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Les Mycophiles
Andréas Janotto
17 episodes
2 months ago
Bienvenue dans le podcast les Mycophiles, le podcast où les professionnels et les experts des champignons nous parlent de leur métier, de leur passion.
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Episodes (17/17)
Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #17 – Pierre Girard – Épisode 2 – À la rencontre de Gary Mills, pionnier de la morille en intérieur

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Culture de morille en intérieur et en extérieur : l’avenir de la moriculture avec Pierre Girard de Ceramica



Dans cet épisode du podcast Les Mycophiles, j’ai eu le plaisir de retrouver Pierre Girard, cofondateur de Ceramyca et spécialiste de la culture de morille en France. Après un premier échange passionnant, nous poursuivons notre discussion autour de son voyage aux États-Unis, de sa rencontre avec Gary Mills, de la recherche sur les bactéries symbiotiques comme Pseudomonas putida, et de toutes les innovations de Ceramyca pour structurer un véritable secteur de la moriculture. Voici un résumé complet et approfondi de notre conversation, enrichi d’analyses et de retours d’expérience sur la culture des morilles.



Une culture de niche qui gagne en maturité



Aujourd’hui, la morille est encore un produit rare, plutôt réservé à la haute gastronomie. Moins connue que le pleurote ou le champignon de Paris, elle suscite pourtant un engouement croissant. Pierre Girard constate lui-même l’explosion de la demande, au point que Ceramica envisage de limiter temporairement la fourniture de pods aux cultivateurs français pour éviter une surproduction qui dévaloriserait le marché. En clair : pas question de saturer un marché encore émergent. L’objectif est de garantir la rentabilité des producteurs, tout en accompagnant une montée en gamme maîtrisée.



Une baisse massive des importations chinoises



Un des points les plus marquants de l’échange concerne la chute brutale des importations de morilles chinoises : de 20 tonnes à 4 tonnes en une seule année. Les causes ? D’abord, un durcissement des contrôles phytosanitaires en Europe. Ensuite, des pratiques agricoles en Chine jugées problématiques, avec un usage massif de produits phytosanitaires rendant les morilles impropres à la consommation selon les normes européennes. Enfin, des blocages logistiques (morilles entassées dans les hangars) ont conduit à une saturation du marché asiatique. Résultat : une forme de relocalisation de la culture de la morille en Europe — une aubaine pour les moriculteurs français.



Deux grandes espèces cultivées : Morchella importuna et Morchella sextelata



Pierre nous explique que deux espèces dominent la culture actuelle de la morille :




* Morchella importuna : précocité, rusticité, bon rendement. Elle fructifie dès la sortie de l’hiver, avec une hygrométrie facile à maintenir, car elle puise son humidité dans le sol. C’est la variété de base, la plus maîtrisée.



* Morchella sextelata : plus tardive, mais avec un chapeau plus gros, un goût plus fumé, et une apparence très esthétique. Elle produit moins d’unités par m² mais chaque spécimen est plus lourd.




En combinant les deux, on peut étendre la saison de production sur presque deux mois.



Le rôle des bactéries : Pseudomonas putida au cœur de la culture



Un des aspects les plus fascinants abordés dans cet épisode est le rôle crucial des bactéries, en particulier Pseudomonas putida, dans la culture des morilles. Cette bactérie symbiotique stricte est indispensable pour la formation des sclérotes — les organes de réserve qui précèdent la fructification ...
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4 months ago

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #15 – Cécile de Vulpian – Villa Hélène – Production de champignons Médicinaux

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Villa Hélène : Une Ferme Mycicole Innovante au Cœur du Limousin



Salut les myciculteurs ! Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte de Villa Hélène, une ferme mycicole unique située dans le Limousin. J’ai eu le plaisir d’échanger avec Cécile de Vulpian, co-fondatrice de cette exploitation avec son mari Paul. Ensemble, ils ont bâti une ferme entièrement dédiée à la culture des champignons comestibles et médicinaux, en maîtrisant chaque étape du processus, du substrat à l’extraction des principes actifs.



De la Littérature à la Myciculture : Un Changement Radical



L’histoire de Villa Hélène ne commence pas dans un laboratoire, mais dans les couloirs des universités. Cécile et Paul ne venaient pas du tout du monde scientifique : elle travaillait dans le conseil en gestion de projet et lui était professeur de littérature. Leur reconversion est née d’une envie de travailler la terre, initialement pour faire du maraîchage et une pépinière d’arbres rares. Mais le climat rude du Limousin les a poussés vers une solution plus contrôlable : les champignons.



Un Projet Pensé pour l’Autonomie et la Qualité



Contrairement à beaucoup de myciculteurs qui achètent du mycélium prêt à l’emploi, Villa Hélène produit tout, de A à Z. Paul s’est spécialisé dans la composition des substrats, tandis que Cécile gère la culture, la récolte et la vente. Une approche qui permet une totale autonomie et une maîtrise des paramètres pour garantir des champignons de haute qualité.



Les Substrats : Une Approche Écologique et Locale



La ferme utilise un substrat à base de sciure de chêne et de son de blé, provenant de fournisseurs locaux, notamment une scierie et une boulangère bio. Un broyeur thermique est utilisé pour affiner les matières premières. L’objectif est de créer des substrats optimisés tout en valorisant les ressources locales.



Des Champignons Diversifiés : De l’Eringi au Reishi



Villa Hélène cultive plusieurs variétés de champignons :




* Comestibles : Pleurotes, Shiitake, Eringi, Châtaigniers, Lion’s Mane (Hydne Hérisson).



* Médicinaux : Reishi, Maïtaké, Tramète versicolore, Cordyceps militaris.




La culture en intérieur est privilégiée, car elle permet un meilleur contrôle sur les conditions de croissance et évite les contaminations externes. Cependant, ils expérimentent aussi la culture en extérieur, notamment pour certaines souches plus résistantes.



Le Défi de la Stérilisation



Un élément clé en myciculture est la stérilisation du substrat, qui doit être bien gérée pour éviter toute contamination. Villa Hélène utilise deux autoclaves pour alterner les cycles de stérilisation et optimiser la production.



