
Réélu en janvier 2025, Donald Trump a inauguré un second mandat marqué par un durcissement de la doctrine America First. Pour l’Afrique, ce choix se traduit par un désengagement clair des instruments traditionnels d’aide – USAID, PEPFAR, initiatives climatiques – au profit d’une diplomatie strictement transactionnelle, recentrée sur les intérêts commerciaux et sécuritaires immédiats.
Dans cet épisode, Franklin Nossiter, chercheur au sein du programme Sahel de l’International Crisis Group, analyse les conséquences de ce tournant :
recul du soutien institutionnel américain,
ambiguïtés sur l’avenir d’Africom,
réaffirmation des priorités bilatérales dans quelques États jugés stratégiques,
et opportunités accrues pour la Chine, la Russie ou la Turquie.
Le Sahel, zone fragile et hautement disputée, devient ainsi un terrain d’expérimentation de la nouvelle approche américaine et un révélateur des recompositions d’influence en cours sur le continent.