
Agression sexuelle : survivre quand on m’a volé mon corps
Ce n’était pas une histoire d’amour. Ce n’était pas un malentendu. Ce n’était pas « un jeu qui a dégénéré ». C’était une agression sexuelle.
Une nuit, un salon sombre, un non répété qui n’a pas été entendu.
Dans cet épisode, je raconte ce moment où tout a basculé, où mon corps m’a échappé, où ma voix n’a plus suffi à me défendre. Je parle de ce que vivent tant de victimes : la paralysie, la sidération, le choc, le silence, la honte qui colle à la peau, et cette culpabilité vicieuse qui vous ronge de l’intérieur.
Je n’ai pas crié. Je n’ai pas frappé. Et pendant longtemps, j’ai cru que c’était de ma faute. Mais aujourd’hui je le dis : rien ne justifie un acte imposé. Le consentement n’est pas une suggestion.
Partage d’expérience, vérité crue et reconstruction : cet épisode est une main tendue à celles et ceux qui ont vécu l’injustice de l’agression et le poids du silence. Parce qu’on ne guérit pas en se taisant. On commence à guérir en se libérant.