Mycothérapie et Extraction : L’Art de Valoriser les Champignons



Villa Hélène ne se contente pas de vendre des champignons frais. Une grande partie de la production est dédiée à la mycothérapie, c’est-à-dire l’extraction des principes actifs des champignons pour des usages médicinaux.



L’Extraction : Une Méthode de Pointe



L’équipe de Villa Hélène a investi dans un équipement de...
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8 months ago

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #14 – Dr Nérée Onguene Awana – Champignons comestibles et Myciculture en Afrique

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La Myciculture en Afrique : Un Monde de Possibilités



Introduction



Dans ce nouvel épisode du podcast Les Mycophiles, j’ai eu le plaisir d’accueillir le Dr Nérée Onguene Awana, un expert de renommée internationale en mycologie tropicale et ingénieur en agriculture. Avec plus de 30 années d’expérience, il a exploré des domaines variés comme la taxonomie des champignons, leurs interactions avec les écosystèmes forestiers et leur potentiel pour ralentir le réchauffement climatique. Au cours de cet échange passionnant, nous avons abordé la richesse des champignons en Afrique, leur importance écologique, alimentaire et médicinale, ainsi que le potentiel de la myciculture sur le continent.







Comprendre la Taxonomie et la Diversité des Champignons



La taxonomie, ou l’étude des espèces de champignons, est essentielle pour quiconque souhaite s’initier à la myciculture. Dr Nérée a expliqué comment les champignons sont classés selon leurs structures spécifiques, comme les polypores (avec des pores) ou les lamellés (comme les agarics). Cette classification est cruciale pour identifier les espèces à cultiver ou à consommer.



En Afrique, et particulièrement au Cameroun, les forêts regorgent d’une diversité exceptionnelle de champignons. Certaines espèces partagées avec l’Europe, comme le bolet ou l’agaricus campestris, coexistent avec des espèces endémiques uniques comme les champignons des termites. Ces derniers, véritable trésor de la mycologie africaine, sont cultivés en symbiose avec des termites et jouent un rôle clé dans les écosystèmes tropicaux.







Les Champignons : Pilliers Écologiques et Climatiques



Dr Nérée a mis en lumière un fait souvent méconnu : sans champignons, les forêts ne pourraient pas survivre. Les champignons mycorhiziens, ou symbiotiques, sont essentiels pour nourrir les arbres, les protéger contre les pathogènes et réguler leur accès à l’eau. Ils stockent également le carbone capté par les arbres dans le sol, contribuant ainsi à réduire le CO₂ atmosphérique, principal responsable de l’effet de serre.



Au Cameroun, les forêts tropicales jouent un rôle majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique. Dr Nérée a insisté sur l’importance de conserver ces écosystèmes, car leur disparition entraînerait une libération massive du carbone stocké, exacerbant la crise climatique mondiale.







La Myciculture en Afrique : Défis et Opportunités



Malgré cette richesse naturelle, la culture des champignons (myciculture) en Afrique reste encore largement sous-développée. Aujourd’hui, au Cameroun, les pleurotes sont la seule espèce cultivée à grande échelle, souvent sur des substrats comme les rafles de maïs. Cependant, Dr Nérée a identifié plus de 100 espèces locales qui pourraient être cultivées, y compris des champignons comme les pleurotes indigènes, le champignon de paille et même des espèces médicinales comme le polypore luisant.



Les Freins à la Myciculture en Afrique




* Manque de Formation : La plupart des populations rurales et urbaines ignorent les techniques de base de la culture des champignons.



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9 months ago

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #13 – Pierre Girard – CERAMYCA – Masterclass sur la culture de la morille

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Ceramyca : Innover pour une culture durable des morilles



Dans cet épisode de Les Mycophiles, j’ai eu l’opportunité de discuter avec Pierre Girard, co-fondateur de l’entreprise Ceramyca, spécialisée dans la culture des morilles. Cette conversation a mis en lumière les enjeux de cette culture particulière, les innovations développées par Ceramyca, et l’importance d’une approche respectueuse des écosystèmes.



Les limites des méthodes traditionnelles



La culture traditionnelle des morilles repose sur un enfouissement direct du mycélium dans le sol. Cette méthode permet une fructification initiale satisfaisante, mais entraîne souvent une chute rapide des rendements dès la deuxième année. L’épuisement des bactéries nécessaires à la croissance du mycélium est un facteur clé de cet échec.



Ces contraintes ont longtemps freiné le développement de la culture des morilles à plus grande échelle, limitant leur production et rendant leur culture imprévisible.



L’approche de Ceramyca



Ceramyca propose une méthode innovante reposant sur l’utilisation de pots en céramique (« oyas »), qui encapsulent le mycélium et le guident en surface. Cette approche présente plusieurs avantages :




* Protection de la biodiversité du sol : Le mycélium ne se propage qu’en surface, limitant son impact sur les bactéries en profondeur.



* Formation contrôlée des sclérotes : Ces organes de réserve se forment à faible profondeur, garantissant des conditions optimales pour la fructification.



* Répartition homogène des morilles : La fructification est concentrée, facilitant la récolte.




Le système est également durable : les pots sont réutilisables, et le mycélium peut être rechargé chaque année sans perturber les sols.



Le rôle central des bactéries



Une des découvertes importantes dans la méthode Ceramyca est l’interaction entre le mycélium des morilles et certaines bactéries du sol. Ces dernières jouent un rôle essentiel dans la formation des sclérotes et, par conséquent, dans la fructification. L’approche de Ceramyca permet de préserver cette symbiose, clé de rendements stables.



Rendements et rentabilité



En moyenne, la méthode Ceramyca permet d’obtenir 1,2 kg de morilles par mètre carré, soit des rendements trois fois supérieurs aux méthodes traditionnelles. Le coût initial d’installation (environ 30 € par m², incluant les pots) est amorti dès la première année. Les années suivantes, seuls les recharges de mycélium sont nécessaires, réduisant les coûts à 20 € par m².



Les morilles en France : un potentiel sous-exploité



En France, la consommation annuelle de morilles dépasse les 1 000 tonnes fraîches (dont 100 tonnes sèches). Cependant, la production nationale reste marginale, représentant moins de 5 % de cette consommation. Ceramyca travaille à combler ce déficit en augmentant les surfaces cultivées et en rendant la culture des morilles plus accessible.



