Bonjour à vous et bienvenue chez Les Poissons Sans Bicyclettes, le podcast féministe où rien n’est jamais trivialisé.
Dans une société où la conversation publique est majoritairement occupée par des hommes blancs, cis et hétéros, nous souhaitons ici amplifier des voix moins entendues. Chez les poissons, la parole est donnée exclusivement aux femmes et aux minorités de genre, pour des témoignages, réflexions personnelles et parfois expertes.
Si dans la vraie vie on entend souvent du « Tu es quand même trop sensible », « Je pense que tu vas trop loin » ou encore « Tu vois le mal partout », ici au podcast aucun vécu n’est remis en cause ou considéré comme un détail et nos invité·e·xs sont accueilli·e·xs dans un espace safe, bienveillant et empathique. Ensemble, nous explorons ce qu’on appelle « les zones grises du patriarcat » et essayons de mettre la lumière sur tout ce qui passe tous les jours sous le radar.
Suivez-nous sur Insta et TikTok pour être au courant de ce qu’on fait et quand c’est possible, aidez-nous à maintenir notre indépendance et à pérenniser notre podcast en nous soutenant financièrement sur patreon.com/lespoissonssansbicyclettes où dès 5 francs par mois vous avez accès à du contenu exclusif.
Merci pour votre écoute,
Bisous de Lausanne
Les poissons.
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Bienvenue dans la seconde partie de notre conversation sur la Blanchité, qui a eu lieu entre notre invitée Kathinka, Agata et Lirëza. Kathinka est là car elle est l’autrice d’une thèse sur le travail de Suzan-Lori Parks, écrivaine de théâtre afro-américain. Durant cette thèse Kathinka a œuvré pour traduire sa pièce la plus connue "Topdog Underdog" ce qui l'a menée dans des méandres de réflexions sur sa position de blanche et sur son passé au Rwanda. C'est ce dont on a parlé lors de la première partie, même si on a également nerd out sur la littérature traduite et un peu sur la musique.
Habituellement dans une posture de personnes opprimées dans un système patriarcal, ici nous avons été dans une posture de dominantes dans un système blanc. Ça a évidemment modifié la démarche qui fut lourde d'importance. D'ailleurs c’est à dessein que nous l’avons diffusée la veille de la grève féministe suisse du 14 juin qui se veut intersectionnelle.
Dans la première partie, nous avons abordé la question de l’appropriation culturelle et comment aimer responsablement quand des liens de domination dont nous héritons et que nous risquons inévitablement de perpétuer se mêlent. Nous avons discuté du devoir d’information en tant que blanches, de la façon réflexive dont nous devons nous positionner, et enfin, de la volonté, excusez-nous l’expression androcentrée, de "rendre à César ce qui est à César" culturellement mais aussi économiquement.
Dans cette seconde partie, nous allons plus en profondeur sur notre vécu intime de personnes blanches et sur la prise de conscience de notre blanchité. Nous abordons également des aspects de notre racisme intégré, le tout en posant un cadre théorique pour définir des notions importantes telles que la blanchité, la culpabilité blanche ou le white guilt, la réparation, la race, la racialisation et peut-être d’autres.
Ce fut une longue conversation à laquelle nous avons donné beaucoup d’énergie, mais qui nous a offert beaucoup en retour également. Merci pour votre écoute qui, nous espérons éveillera des réflexions et des remises en questions comme ça a été pour nous.
Les poissons.
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