Le CESE s'est donc appuyé sur une analyse approfondie des parcours de peine, et il a interrogé la façon dont ont été conduites les politiques pénales jusqu'à présent. Le rapport identifie des priorités dans la conception et l'application des peines pour leur donner du sens. Car la prison ne doit plus être la peine de référence. Les rapporteurs vont présenter quelques unes des dix-neuf préconisations pour "donner à la justice les moyens d'agir vite et mieux, tout en lui permettant de prendre le temps d'une évaluation pour déterminer une peine plus adaptée, mieux comprise, plus efficace afin de réduire la récidive et favoriser la réinsertion".