Recherche et diversification



Ceramyca poursuit un travail de recherche constant pour identifier et sélectionner des souches de morilles adaptées à...
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10 months ago

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #12 – Marie-Laure JARRY – EUROSUBSTRAT

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Résumé de l’épisode sur Eurosubstrat avec Marie-Laure Jarry



Dans le podcast j’ai reçu Marie-Laure Jarry, présidente d’Eurosubstrat, une société spécialisée dans la production de substrats incubés pour champignons. Marie-Laure partage son expertise et les détails de l’entreprise Eurosubstrat, située à Calac, et discute des spécificités et des défis liés à la myciculture.



Eurosubstrat est une entreprise leader en Europe dans la production de substrats incubés pour champignons exotiques. L’entreprise fabrique 13 000 tonnes de substrat par an et emploie 27 salariés. Leur chiffre d’affaires s’élevait à 5,2 millions d’euros l’année dernière. Les substrats produits par Eurosubstrat permettent aux producteurs de champignons de récolter leurs champignons une semaine après réception, contrairement aux substrats non incubés qui nécessitent environ quatre semaines.



Le processus de fabrication des substrats à Eurosubstrat est détaillé par Marie-Laure :




* Matières premières : L’entreprise achète environ 5 000 tonnes de paille par an, qui constitue la base du substrat.



* Préparation : La paille est broyée et humidifiée, puis mélangée avec des éléments comme le son de blé et la chaux. La mixture est laissée à fermenter avant d’être pasteurisée à 69°C pendant 24 à 72 heures.



* Incubation : Après pasteurisation, le mycélium est ajouté au substrat qui est ensuite formé en blocs de 12 kg et incubé pendant 3 à 8 semaines selon les types de champignons.



* Transport : Les substrats sont généralement réfrigérés avant d’être expédiés aux producteurs pour éviter toute fructification prématurée.




Eurosubstrat propose des substrats pour plusieurs variétés de champignons : le pleurote (grise, jaune, et rose), le shiitake, la pholiote du peuplier et le pleurote eryngii. Ils offrent ces substrats en versions bio et conventionnelle. La production est principalement destinée au marché européen, avec des ventes importantes en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, et au Portugal.



Marie-Laure aborde également les défis posés par la concurrence chinoise. Elle souligne que l’importation de substrats chinois, stérilisés et non pasteurisés, pose un risque pour la souveraineté alimentaire européenne. Ces substrats, bien que plus chers, offrent un rendement supérieur et une meilleure gestion de la production. Elle plaide pour une réglementation européenne plus stricte concernant l’origine des substrats.



Pour améliorer la qualité et la compréhension des substrats, Eurosubstrat collabore avec Breizh Bell, une entreprise bretonne. Ensemble, ils mettent en place un protocole d’analyse scientifique régulier pour mieux comprendre et résoudre les problèmes de rendement et de qualité des substrats.



Marie-Laure annonce que l’année prochaine, Eurosubstrat fêtera ses 30 ans et prévoit une expansion significative en Europe. Ils envisagent également d’introduire de nouvelles variétés de champignons et de renforcer leur présence sur le marché européen. Des journées portes ouvertes sont prévues pour permettre au public de découvrir le cycle complet de la culture des champignons exotiques.



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1 year ago
39 minutes 46 seconds

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #11 – Florent – Tamas Champignons

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Résumé de l’épisode sur Tamas Champignons avec Florent !



Aujourd’hui, j’ai le plaisir de partager avec vous une conversation inspirante avec Florent, un passionné de myciculture et fondateur de Tamas Champignon, une ferme artisanale située en Auvergne. Florent nous raconte son parcours, ses défis et ses succès dans la culture des champignons comestibles et médicinaux.



Florent a déménagé de Paris à la campagne il y a environ trois ans et demi, cherchant à se réinventer dans un domaine plus en harmonie avec son nouvel environnement rural. C’est en feuilletant un livre basique sur la culture des champignons qu’il a découvert sa nouvelle passion. Ce livre, bien que simple, a ouvert la porte à une multitude d’expériences et de découvertes.



Au départ, Florent a exploré diverses options agricoles, mais s’est rapidement rendu compte que la myciculture était non seulement accessible en termes d’investissement, mais aussi compatible avec les ressources dont il disposait, notamment une cave idéale pour la culture. Il a approfondi ses connaissances en rejoignant un BPREA (Brevet Professionnel de Responsable d’Entreprise Agricole), où il a pu tester ses idées et affiner son projet.



Florent souligne plusieurs avantages de la myciculture par rapport à d’autres formes d’agriculture. Premièrement, les investissements initiaux sont plus faibles, ce qui rend cette activité plus accessible. De plus, la culture des champignons en cave permet de contrôler l’environnement et de réduire l’impact des conditions climatiques extrêmes, comme les sécheresses.



Un des principaux défis de la myciculture est la gestion des températures. Florent explique qu’il peut cultiver des champignons en été grâce à la température stable de sa cave, mais doit faire une pause en hiver lorsque la température descend à 5 degrés, rendant la production commerciale trop lente.



Pour rendre sa ferme à champignons viable, Florent a investi environ 10 000 euros dans du matériel de base, réinvestissant tous ses gains initiaux pour améliorer ses installations. Actuellement, il produit environ 20-30 kilos de champignons par semaine, mais vise à atteindre 40-50 kilos pour en vivre pleinement.



Florent utilise principalement de la sciure de bois pour cultiver ses champignons. Il mélange la sciure avec de l’eau et des suppléments nutritifs comme la luzerne et le son de blé, puis pasteurise le mélange à la vapeur avant d’y ajouter le mycélium. Après une période d’incubation de deux à huit semaines, les sacs colonisés par le mycélium sont transférés dans des conditions propices à la fructification, où les champignons peuvent pousser.



Florent cultive principalement quatre espèces de champignons : la pleurote pulmonaire, la pleurote de Panicaut, la pholiote du châtaignier et l’hydne hérisson. Il produit également du shiitake en petite quantité pour sa consommation personnelle et celle de ses amis. Récemment, il a commencé à cultiver des reishis, bien qu’il n’ait pas encore de circuit de vente pour ce champignon médicinal.



