La couleur des mots est une mosaïque de récits et de parcours réussis, malgré les différences et la diversité des identités. "Malgré ? Ou
plutôt grâce !", nous affirment celles et ceux qui témoignent de leur parcours. Des itinéraires au sein de la société française qui doivent beaucoup à leur appropriation de la langue et à l'usage des mots qui les ont accompagnés. Une France à l’identité multiple et à laquelle toutes et tous sont viscéralement, chacun et chacune à leur manière, attachés.
Cette première série de portraits sensibles rend compte du foisonnement bien réel d'énergies, d'histoires et de vécus qui font la richesse de notre société, et qui contribuent à l'imaginaire du monde de demain.
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La couleur des mots est une mosaïque de récits et de parcours réussis, malgré les différences et la diversité des identités. "Malgré ? Ou
plutôt grâce !", nous affirment celles et ceux qui témoignent de leur parcours. Des itinéraires au sein de la société française qui doivent beaucoup à leur appropriation de la langue et à l'usage des mots qui les ont accompagnés. Une France à l’identité multiple et à laquelle toutes et tous sont viscéralement, chacun et chacune à leur manière, attachés.
Cette première série de portraits sensibles rend compte du foisonnement bien réel d'énergies, d'histoires et de vécus qui font la richesse de notre société, et qui contribuent à l'imaginaire du monde de demain.
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Anna Moï est une sauvage ! Elle sourit lorsqu’elle révèle l’origine du pseudonyme d’écrivaine qu’elle choisît pour exister dans le monde de la littérature francophone ou plus précisément dans « la littérature monde ». Moï signifie sauvage en vietnamien. Et c’est ainsi que les colons français désignaient les 54 ethnies composant les 3 provinces de l’ancienne Indochine lorsqu’ils l’occupaient.
Née à Saïgon en 1955, Anna Moï fuit son pays en 1972. Elle choisit Paris comme destination. Polyglotte, elle parle plus de 8 langues couramment, c’est en français qu’elle écrit toute son œuvre et affirme « Je n’écris pas avec la langue des colons mais avec celle de Chateaubriand. » Pour comprendre son rapport au français et à la francophonie, on évoque son essai Esperanto, desesperanto, qui fit couler beaucoup d’encre lors de sa sortie. Son sous-titre est évocateur : la francophonie sans les Français. Sans aucun égard aux termes d’identité et de nationalité, Anna Moï ne prétend appartenir nulle part qu’à l’écriture.
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