La couleur des mots est une mosaïque de récits et de parcours réussis, malgré les différences et la diversité des identités. "Malgré ? Ou
plutôt grâce !", nous affirment celles et ceux qui témoignent de leur parcours. Des itinéraires au sein de la société française qui doivent beaucoup à leur appropriation de la langue et à l'usage des mots qui les ont accompagnés. Une France à l’identité multiple et à laquelle toutes et tous sont viscéralement, chacun et chacune à leur manière, attachés.
Cette première série de portraits sensibles rend compte du foisonnement bien réel d'énergies, d'histoires et de vécus qui font la richesse de notre société, et qui contribuent à l'imaginaire du monde de demain.
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La couleur des mots est une mosaïque de récits et de parcours réussis, malgré les différences et la diversité des identités. "Malgré ? Ou
plutôt grâce !", nous affirment celles et ceux qui témoignent de leur parcours. Des itinéraires au sein de la société française qui doivent beaucoup à leur appropriation de la langue et à l'usage des mots qui les ont accompagnés. Une France à l’identité multiple et à laquelle toutes et tous sont viscéralement, chacun et chacune à leur manière, attachés.
Cette première série de portraits sensibles rend compte du foisonnement bien réel d'énergies, d'histoires et de vécus qui font la richesse de notre société, et qui contribuent à l'imaginaire du monde de demain.
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Mahir Guven, à 36 ans, cumule dans son parcours plusieurs expériences fortes. Après sa participation à l’une des plus belles aventures de presse indépendante de ces dernières années avec l’hebdomadaire Le 1, dont il fut le directeur exécutif, mais aussi la revue littéraire AMERICA, il s’empare de l'écriture en 2017 et devient romancier. Côté plume, son deuxième roman très remarqué Les Innocents arrive quatre ans après Grand frère, couronné par le prix Goncourt du premier roman en 2018, le prix de la Francophonie et traduit en 15 langues.
Ce nouveau roman sensible et généreux raconte beaucoup de l’enfance de ce fils d'émigré, turc du côté de sa mère et kurde de celui de son père, tous deux réfugiés en France au début des années 80.
Celui qui naquit ici et grandit, apatride, dans une banlieue sans souci de la ville de Nantes se souvient de ce que fut le début d’un parcours qui doit beaucoup à la bienveillance de ses voisins, issus de cette France invisible qui échappe aux radars de l’actualité sauf quand les ronds-points jaunissent d’une colère sourde devenue incontrôlable.
Cet entretien fut accordé en toute simplicité sur le coin de la table de cuisine de son appartement du 13ème arrondissement parisien, alors qu’il venait de terminer la lecture du nouveau manuscrit d’un des auteurs du label littéraire consacré aux premiers romans chez Jean-Claude Lattès, imaginé en 2020 pour secouer le landerneau germanopratin et joliment baptisé “la Grenade”…
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