Pour ceux qui souhaitent se lancer dans la myciculture, Florent recommande de prendre le temps de faire des essais et des erreurs sans investir massivement dès le début.
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1 year ago

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #10 – Maxime – Champiloops

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Résumé de l’épisode sur Champiloops avec Maxime !



J’ai récemment eu le plaisir de mener un podcast enrichissant avec Maxime, co-fondateur de Champiloops, une champignonnière urbaine innovante basée dans la région de Grenoble. Ce résumé de notre conversation dévoile les coulisses de leur entreprise fascinante et offre un aperçu de la myciculture, un domaine à la fois passionnant et exigeant.



Maxime a commencé par partager l’histoire de Champiloops, co-fondée avec son associé Hamid, un ingénieur agronome avec une expérience préalable en production de champignons en Iran. Ce partenariat combine l’expertise technique d’Amid avec les compétences en commerce et gestion de Maxime, établissant un équilibre entre la production et les aspects commerciaux de l’entreprise.



Au cœur de notre discussion, Maxime a exposé leur engagement envers la durabilité et l’économie circulaire, inspiré par des concepts tels que l’économie bleue de Gunter Pauli. Ce principe guide leur approche pour utiliser des déchets de café comme substrat pour la culture des champignons, ce qui réduit le gaspillage et contribue à un écosystème plus responsable.



Champiloops a commencé dans une ancienne glacière adaptée à la champignonnière, offrant un environnement naturellement propice à la culture des champignons. Maxime a décrit les défis uniques rencontrés, tels que l’excès d’humidité pour certaines variétés et la nécessité d’ajuster la température et l’humidité pour optimiser la production.



La deuxième phase de leur développement a été marquée par l’expansion dans un parking souterrain réhabilité. Cette nouvelle installation a permis à Champiloops de doubler leur capacité, se concentrant sur la préparation des substrats. Ils se sont équipés d’un pasteurisateur plus grand, permettant une production plus efficace et une économie de temps significative. Cela marque un pas vers l’autonomie, avec l’objectif de produire leurs propres substrats biologiques en interne.



Ce pivot stratégique vers l’utilisation de matières premières locales et biologiques, telles que la paille et le bois, vise à réduire la dépendance vis-à-vis des fournisseurs externes. Cela représente non seulement une économie sur le transport mais renforce aussi leur engagement envers l’économie locale.



En termes de distribution, ils ont opté pour un modèle de circuit court, privilégiant la vente directe aux restaurants et magasins bio, tout en collaborant avec des distributeurs locaux. Cette stratégie de proximité leur permet d’obtenir un prix de vente moyen élevé et de tisser des liens directs avec leurs clients.



Pour l’avenir, Maxime a exprimé son désir de diversifier leur production en incluant d’autres variétés de champignons et d’explorer les utilisations alternatives des champignons, telles que les matériaux de construction et les textiles. Cela reflète leur vision d’innovation et leur volonté de promouvoir les multiples usages des champignons dans l’économie circulaire.



Maxime a conclu avec des conseils précieux pour ceux qui envisagent de se lancer dans la myciculture.
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1 year ago
48 minutes 10 seconds

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #9 – Alain Tardif – La mycothérapie

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Résumé de l’épisode sur la mycothérapie avec Alain Tardif



Dans le cadre de notre podcast « Les Mycophiles », nous avons eu le plaisir de recevoir Alain Tardif, une sommité dans le domaine de la mycothérapie. Expert en santé intégrative et naturopathe, Alain a apporté un éclairage approfondi sur les vertus thérapeutiques des champignons et leur culture. Dans cet article, je vais partager les points saillants de cette conversation captivante, où nous avons exploré les liens profonds entre les champignons, la santé et la nature.



Alain a débuté par relater son enfance, où dès l’âge de trois ans, son intérêt pour les champignons a été éveillé. Cette passion précoce a conduit à une vie consacrée à l’étude et à l’application des champignons en tant que naturopathe. Il a souligné l’importance de la symbiose entre les champignons et les arbres, révélant comment cet échange naturel l’a inspiré à envisager les champignons comme des agents thérapeutiques pour les humains.



Selon Alain, la mycothérapie est à la fois un art et une science, comparable à la phytothérapie, mais axée sur les champignons. Son ouvrage, le « Traité de Mycothérapie« , recense une centaine d’espèces médicinales et ouvre la porte à de futures découvertes dans ce domaine encore jeune.



La conversation a également porté sur la diversité des champignons et leur potentiel thérapeutique. Alain a mis en lumière la difficulté de catégoriser les champignons simplement comme comestibles ou médicinaux car de nombreux champignons comestibles possèdent également des propriétés médicinales. Il a expliqué que des espèces comme le Shiitake, connues pour leurs bienfaits gastronomiques, sont également appréciées pour leurs qualités médicinales en Asie.



Alain a partagé des informations fascinantes sur les composés bioactifs présents dans les champignons, comme les bêta-glucanes, qui stimulent le système immunitaire. Ces molécules sont courantes dans de nombreuses espèces de champignons et jouent un rôle clé dans leur potentiel thérapeutique. Il a également abordé des substances spécifiques à certaines espèces, telles que l’acide cordycépique et la cordycépine dans le Cordyceps, qui sont bénéfiques pour la performance physique et mentale.



L’importance de la qualité des champignons a été soulignée, avec un accent mis sur l’origine biologique et le mode de préparation. Alain a recommandé l’utilisation de carpophores, la partie fructifère du champignon, plutôt que du mycélium, pour une efficacité accrue. Il a également expliqué que les molécules bénéfiques résistent à la chaleur et que la cuisson peut même améliorer la disponibilité de certains composés.



La discussion a également touché à la réglementation et à la disponibilité des champignons médicinaux. Alain a exprimé sa frustration face aux obstacles administratifs qui limitent l’accès à des espèces comme le Trametes versicolor en France, tout en étant disponibles dans d’autres pays européens.



