
Peut-on être mère sans s’oublier soi-même ?
À quel moment devient-on mère ? Est-ce quand on les porte ? Quand on les tient pour la première fois ? Ou quand on réalise que plus rien ne sera jamais pareil ?
On parle du bonheur d’être maman, mais rarement de ce qui disparaît dans l’équation. De cette femme qui existait avant et qui, parfois, cherche encore sa place entre les couches, les nuits hachées et les bras toujours ouverts.
Peut-on être mère sans s’oublier soi-même ?
Ou la maternité est-elle, par nature, un effacement ?