
Le harcèlement commence souvent sans raison, mais ses traces, elles, durent toute une vie.
Dans cet épisode intime et universel, je reviens sur les blessures invisibles : celles qu’on reçoit dans la cour d’école, au détour d’un rire, d’un mot, d’un regard.
Et sur celles qu’on s’inflige, plus tard, pour tenter de reprendre le contrôle.
À travers mon histoire, c’est une voix qui se relève, une parole qui s’ouvre — pour tous ceux et celles qui ont déjà eu honte d’exister, peur de parler, ou envie de disparaître.
Parce que le silence tue, mais la parole, elle, soigne.