Pour ceux qui cherchent à intégrer la mycothérapie dans leur vie, Alain a insisté sur l’importance de l’éducation. Bien que l’on puisse s’informer et s’auto-tr...
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1 year ago
46 minutes 25 seconds

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #8 – Jean-Marc Olivier – Truffe et Trufficulture

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Résumé de l’épisode Truffe et Trufficulture avec Jean-Marc Olivier



Récemment, lors d’un podcast, j’ai eu l’honneur de discuter avec Jean-Marc Olivier, un expert reconnu en trufficulture. Notre conversation, riche en informations, s’est centrée sur les pratiques de trufficulture, autour de l’écologie et de la science de ce champignon.



La truffe, ce champignon mystérieux qui pousse sous terre, vit en symbiose avec les racines de certains arbres. Jean-Marc m’a expliqué que sa culture est complexe et nécessite une connaissance approfondie des sols et des conditions climatiques.



Jean-Marc a souligné le rôle crucial de la truffe dans l’équilibre des écosystèmes pré-forestiers. Elle contribue à la santé des arbres avec lesquels elle vit en symbiose, en favorisant leur croissance et leur résistance aux maladies.



Il est intéressant de noter que la France est l’un des plus gros producteurs de truffes, bien que l’Espagne produise des quantités comparables. Par contre, l’Italie a vu sa production chuter. Des truffes australiennes font également leur apparition sur le marché.



Lorsque je lui ai demandé des conseils pour ceux qui souhaitent se lancer dans la trufficulture, Jean-Marc a insisté sur trois points principaux :




* La trufficulture n’est pas une source de gains rapides ; elle demande du travail et de la patience.



* Il est essentiel de ne pas rester isolé et de s’impliquer dans des associations pour partager des connaissances et des expériences.



* Une formation appropriée est cruciale. Des organismes comme l’INRA offrent des formations accessibles et bien structurées pour les aspirants trufficulteurs.




La truffe est un délice culinaire très apprécié, et j’étais curieux de savoir comment Jean-Marc préférait la déguster. À la maison, lui et son épouse aiment la simplicité. Ils infusent un œuf avec l’arôme de la truffe et préparent ensuite une omelette ou un œuf à la coque. Les plats plus élaborés ont également leur place, mais l’essentiel est de savourer la truffe dans toute sa splendeur.



Mon entretien avec Jean-Marc Olivier a été une véritable source d’inspiration et d’information. Cela m’a permis de mieux comprendre l’importance de la truffe et de la trufficulture dans notre culture et notre écosystème. Si vous êtes passionné par la culture des champignons, je vous invite à explorer davantage ce domaine fascinant.



J’espère que cet aperçu vous a donné envie d’en savoir plus sur la trufficulture. Pour ceux qui sont intéressés, n’hésitez pas à retrouvez le travail détaillé de Jean-Marc Olivier dans son livre, « Truffe et Trufficulture« , pour une exploration plus approfondie de ce sujet passionnant.







Merci d’avoir écoutez cette épisode avec Jean-Marc Olivier sur la truffe et la trufficulture. Si vous avez des questions ou des remarques, n’hésitez pas à vous laisser un commentaire. 🙂
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2 years ago
1 hour 19 minutes 26 seconds

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #7 – Jean Rondet – La mycosylviculture

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Résumé de l’épisode



Dans cette conversation passionnante, l’expert en mycologie, Jean Rondet, discute avec moi du potentiel fascinant des champignons comestibles et médicinaux. Ils explorent le concept de mycosylviculture, une approche de la culture des champignons qui intègre les systèmes forestiers dans un modèle de production durable.



Selon Jean Rondet, la mycosylviculture n’est pas simplement une fusion de la mycologie et de la sylviculture. C’est une approche holistique qui nécessite une compréhension approfondie des relations entre les différentes espèces de champignons et leur environnement, ainsi qu’une étude des différentes espèces de bois et de la manière dont elles interagissent avec les champignons.



Jean Rondet souligne également l’importance des champignons dans l’écosystème, étant donné qu’ils jouent un rôle essentiel dans la décomposition de la matière organique, la production de nutriments et le maintien de la santé des sols. De plus, il mentionne comment les champignons sont des bio-indicateurs de la qualité de l’environnement, leur présence indiquant souvent un écosystème sain.



Le défi de la mycosylviculture est de trouver le bon équilibre entre les besoins des arbres et ceux des champignons. Par exemple, les champignons nécessitent des conditions humides pour leur croissance, tandis que trop d’humidité peut être nocive pour certains arbres. Ainsi, la gestion attentive de l’environnement forestier est essentielle pour assurer une production saine de champignons.



Jean Rondet illustre cette approche avec son travail sur le projet mycosylvicole en Aquitaine. Le projet vise à créer des forêts mixtes, intégrant des essences variées pour créer un habitat idéal pour la culture des champignons. Il mentionne comment certaines espèces de champignons préfèrent certains types de bois, soulignant l’importance de la diversité des arbres dans la mycosylviculture.



De plus, Jean aborde la question de la durabilité et comment la mycosylviculture peut jouer un rôle dans l’atténuation du changement climatique. En favorisant des systèmes agroforestiers où l’agriculture et la sylviculture coexistent, nous pouvons créer des environnements résilients et diversifiés, tout en réduisant les pressions sur les forêts.



Rondet évoque également le potentiel économique de la mycosylviculture, avec la possibilité de diversifier les produits agricoles. Il mentionne comment certains champignons, comme le shiitake et le pleurote, sont déjà cultivés en France pour leur valeur culinaire et médicinale. Cependant, il souligne que l’exploitation de ces ressources nécessite une approche respectueuse de l’environnement.



Il souligne le potentiel de la mycosylviculture pour revitaliser les régions rurales en offrant des opportunités économiques. Par exemple, la création de vergers agroforestiers en montagne, un projet qu’il a récemment proposé, pourrait offrir de nouvelles sources de revenus pour les communautés rurales.



Rondet évoque également son travail en Martinique, où il a développé un modèle de cacaoyère agroforestière. En combinant la culture du cacao avec celle des arbres, il a créé un système qui respecte l’écosystème local tout en répondant à la demande...
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2 years ago
1 hour 28 minutes 23 seconds

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #6 – Arthur Lemozy – Agaricus & Explorations Fongiques

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Bienvenue dans le podcast les Mycophiles, le podcast où les professionnels et les experts des champignons nous parlent de leur métier, de leur passion.







