
Se promener avec Hugues, ethnographe-storyteller du balado, au Cartier Émilie, c’est trouver de tout. « Y’a des livres, y’a des jouets, toutes les choses de beauté,» confirme Medgée, mais la friperie « c’est [aussi] comme une famille. C'est la team, quoi! », confie Ibrahim. Se promener au Quartier d’Émilie, c’est aussi entendre des rires, des interpellations comme Maman « qui est un signe de respect en Afrique » selon Anca et les histoires du quotidien, dont celles des bénévoles, essentiels au bon fonctionnement de la friperie. Cet épisode pourrait nous amener à vouloir faire comme certain.e.s qui reviennent plusieurs fois par semaine au Cartier Émilie parce que « ça fait partie de leur vie » et que « c’est ça le tissage avec le quartier », comme le résume Anca Niculicioiu.