
Peut-on encore se sentir chez soi dans un pays qui pousse ses enfants dehors ?
La France qu’on aimait, celle qui débattait en terrasse, qui chantait ses victoires sous un même drapeau, qui faisait de chaque accent une richesse… existe-t-elle encore ?
Aujourd’hui, elle se durcit. Elle se ferme. Elle prend des décisions qui effacent ce qu’elle était, jusqu’à nous faire douter : et si ce “chez nous” n’existait plus ?
Dans ce premier épisode de Les Secondes qui Restent, je lui écris.
Parce qu’un pays, comme une maison, peut perdre son âme sans qu’on s’en rende compte.