Résumé de l’épisode



Dans ce podcast passionnant, Andréas a interviewé Arthur Lemozy, un pionnier Français dans le domaine de la myciculture, la science de la culture des champignons comestibles et médicinaux. Tout au long de la conversation, Arthur a partagé son expérience, son savoir-faire et ses réflexions sur cette discipline unique et émergente.



Arthur, après une carrière dans la gestion de projets, a commencé à se passionner pour la mycologie, la science des champignons. Cela l’a amené à la myciculture, où il s’est concentré sur la production de champignons comestibles et médicinaux. Selon Arthur, c’est un processus délicat qui nécessite de la patience et une connaissance approfondie de la biologie des champignons. C’est une pratique encore relativement méconnue, mais qui suscite un intérêt croissant pour ses bénéfices potentiels en matière de santé et de durabilité.



Arthur a souligné le rôle potentiellement important des champignons dans l’écosystème global. Ils sont des agents décomposeurs clés et contribuent à la régénération de l’environnement en décomposant les déchets organiques et en les transformant en nutriments utiles. Les champignons jouent un rôle primordial dans la permaculture, car ils aident à améliorer la qualité du sol et la biodiversité.



Au cours de la conversation, Arthur a évoqué l’idée d’une « forêt comestible », un concept de permaculture où les champignons jouent un rôle clé. Il a exprimé son souhait de voir se développer des systèmes d’agriculture forestière où les champignons seraient cultivés en symbiose avec d’autres plantes pour créer un écosystème productif et autonome. Arthur a noté que, bien que cela puisse prendre du temps, le résultat serait une source durable de nourriture et de médicaments.



En plus des champignons comestibles, Arthur a également parlé de la culture des champignons médicinaux. Il a expliqué que certains champignons contiennent des principes actifs, comme la crinière de Lion, qui semble avoir des propriétés sur la régénération des neurones. Pour extraire ces molécules, on utilise diverses techniques, comme les extractions à l’alcool, à l’eau, ou au méthanol.



Arthur a également mentionné l’importance de la culture des champignons en laboratoire. Selon lui, c’est une compétence précieuse qui permet non seulement de contrôler le processus de croissance des champignons, mais aussi de mener des recherches et des expérimentations. Il a également abordé la question de l’autosuffisance, suggérant qu’avec les bons outils et la bonne connaissance, tout le monde peut apprendre à cultiver ses propres champignons chez soi.



Arthur a aussi parlé de sa boutique en ligne où il vend divers produits en fonction de ses humeurs et de ses envies de production. De temps en temps, cela peut être du mycélium de champignons comestibles ou médicinaux, d’autres fois des boîtes de pétrie pour ceux qui souhaitent cultiver leurs propres champignons. Arthur est même allé jusqu’à vendre du « blob », une famille de champignons unique en son genre, qui a été largement popularisée par l’astronaute Thomas Pesquet.



Le « blob » est un organisme unicellulaire fascinant qui se déplace et se nourrit de matière organiqu...
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2 years ago
55 minutes 35 seconds

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #5 – Janvier Gorga – Gorga Champignons – Viabilité économique

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Résumé du Podcast



Dans ce passionnant podcast, je discute avec un expert en culture de champignons, Janvier Gorga, un myciculteur, qui partage ses expériences et donne des conseils précieux à ceux qui souhaitent se lancer dans cette agriculture.



Janvier commence par parler de ses débuts, se lançant dans la culture des champignons sans aucune expérience préalable. Il a rapidement réalisé que le champ de la myciculture était plus complexe qu’il ne le pensait, nécessitant des connaissances spécialisées en biologie et en agronomie, une installation adéquate et un investissement financier conséquent.



Il souligne l’importance de comprendre le fonctionnement des champignons et de leur environnement. Cela inclut la nécessité de contrôler l’humidité, la température, la lumière et l’oxygénation. En outre, il faut également comprendre que les champignons ont des besoins spécifiques en fonction de leur stade de croissance, du mycélium (la phase de croissance) aux carpophores (les fruits).



Au-delà des aspects biologiques, le myciculteur aborde également les défis logistiques et économiques de l’exploitation d’une entreprise de myciculture. Il insiste sur l’importance de l’investissement initial nécessaire pour le matériel, dont le coût peut être élevé. Il cite l’exemple d’une machine spécifique nécessaire pour son opération de stérilisation qui a coûté environ 15000 €, et les frais supplémentaires pour les réparations et l’entretien peuvent s’accumuler rapidement.



Dans le même ordre d’idées, il met en lumière l’importance d’avoir une bonne gestion financière et de prendre en compte les coûts cachés associés à la myciculture. Ces coûts peuvent inclure des dépenses imprévues pour des pannes d’équipement, des réparations ou des problèmes de croissance. Il rappelle que ces coûts sont inévitables dans n’importe quelle entreprise et doivent être amortis par la vente des champignons à un prix juste.



En plus des aspects techniques et financiers, le myciculteur souligne également l’importance de la passion et de la résilience dans cette activité. La myciculture peut être une activité exigeante et parfois décourageante, en raison des nombreuses difficultés et erreurs potentielles. Cependant, avec une bonne préparation, une planification minutieuse et un esprit déterminé, il est possible de réussir dans ce domaine.



Il conclut en rappelant que, bien que la myciculture ne soit pas un moyen rapide de s’enrichir, elle peut offrir une vie satisfaisante à ceux qui aiment travailler avec les champignons et sont prêts à investir du temps et des efforts pour apprendre et maîtriser l’art de la myciculture.



Pour ceux qui sont intéressés à le contacter ou à acheter ses champignons, le myciculteur travaille principalement via Instagram et Facebook sous le nom de GORGA Champignons.



