
L’absentéisme maladie reste élevé en France et pèse sur la performance.
Les arrêts ont atteint en 2024 un niveau moyen de 23,3 jours par salarié, avec une progression notable des motifs psychosociaux.
Les jeunes actifs sont particulièrement concernés, ce qui met sous pression les équipes RH et les managers. Dans ce contexte, l’IA générative n’est pas une baguette magique, mais elle permet de passer d’un suivi comptable à un pilotage actif.
Concrètement, elle agrège des données éparses − absences, horaires, congés, tickets, verbatims d’enquêtes − pour donner une vue claire par équipe et par poste.
Couplée à des modèles prédictifs, elle anticipe des pics d’absences à 1-4 semaines, ce qui aide à préparer les plannings et les relais. Surtout, la génération de recommandations rend l’analytique actionnable : scripts d’entretien, checklists de prévention, plans de retour au travail, synthèses pour les réunions d’équipe. Les assistants RH automatisent la mécanique − rappel des règles, justificatifs, intégration SIRH − et libèrent du temps pour l’accompagnement humain.
La réussite tient à quatre principes.
1- Gouvernance et conformité d’abord : base légale, minimisation des données, AIPD, information transparente, interdiction stricte de toute reconnaissance des émotions au travail.
2- Qualité des données : fiabilité des historiques, pseudonymisation, contrôle d’accès, revue des prompts et des sorties.
3- Explicabilité : indicateurs, seuils d’alerte raisonnés, validation humaine avant toute décision individuelle.
4- Adoption managériale : former les managers, cadrer l’usage des assistants, suivre l’impact réel sur le terrain.
Une feuille de route courte rend l’approche pragmatique. En trois mois, on peut cadrer les objectifs et la conformité, mettre en place un pipeline de données de base, livrer un tableau de bord absentéisme, un modèle de prévision à court terme, un thermomètre social sur verbatims, puis piloter deux directions en conditions réelles. La suite consiste à déployer par vagues, renforcer la prévention et ajuster les pratiques.
Les gains attendus ne sont pas que budgétaires. On parle de continuité de service, de réduction des irritants, d’un engagement mieux entretenu par des mesures ciblées. L’IA générative aide surtout à ritualiser des gestes managériaux de qualité − écoute, clarté, anticipation − au lieu de courir après les urgences. La technologie ne remplace pas l’attention portée aux personnes, elle structure cette attention et l’outille au quotidien.
Généré avec l’aide de l’IA générative