TAAF. Quatre lettres derrière lesquelles se cache un monde, ou plutôt des mondes. Des bouts du monde.
TAAF, ça veut dire Terres australes et antarctiques françaises. Des archipels français éparpillés dans les mers du Sud, entre les 40èmes rugissants et les 50èmes hurlants. Vous ne savez peut-être pas situer leur latitude, mais vous avez sûrement déjà entendu leurs noms qui respirent le mythe des grandes explorations maritimes, les odyssées épiques des conquêtes océaniennes. Terre Adélie, Kerguelen, Crozet, Amsterdam, Saint-Paul…Sur ces territoires inhabités, des bases scientifiques ont été installées. Des laboratoires à ciel ouvert pour étudier et protéger une biodiversité terrestre et marine uniques au monde. Et encore préservées des dégradations humaines et industrielles.
Mais voilà, pour comprendre et atteindre la légende de ces îles subantarctiques, pas d’autre moyen de transport que le bateau. Alors en fin d’année dernière, nous avons pris la mer. Pendant des semaines, à bord du navire ravitailleur Le Marion Dufresne, nous avons navigué aux côtés de femmes et d’hommes liés aux TAAF par leur histoire familiale, leurs recherches historiques et universitaires, leur passion maritime.
TAAF. Quatre lettres derrière lesquelles se cache un monde, ou plutôt des mondes. Des bouts du monde.
TAAF, ça veut dire Terres australes et antarctiques françaises. Des archipels français éparpillés dans les mers du Sud, entre les 40èmes rugissants et les 50èmes hurlants. Vous ne savez peut-être pas situer leur latitude, mais vous avez sûrement déjà entendu leurs noms qui respirent le mythe des grandes explorations maritimes, les odyssées épiques des conquêtes océaniennes. Terre Adélie, Kerguelen, Crozet, Amsterdam, Saint-Paul…Sur ces territoires inhabités, des bases scientifiques ont été installées. Des laboratoires à ciel ouvert pour étudier et protéger une biodiversité terrestre et marine uniques au monde. Et encore préservées des dégradations humaines et industrielles.
Mais voilà, pour comprendre et atteindre la légende de ces îles subantarctiques, pas d’autre moyen de transport que le bateau. Alors en fin d’année dernière, nous avons pris la mer. Pendant des semaines, à bord du navire ravitailleur Le Marion Dufresne, nous avons navigué aux côtés de femmes et d’hommes liés aux TAAF par leur histoire familiale, leurs recherches historiques et universitaires, leur passion maritime.
Dans les eaux tumultueuses des îles Crozet, un drame silencieux s’installe. La voix d’un cétacé majestueux se fait de plus en plus rare. Depuis plusieurs années, la population d’une prédatrice emblématique, l’orque, connaît un déclin inquiétant. Que se passe-t-il ?
Christophe Guinet, directeur de recherche au CNRS au Centre d’Études Biologiques de Chizé, nous éclaire avec passion sur les causes et les enjeux de cette disparition tragique, qui se joue au-delà des frontières de la réserve naturelle nationale des Terres australes et antarctiques françaises.
Une interview réalisée par la chargée de sensibilisation à l'environnement des Terres australes et antarctiques françaises, Pauline Salvatico.