En somme, ce podcast offre une perspective précieuse sur la réalité de la myciculture, en mettant l’accent sur l’importance de la connaissance, de la préparation financière et de la passion pour réussir dans ce domaine.
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2 years ago
46 minutes 27 seconds

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #4 : Breizh Bell – Jefferson Le Bian – Ferme à champignon low tech

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Résumé du podcast



Dans ce podcast fascinant, j’ai eu une conversation éclairante avec Jefferson, un expert en myciculture, le processus de culture des champignons comestibles et médicinaux. Au cours de cette discussion, Jefferson a partagé des aperçus précieux sur la complexité et les défis de la myciculture, tout en fournissant des conseils pratiques pour ceux qui sont intéressés par ce domaine.



Le premier point abordé dans ce podcast est la nature délicate de la culture des champignons. Jefferson explique que les champignons sont sensibles et nécessitent des conditions spécifiques pour prospérer, y compris une température et une humidité appropriées. Il souligne l’importance de la stérilisation, une étape essentielle pour prévenir la contamination par des agents pathogènes indésirables. Pour cela, son équipe utilise un stérilisateur spécialement conçu sur mesure.



Ensuite, Jefferson discute de l’importance de l’emplacement et du climat pour la culture des champignons. Il explique que le stérilisateur qu’ils ont conçu a été optimisé pour leur environnement en Bretagne, où les températures sont relativement douces. Cependant, ce même système serait moins adapté à d’autres régions avec une alttitude, et donc une pression différente, comme le Jura en montagne. Il souligne que chaque cultivateur doit concevoir un stérilisateur adapté à son environnement et à ses conditions climatiques spécifiques.



Jefferson parle également des problèmes uniques auxquels ils ont été confrontés en travaillant avec un système en Guadeloupe. Alors que les températures élevées n’étaient pas un problème, ils ont rencontré d’autres problèmes liés aux conditions climatiques spécifiques de la région. Il souligne que les variations climatiques et les températures spécifiques à un lieu peuvent causer de gros problèmes pour la culture de certaines variétés de champignons.



S’adressant à ceux qui envisagent de se lancer dans la myciculture, Jefferson conseille de bien comprendre que la myciculture est une combinaison de microbiologie et de production agricole. Il préconise une préparation minutieuse et recommande d’anticiper plusieurs années avant de se lancer. Jefferson et son équipe ont pris six ans pour se préparer avant de commencer leurs travaux, une période qui a ensuite été suivie de deux ans de travaux supplémentaires. Il met en garde contre les défis qui pourraient survenir pour ceux qui n’ont pas de base technique.



Enfin, Jefferson parle de leur rôle dans l’aide au développement d’autres entreprises de myciculture. Ils offrent des formations et tentent d’aider d’autres entreprises dans leur développement. Il évoque également leur travail de recherche sur la régénération des sols.



Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur leur travail, Jefferson les invite à visiter leur site internet, où ils proposent des tutoriels vidéo sur la conception de brumisateurs et la création de chambres de culture pour la fructification. Ils ont également une présence active sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram, où ils partagent régulièrement des informations sur leurs activités et leurs découvertes.



En somme, ce podcast offre une perspective approfondie sur la myciculture,
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2 years ago
45 minutes 32 seconds

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #3 : Fanny Meytraud – Microbiologiste à Sanodev – La stérilisation au micro-ondes

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Résumé du podcast



Dans ce podcast captivant, l’hôte a discuté avec Fanny Negré de Sanodev, une société spécialisée dans la désinfection physique. Leur conversation a largement tourné autour de l’application de cette technologie dans la myciculture, la culture des champignons comestibles et médicinaux.



Au début de la discussion, Fanny a expliqué le principe de la désinfection par micro-ondes, en mettant en évidence comment cette technologie utilise l’énergie thermique pour éliminer les micro-organismes indésirables. Elle a souligné que cette méthode est très efficace pour la stérilisation des substrats utilisés dans la myciculture, car elle ne nécessite pas de produits chimiques et réduit la consommation d’énergie.



Fanny a présenté la Wavebox, une machine développée par Sanodev qui utilise la technologie des micro-ondes pour la désinfection. Elle a expliqué que la Wavebox peut stériliser les substrats en seulement 30 minutes, ce qui est nettement plus rapide que les méthodes traditionnelles de stérilisation à la vapeur qui peuvent prendre jusqu’à 24 heures. Fanny a également souligné que la Wavebox est capable de traiter une grande variété de substrats, des pailles de céréales au marc de café, ce qui la rend très polyvalente.



Concernant le coût de la Wavebox, Fanny a révélé que le prix d’une machine de 100 litres s’élève à environ 16 000 à 16 500 euros lorsqu’elle est fabriquée à l’unité. Cependant, elle a souligné que ce coût peut être significativement réduit si plusieurs machines sont fabriquées à la fois, avec un prix de vente potentiellement aussi bas que 10 000 euros pour une production de quinze machines.



Fanny a également abordé le thème de la durabilité, affirmant que la Wavebox est complètement décarbonée, ce qui peut rendre son achat plus attractif pour ceux qui cherchent à investir dans des outils respectueux de l’environnement. Elle a suggéré que cette caractéristique pourrait rendre les acheteurs éligibles à des aides publiques ou à des financements axés sur la décarbonation.



En plus de la Wavebox, Fanny a introduit deux autres dispositifs de Sanodev qui pourraient être utiles pour les myciculteurs. L’un est la LP Box, qui utilise soit la lumière pulsée, soit les UV continus pour la désinfection. L’autre est l’UVR Spot, un dispositif qui combine la filtration de l’air et le traitement de surface par UV. Ce dernier pourrait être particulièrement utile dans les chambres de culture, permettant la désinfection des surfaces et l’assainissement de l’air en l’absence de personnel.



Fanny a encouragé les auditeurs intéressés à contacter Sanodev pour plus d’informations sur leurs produits. Elle a également promis de partager les résultats de leurs recherches en cours sur l’élargissement de l’application de la désinfection par micro-ondes à d’autres substrats, tels que les graines.



