La question de la reconnaissance de la personnalité juridique au profit de la nature bouleverse les fondements du droit de l'environnement depuis maintenant quelques décennies. Elle a même conquis les sphères législative, doctrinale et jurisprudentielle de plusieurs systèmes juridiques. Cet engouement est aussi reflété dans les rapports du GIEC et de l’IPBES, puis porté par le militantisme des ONG. Cependant, tandis que certains affirment que la protection de la nature doit passer entre autres par un cataclysme juridique, d’autres restent résolument attachés à une vision anthropocentrée de l’utilisation des instruments juridiques. Il devient alors intéressant de porter un regard critique sur cette situation en mettant en perspective les différentes problématiques soulevées par cet octroi de la personnalité juridique à la nature, cette dernière étant intimement liée à l’évolution des droits fondamentaux des peuples autochtones et à l’instauration d’une gouvernance environnementale gage de la survie identitaire et culturelle de ceux-ci. C'est dans un dialogue construit que nos invité.e.s et co-animateur.rice.s Jean-Pierre et Gabrielle présentent les tendances internationale et locale canado-québécoise de la controverse.
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La question de la reconnaissance de la personnalité juridique au profit de la nature bouleverse les fondements du droit de l'environnement depuis maintenant quelques décennies. Elle a même conquis les sphères législative, doctrinale et jurisprudentielle de plusieurs systèmes juridiques. Cet engouement est aussi reflété dans les rapports du GIEC et de l’IPBES, puis porté par le militantisme des ONG. Cependant, tandis que certains affirment que la protection de la nature doit passer entre autres par un cataclysme juridique, d’autres restent résolument attachés à une vision anthropocentrée de l’utilisation des instruments juridiques. Il devient alors intéressant de porter un regard critique sur cette situation en mettant en perspective les différentes problématiques soulevées par cet octroi de la personnalité juridique à la nature, cette dernière étant intimement liée à l’évolution des droits fondamentaux des peuples autochtones et à l’instauration d’une gouvernance environnementale gage de la survie identitaire et culturelle de ceux-ci. C'est dans un dialogue construit que nos invité.e.s et co-animateur.rice.s Jean-Pierre et Gabrielle présentent les tendances internationale et locale canado-québécoise de la controverse.
S1E3 - L’intelligence artificielle et le silence du consentement
Jasons critique - LRCD
50 minutes 43 seconds
4 years ago
S1E3 - L’intelligence artificielle et le silence du consentement
À l’ère de l’intelligence artificielle, l’exploitation des données personnelles par les organisations fait l’objet d’une importante défiance publique à la suite des multiples atteintes aux droits et intérêts des personnes qui génèrent ces données au quotidien. Pour les juristes, de tels constats appellent une révision du cadre juridique de la protection des données personnelles, et notamment du principe du consentement dont il est un pilier fondamental. Or, l’enjeu est de taille : comment renforcer ce principe sans faire obstacle au développement de l’intelligence artificielle?
À la lumière du droit comparé et des réformes législatives en cours au Québec et au Canada, les deux contributrices discuteront si le principe du consentement constitue encore un moyen suffisant et efficace pour assurer la protection des données personnelles. Elles présenteront également quelques pistes de réflexions et de solutions pour conjuguer la protection des données personnelles avec l’exploitation nécessaire de ces dernières pour le développement de l’intelligence d’artificielle.
Jasons critique - LRCD
La question de la reconnaissance de la personnalité juridique au profit de la nature bouleverse les fondements du droit de l'environnement depuis maintenant quelques décennies. Elle a même conquis les sphères législative, doctrinale et jurisprudentielle de plusieurs systèmes juridiques. Cet engouement est aussi reflété dans les rapports du GIEC et de l’IPBES, puis porté par le militantisme des ONG. Cependant, tandis que certains affirment que la protection de la nature doit passer entre autres par un cataclysme juridique, d’autres restent résolument attachés à une vision anthropocentrée de l’utilisation des instruments juridiques. Il devient alors intéressant de porter un regard critique sur cette situation en mettant en perspective les différentes problématiques soulevées par cet octroi de la personnalité juridique à la nature, cette dernière étant intimement liée à l’évolution des droits fondamentaux des peuples autochtones et à l’instauration d’une gouvernance environnementale gage de la survie identitaire et culturelle de ceux-ci. C'est dans un dialogue construit que nos invité.e.s et co-animateur.rice.s Jean-Pierre et Gabrielle présentent les tendances internationale et locale canado-québécoise de la controverse.