
Et au fur et à mesure que la nuit avance, la peau s’assombrit. Et je travaille sans m’arrêter, et l’ivresse s’exhale dans cette marche incessante. Il faut bien transpirer, il faut bien suer à grosses gouttes tout l’esprit du vin - à l’horizon, le soleil rouge-orangé semble se coucher mais ne disparaît jamais - la chaleur est encore assassine.
Et le rêve machinal ne prend fin qu’avec mon réveil, où je sens sous mes yeux les cernes de l’alcool.