
Poursuivons la lecture du recueil intitulé Une Affiche bleue et blanche, avec cet ultime texte. Et toujours ce rythme des phrases, si naturel, si juste, si cadencé. Je suis chaque fois émerveillé par la façon dont elles croissent et éclosent. Ayant lu quelque part que Déon synthétisait ce que pouvait être le bonheur d'écrire, j'ai gardé cette formule en tête et, oui, il y a un plaisir de bonbon à le lire et le relire, avec en prime la qualité de sa vision des relations humaines et son art de la mise en scène littéraire. Certains points de vue un peu datés, certes. Mais le poète, la lune, le doigt, etc.
A siroter avec une grappa (merci Michel de me faciliter la tâche en me proposant à chaque coup dans le texte un alcool à partager), en écoutant un air classique, pourquoi pas An Sylvia, D.891 par Anne Sofie Von Otter, que j'ai entendu tout à l'heure, shazamé dans l'instant et dont le proche souvenir a probablement un peu baigné cette lecture.
Cheers!