
Dans ce premier murmure, je vous invite à une métaphore simple et profonde : celle des anneaux d’un arbre.
Comme le bois porte les marques des saisons – anneaux larges, étroits, cicatrices –, notre corps conserve les empreintes invisibles de notre histoire. Rien ne s’efface. Tout reste inscrit.
Certaines traces affleurent, d’autres demeurent voilées par le déni ou le silence. Voir, c’est déjà reconnaître.
Cet épisode est une porte d’entrée dans la mémoire cellulaire : une invitation à accueillir les strates déposées en vous, à écouter leurs reliefs, leurs aspérités, et peut-être à transformer peu à peu le regard que vous portez sur votre histoire.