
À quel moment les dimanches en famille sont-ils devenus si silencieux ?
Il fut un temps où les dimanches ne s’affichaient pas, ils se vivaient.
Des tables trop grandes, des rires trop forts, des débats qui montaient plus vite que la vapeur du couscousier. Des assiettes dépareillées, mais pleines d’évidence. Un moment qui n’avait pas besoin d’être immortalisé, parce qu’il était déjà assez grand pour exister tout seul.
Aujourd’hui, les tables sont plus petites, les silences plus grands. On capture l’instant au lieu de le savourer. Est-ce vraiment ça, avancer avec son temps ? ou nous perdons le se,s des priorité ?