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Le docteur Jean-Michel Lecerf et nutritionniste et endocrinologue, spécialiste des maladies métaboliques et directeur médical du Centre Prévention Santé Longévité de l'Institut Pasteur de Lille. Il aborde pour nous la question de l’obésité comme facteur de risque et source de grossophobie, soumettant les personnes « bien portantes » à une double peine.
Dans un de ses ouvrages, intitulé Á chacun son vrai poids. La santé avant tout, Jean-Michel Lecerf écrit que l'on a parfois pu se demander si, dans la prise en charge des personnes obèses, « c'étaient les obèses qu'il fallait combattre, l'obésité qu'il fallait effacer, ou s'il s'agissait bien d'une démarche médicale, c'est-à-dire d'un projet thérapeutique auprès de personnes en difficulté ».
Les personnes en surpoids doivent en effet souvent vivre avec des maladies comme le diabète, l'hypertension artérielle, des maladies articulaires, des troubles respiratoires, ou avec le risque majoré de les développer un jour ou l'autre. Elles sont aussi victimes d'une seconde peine, celle de vivre dans une société qui les stigmatise, au motif qu'elles ne correspondent pas aux représentations esthétiques d'un corps idéal, musclé, sportif et élancé.
Les représentations simplistes et erronées de l'obésité s’appuient sur une méconnaissance des facteurs multiples à l’origine de cette maladie, et ont construit depuis des décennies des représentations négatives des personnes en surpoids.
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