
Dans cet épisode, place aux clowns. Émilie et Léa sont comédiennes, artistes du jeu et du déséquilibre, et elles ont choisi un terrain aussi vaste que vulnérable : la honte.
Ensemble, elles signent un spectacle à la fois drôle, tendre et cru, construit à partir de témoignages récoltés dans leur nez rouge. Et au cœur de cette honte ?
L’adolescence, évidemment.
Avec générosité, elles déroulent leurs souvenirs de cette période où tout explose : les bagues, les corps qui se transforment, les injustices parentales, les premières fois, les bandes d’amis, les colos redoutées et les brassières salvatrices.
On y entend des rires, des silences, des scènes absurdes, et surtout une immense tendresse pour la jeune personne qu’on a été.
Le clown, pour elles, devient un levier : celui qui tombe, qui se rate, mais qui transforme l’échec en scène.
On rit de ce qui nous a fait rougir. On apprend à se réapproprier ce que le regard des autres avait figé. Être la dernière, la moins bien, c’est peut-être, en fait, un métier magnifique.
Elles parlent aussi de théâtre, de bande, de genre, de corps qui piquent et de tétons qui pointent. De ce que l’amitié peut consoler. De comment le rire, parfois, est la seule issue.
Un épisode qui console autant qu’il libère, et qui offre à l’adolescence le droit d’être multiple, chaotique et joyeusement ridicule.
Je suis Vanessa - psychologue clinicienne depuis plus de 20ans et ce podcast part à la rencontre des parents d'adolescents.