En somme, ce podcast a offert un aperçu fascinant de la manière dont la technologie moderne, en particulier la désinfection par micro-ondes, peut être utilisée pour améliorer et rendre plus efficace la myciculture. Les machines de Sanodev, comme la Wavebox, la LP Box et l’UVR Spot,
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2 years ago
45 minutes 8 seconds

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #2 : Jérôme Legros – Récolteur / Agriculteur / Chercheur mycologue

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https://cultiver-les-champignons.com/les-mycophiles-2-jerome-legros-recolteur-agriculteur-chercheur-mycologue2/




Résumé du Podcast



Dans ce podcast fascinant, Jérôme Legros, un expert en mycologie, partage ses connaissances approfondies sur la culture des champignons, un domaine connu sous le nom de myciculture.



Jérôme commence par expliquer la complexité de la classification des champignons. Il met en lumière que les champignons sont un règne à part entière, avec une diversité incroyable d’espèces, certaines bénéfiques, d’autres toxiques ou mortelles. Il insiste sur l’importance d’une identification précise des champignons, car une mauvaise détermination peut avoir des conséquences dangereuses.



Il explique ensuite que la myciculture, bien qu’elle puisse sembler simple de prime abord, est en réalité un processus complexe qui nécessite une connaissance approfondie des conditions de croissance spécifiques de chaque espèce. Les cultivateurs doivent tenir compte des facteurs tels que l’humidité, la température, la lumière et le substrat pour assurer une croissance optimale.



Jérôme souligne aussi l’importance des champignons dans l’écosystème, notamment dans la décomposition de la matière organique et la régénération du sol. Il parle de l’importance de la symbiose mycorhizienne, une association entre les plantes et les champignons, pour la santé du sol et des plantes.



Il évoque également le rôle des champignons dans la médecine traditionnelle et moderne. Il explique que de nombreuses espèces de champignons ont des propriétés médicinales et peuvent être utilisées pour traiter diverses maladies. Cependant, il met en garde contre l’automedication avec des champignons, étant donné la complexité de leur identification et le risque d’effets secondaires.



Jérôme recommande plusieurs livres pour ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances en mycologie. Parmi ces ouvrages, on trouve « Champignons de France et d’Europe » de Régis Courtecuisse et Bernard Duhem, et « La Symbiose Mycorhizienne » de Jean Garbaye, qui explique l’importance de l’interaction entre les plantes et les champignons.



Il encourage également les auditeurs à s’impliquer dans des associations écologiques locales, et à participer à des sorties de mycologie organisées par ces groupes. Ces activités peuvent aider à développer une meilleure compréhension des champignons et de leur rôle dans l’environnement.



Jérôme insiste sur l’importance d’une approche respectueuse et équilibrée de la cueillette des champignons. Il rappelle que la surexploitation peut nuire aux populations de champignons et à l’écosystème dans son ensemble. Il souligne également l’importance de l’éducation et de la formation continue pour éviter les accidents liés à la consommation de champignons mal identifiés.



En somme, ce podcast offre une exploration fascinante de la myciculture, mettant en lumière les complexités, les défis et les opportunités de ce domaine. Que vous soyez un mycologue en herbe ou un cultivateur expérimenté, les conseils de Jérôme Legros vous fourniront des informations précieuses pour poursuivre votre voyage dans ...
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3 years ago
57 minutes 4 seconds

Les Mycophiles
[Podcast] Les Mycophiles #1 : Quentin Gobert – La Mycosphère

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Aujourd’hui, une interview de Quentin Gobert, myciculteur et fondateur de La Mycosphère, une champignonnière bio en Belgique.









Liens:




* La boutique de Quentin de la Mycophère (10% avec le code MYCICULTEUR)



* L’Instagram de la Mycophère




Quentin de la Mycophère devant ces containers frigorifiques.



Transcription du texte pour ceux qui préfère Lire !



Andréas



Alors est-ce que tu peux te présenter, genre présenter qu’est-ce que t’as fait comme formation et aussi présenter ton entreprise La Mycosphère?



Quentin



Donc moi c’est Quentin et donc j’ai fondé « La Mycosphère » il y a environ 5 ans maintenant et la mycosphère c’est une champignonnière, donc une production de champignons, hmm, en bio, en agriculture biologique. Et donc je produis des champignons frais pour les marchés, les magasins et les restaurants avant le COVID (plus maintenant), voilà.



Andréas



Ok et juste les restaurants ça présentait quels parts de ce que tu vendais à peu près ?



Quentin



Avant le COVID, et à un moment, ça représentait entre 30 et 40% de mon chiffre d’affaires.



Andréas



Ah oui quand même…



Quentin



Ouais c’est ça, c’était un peu dur au tout début, enfin, du premier confinement mais .. et puis voilà, j’ai trouvé d’autres clients parce que pas mal de gens se sont retournés plus vers les producteurs locaux, et donc au final je m’en suis pas sorti par rapport à d’autres.



Andréas 



OK, d’accord… et du coup t’a fait une formation en rapport avec les champignons, tu t’es lancé en autodidacte?



Quentin



En fait à la base moi j’ai une formation en sociologie et anthropologie. J’ai fait un bachelier là-dedans. Et puis je n’ai pas fait de master parce que j’aspirais à quelque chose de plus concret, à travailler avec mes mains. Et donc j’ai continué avec une formation dans le maraîchage de 1 an et puis j’ai travaillé comme maraîcher pendant 1 an dans une association qui réinsérait des personnes par le maraîchage et donc c’est marrant , ça se rapproche un peu de toi, de ton expérience comme on parlait juste avant. On cultivait un peu de champignons en achetant des ballots de paille déjà tous faits, on faisait quelques expériences là-bas, à l’association et moi j’avais quand même cette curiosité de comprendre comment ça se faisait parce qu’on achetait des ballots qui étaient déjà tous faits mais je me disais qu’il y a sûrement moyen de les faire soi-même, de les reproduire . Et c’était pas de tout connu par les maraîchers, quand j’en parlais avec d’autres maraîchers ils me disaient « ah non ce n’est pas possible » et tout.
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4 years ago
27 minutes 50 seconds

Les Mycophiles
Épisode 1: Le mycélium: les sources de la vie
Le podcast " Fantastique Champignon" est inspiré et traduit du livre "Fantastic Fungi" édité par le célèbre mycologue, Paul Stamets, avec la contribution d'expert mondialement reconnus dans les domaines de la mycologie.
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4 years ago
12 minutes 13 seconds

Les Mycophiles
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