L’infolettre fait son grand retour ces dernières années. Au Québec comme ailleurs, les médias en proposent de nombreuses, sur toutes sortes de sujets, gratuitement; des infolettres qui vont souvent au-delà de la simple liste des derniers articles publiés.
Certaines publications en ligne, comme Infobref au Québec, sont même conçues être transmises par courriel. Et grâce à des plateformes comme Substack, qui offre une solution simple pour convertir des lecteurs en abonnés payants, des auteurs d’infolettres tirent un revenu de leur travail.
Pourquoi l’infolettre connaît-elle un regain de popularité? Quelles sont les bonnes pratiques dans la création d’une infolettre? Comment sortir du lot?
J’en discute avec Marc-André Sabourin, chef de bureau Affaires et économie à L’actualité et responsable de l’infolettre Dollars et Cents, qui compte plus de 35 000 abonnés.
Le balado Le métier d’informer est une initiative de Projet J, l’Observatoire numérique du journalisme.
LES HYPERLIENS
Dans cet épisode, on célèbre un anniversaire : le 21 novembre 1978, soit il y a 45 ans, apparaissait dans le paysage médiatique québécois l’Agence Science-Presse.
L’organisation sans but lucratif, dont la mission originale était d’alimenter les médias d’ici en information scientifique et technologique, a bien changé depuis l’arrivée du numérique et des médias sociaux, et l’épidémie de désinformation.
On parle donc du passé, du présent et de l’avenir de cette petite agence à la grande mission en compagnie de Pascal Lapointe, rédacteur en chef de l’Agence Science-Presse depuis 1996, et Ève Beaudin, journaliste scientifique à l’Agence Science-Presse et responsable de l’initiative Détecteur de rumeurs.
Pour ce premier épisode après la pause estivale, on a eu envie de prendre des nouvelles de la presse régionale en invitant celle qui est, depuis février dernier, la nouvelle directrice générale de la Coopérative nationale de l’information indépendante, la CN2i.
Cette coopérative de presse publie les six anciens quotidiens régionaux de Gesca, qui furent un temps rassemblés sous le chapeau du Groupe Capitales Médias avant la faillite de l’entreprise en 2019; des médias qui jouent un rôle central dans les centres urbains hors de la métropole.
Pour parler des défis qu’auront à relever les journaux de la CN2i, qui abandonneront le papier à la fin de 2023, Le métier d’informer reçoit Geneviève Rossier.
Dans cet épisode, je m’entretiens avec Chloé Sondervorst, réalisatrice à la radio de Radio-Canada, pour discuter de l’utilisation de l’IA en information.
Comment les médias ont-ils commencé à explorer le potentiel de l’IA générative et comment l’IA risque-t-elle de bouleverser les façons de produire l’information au cours les prochaines années, pour le meilleur et pour le pire?
DANS LE MÊME ORDRE D’IDÉES...
Pour en savoir plus les façons dont les grands médias couvrent les développements de l’intelligence artificielle, Chloé a participé le 17 avril 2023 à un panel sur la question. L’enregistrement de cette discussion est ici : https://www.concordia.ca/cuevents/offices/provost/fourth-space/programming/2023/04/17/training-the-news.html
Dans cet épisode, on s’intéresse aux médias hyperlocaux en général et à un média hyperlocal en particulier: le Journal des voisins (JdV).
Depuis 2012, le JdV s’adresse aux citoyens et citoyennes de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville. Six fois par année, cette publication imprimée indépendante est distribuée à 44 000 exemplaires.
Ce succès est d’autant plus étonnant qu’au moment de son lancement, les hebdos locaux du Québec traversaient -et traversent encore- une vraie crise. Le Centre d’études sur les médias souligne que le tiers de hebdos locaux ont disparu entre 2015 et 2020.
La situation est encore plus critique à Montréal, alors que les hebdos locaux subissent la concurrence des nombreux autres médias de la métropole, notamment.
Comment le JdV arrive-t-il à tirer son épingle du jeu dans un tel contexte, et même à imaginer augmenter son tirage? On en discute avec son éditeur, Simon Van Vliet, et avec l’actuel rédacteur en chef du journal, qui a une longue feuille de route en matière de médias hyperlocaux, Stéphane Desjardins.
Dans cet épisode un peu spécial, Steve Proulx s’entretient avec la journaliste Alexandra Szacka. Cette grande dame du journalisme a parcouru le monde pendant quatre décennies pour témoigner de l'histoire en cours d'écriture, de la répression de manifestants pro-démocratie sur la place Tian'anmen à Pékin, en 1989, à la guerre en Afghanistan. Elle revient sur son parcours unique et inspirant dans un livre, Je ferai le tour du monde (éditions du Boréal).
Au cours de cette heure, elle partage son expérience de journaliste et de femme dans ce métier, ainsi que sa vision de l’éthique journalistique et de la pratique du journalisme international.
Une part importante de la couverture de l’actualité au Québec est consacrée aux faits divers. Une tragédie entraîne souvent un véritable cirque médiatique : tous les médias sont sur place, on veut tout savoir du suspect, on retrouve les proches des victimes… Les voisins avaient-ils des soupçons ?
Les médias américains ont une expression : « If it bleeds, it leads » (Si ça saigne, ça fait les manchettes). Aussi, quand il est question de faits divers, la tentation au sensationnalisme n’est jamais bien loin. Les journalistes qui couvrent les faits divers ont néanmoins une certaine responsabilité sociale : comment couvrir des drames humains sans en faire un spectacle ? Comment parler d’un tireur fou sans susciter des vocations ?
Ce sont des questions qu’on a eu envie d’aborder avec deux journalistes qui couvrent les affaires criminelles et les faits divers : Mayssa Ferah, journaliste aux actualités générales à La Presse depuis 3 ans, et Marie-Michelle Lauzon, journaliste spécialisée en affaires policières à Noovo Info.
Depuis quelques années, Thomas Gerbet fait partie de l’équipe de « journalisme d’impact » de Radio-Canada.
Le déversement de milliards de litres d’eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent en 2015, c’est son scoop. L’histoire du lanceur d’alerte Louis Robert, agronome au MAPAQ, c’est aussi son histoire. La fonderie Horne, l’autodafé de 5000 livres en Ontario et le rôle du cabinet-conseil McKinsey dans les arcanes de l’appareil gouvernemental : toutes ces histoires, révélées par notre invité, ont fait couler beaucoup d’encre. Mais, est-ce que ça change le monde, un scoop?
Une entrevue avec Thomas Gerbet.