
L’IA générative s’installe dans les pratiques de travail. Le vrai sujet n’est pas la technologie. C’est la conformité, la clarté des rôles et la qualité du jugement humain.
Trois constats. Les usages se diffusent plus vite que les règles internes. Les obligations européennes et nationales se durcissent. La confiance se construit avec des preuves simples : information, traçabilité, relecture. Les angles morts typiques sont toujours les mêmes. Dans la stratégie de talents, on demande des “compétences IA” mal définies et on oublie de séparer production et jugement. Dans le recrutement, on sous-informe candidats et managers, et on laisse des fonctions interdites actives. Dans la formation, on apprend à générer, rarement à vérifier. Dans l’organisation, on glisse vers la surveillance au nom de la productivité. Dans le management, on cite l’IA comme argument d’autorité au lieu d’expliquer les décisions.
La méthode tient en quatre étapes. Cartographier les usages réels. Encadrer avec trois artefacts : charte d’usage, registre des traitements, revue humaine obligatoire. Outiller avec un coffre de prompts validés, des mentions standard et des circuits de validation courts. Mesurer avec quelques indicateurs stables et des audits trimestriels. Côté recommandations, cinq actions en moins de trois mois suffisent à sécuriser l’essentiel : publier la charte et les mentions, couper toute analyse d’émotions, dresser le registre, former les managers à la vérification, cadrer trois cas d’usage utiles et mesurables. Sur six à douze mois, il faut installer un comité IA RH, renforcer les clauses fournisseurs, étendre la formation et instituer un audit périodique. Les indicateurs à suivre sont simples : part d’usages déclarés, délai de relecture, incidents corrigés, formation complétée, fonctions interdites désactivées.
Le plan d’action pour décideurs non techniques est linéaire. Nommer un sponsor et un pilote RH. Lister les usages en deux semaines. Arrêter les fonctions interdites. Publier charte et mentions. Sélectionner trois cas d’usage et mesurer. Former les managers à la traçabilité et au contrôle. Réviser les contrats fournisseurs sur les données, les sous-traitants, la réversibilité. Mesurer chaque mois cinq indicateurs. Les ressources restent modestes si l’on structure l’existant. L’IA propose. L’humain décide. La conformité n’est pas une couche de vernis.
C’est une méthode de travail qui rend les décisions lisibles et défendables, sans jargon, sans promesse vague.
Généré avec l’aide de l’IA générative