La question de la reconnaissance de la personnalité juridique au profit de la nature bouleverse les fondements du droit de l'environnement depuis maintenant quelques décennies. Elle a même conquis les sphères législative, doctrinale et jurisprudentielle de plusieurs systèmes juridiques. Cet engouement est aussi reflété dans les rapports du GIEC et de l’IPBES, puis porté par le militantisme des ONG. Cependant, tandis que certains affirment que la protection de la nature doit passer entre autres par un cataclysme juridique, d’autres restent résolument attachés à une vision anthropocentrée de l’utilisation des instruments juridiques. Il devient alors intéressant de porter un regard critique sur cette situation en mettant en perspective les différentes problématiques soulevées par cet octroi de la personnalité juridique à la nature, cette dernière étant intimement liée à l’évolution des droits fondamentaux des peuples autochtones et à l’instauration d’une gouvernance environnementale gage de la survie identitaire et culturelle de ceux-ci. C'est dans un dialogue construit que nos invité.e.s et co-animateur.rice.s Jean-Pierre et Gabrielle présentent les tendances internationale et locale canado-québécoise de la controverse.
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La question de la reconnaissance de la personnalité juridique au profit de la nature bouleverse les fondements du droit de l'environnement depuis maintenant quelques décennies. Elle a même conquis les sphères législative, doctrinale et jurisprudentielle de plusieurs systèmes juridiques. Cet engouement est aussi reflété dans les rapports du GIEC et de l’IPBES, puis porté par le militantisme des ONG. Cependant, tandis que certains affirment que la protection de la nature doit passer entre autres par un cataclysme juridique, d’autres restent résolument attachés à une vision anthropocentrée de l’utilisation des instruments juridiques. Il devient alors intéressant de porter un regard critique sur cette situation en mettant en perspective les différentes problématiques soulevées par cet octroi de la personnalité juridique à la nature, cette dernière étant intimement liée à l’évolution des droits fondamentaux des peuples autochtones et à l’instauration d’une gouvernance environnementale gage de la survie identitaire et culturelle de ceux-ci. C'est dans un dialogue construit que nos invité.e.s et co-animateur.rice.s Jean-Pierre et Gabrielle présentent les tendances internationale et locale canado-québécoise de la controverse.
S2E2 – Démystifier les enjeux à la lumière de la théorie critique de la race
Jasons critique - LRCD
18 minutes 35 seconds
3 years ago
S2E2 – Démystifier les enjeux à la lumière de la théorie critique de la race
Pour le Mois de l’Histoire des Noir.es, le Laboratoire s’est penché sur la théorie critique de la race, un courant de pensée académique encore peu connu au Canada. Le Laboratoire a eu la chance d’accueillir nul autre que Joshua Sealy-Harrington pour comprendre comment les relations raciales jouent un rôle dans le système d’éducation. Pourquoi les personnes noires sont sous-représentées? Pourquoi la théorie critique de la race est si peu enseignée? À travers un échange rafraichissant, le professeur Sealy-Harrington nous fait part de sa vision et de ses espoirs pour l’avenir.
Jasons critique - LRCD
La question de la reconnaissance de la personnalité juridique au profit de la nature bouleverse les fondements du droit de l'environnement depuis maintenant quelques décennies. Elle a même conquis les sphères législative, doctrinale et jurisprudentielle de plusieurs systèmes juridiques. Cet engouement est aussi reflété dans les rapports du GIEC et de l’IPBES, puis porté par le militantisme des ONG. Cependant, tandis que certains affirment que la protection de la nature doit passer entre autres par un cataclysme juridique, d’autres restent résolument attachés à une vision anthropocentrée de l’utilisation des instruments juridiques. Il devient alors intéressant de porter un regard critique sur cette situation en mettant en perspective les différentes problématiques soulevées par cet octroi de la personnalité juridique à la nature, cette dernière étant intimement liée à l’évolution des droits fondamentaux des peuples autochtones et à l’instauration d’une gouvernance environnementale gage de la survie identitaire et culturelle de ceux-ci. C'est dans un dialogue construit que nos invité.e.s et co-animateur.rice.s Jean-Pierre et Gabrielle présentent les tendances internationale et locale canado-québécoise de la controverse.