Vous vous êtes surement posé la question, on vous répond en 2 minutes chrono!
Une émission présentée par Philippe Dalgues
Vous vous êtes surement posé la question, on vous répond en 2 minutes chrono!
Une émission présentée par Philippe Dalgues

Aujourd'hui, on lève le voile sur une formule qu’on lâche souvent... surtout en sortant d’un bon resto : "L’addition est salée."
Quand on parle d’une addition salée, on pense tout de suite à une facture un peu douloureuse, un prix qui fait tousser. Mais attention spoiler : cette expression n’a rien à voir avec le goût du sel !
En deux minutes chrono, on vous embarque pour un petit voyage dans le temps.
Direction le XVIe siècle. À cette époque, un ingrédient de base valait de l’or : le sel. Et pour cause : au-delà de relever les plats, il servait surtout à conserver les aliments — eh oui, pas de frigo à l’époque !
Mais ce précieux cristal était lourdement taxé. Son nom ? La gabelle. Une taxe inégalitaire et exorbitante, qui frappait plus fort certaines régions que d’autres. Pendant que les Bretons ou les Corses en étaient exemptés, les habitants d’Île-de-France, de Normandie ou du Berry, eux, devaient sortir la bourse : chez eux, le sel, c’était carrément de l’or blanc.
La gabelle disparaît en 1790, mais l’idée reste : quand quelque chose coûte cher, c’est salé.
Alors, la prochaine fois que vous trouvez l’addition un peu trop corsée, pensez à ça : au moins, vous ne payez plus la taxe sur le sel !
Une émission proposée par Philippe Dalgues