La question de la reconnaissance de la personnalité juridique au profit de la nature bouleverse les fondements du droit de l'environnement depuis maintenant quelques décennies. Elle a même conquis les sphères législative, doctrinale et jurisprudentielle de plusieurs systèmes juridiques. Cet engouement est aussi reflété dans les rapports du GIEC et de l’IPBES, puis porté par le militantisme des ONG. Cependant, tandis que certains affirment que la protection de la nature doit passer entre autres par un cataclysme juridique, d’autres restent résolument attachés à une vision anthropocentrée de l’utilisation des instruments juridiques. Il devient alors intéressant de porter un regard critique sur cette situation en mettant en perspective les différentes problématiques soulevées par cet octroi de la personnalité juridique à la nature, cette dernière étant intimement liée à l’évolution des droits fondamentaux des peuples autochtones et à l’instauration d’une gouvernance environnementale gage de la survie identitaire et culturelle de ceux-ci. C'est dans un dialogue construit que nos invité.e.s et co-animateur.rice.s Jean-Pierre et Gabrielle présentent les tendances internationale et locale canado-québécoise de la controverse.
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La question de la reconnaissance de la personnalité juridique au profit de la nature bouleverse les fondements du droit de l'environnement depuis maintenant quelques décennies. Elle a même conquis les sphères législative, doctrinale et jurisprudentielle de plusieurs systèmes juridiques. Cet engouement est aussi reflété dans les rapports du GIEC et de l’IPBES, puis porté par le militantisme des ONG. Cependant, tandis que certains affirment que la protection de la nature doit passer entre autres par un cataclysme juridique, d’autres restent résolument attachés à une vision anthropocentrée de l’utilisation des instruments juridiques. Il devient alors intéressant de porter un regard critique sur cette situation en mettant en perspective les différentes problématiques soulevées par cet octroi de la personnalité juridique à la nature, cette dernière étant intimement liée à l’évolution des droits fondamentaux des peuples autochtones et à l’instauration d’une gouvernance environnementale gage de la survie identitaire et culturelle de ceux-ci. C'est dans un dialogue construit que nos invité.e.s et co-animateur.rice.s Jean-Pierre et Gabrielle présentent les tendances internationale et locale canado-québécoise de la controverse.
S1E2 - Quand le patron contrôle la parole : le devoir de loyauté et la liberté d’expression des personnes salariées
Jasons critique - LRCD
46 minutes 50 seconds
4 years ago
S1E2 - Quand le patron contrôle la parole : le devoir de loyauté et la liberté d’expression des personnes salariées
Dans une société capitaliste, le contrat est le dispositif juridique par lequel le travail est organisé et la distribution de ses fruits est effectuée. D’apparence un dispositif neutre pour coordonner l’action de citoyen-nes libres, le contrat de travail est en fait un instrument de pouvoir qui reflète et reproduit l’inégalité entre ceux et celles qui rentabilisent leurs biens et ceux et celles qui travaillent pour se nourrir. Le patron donne les ordres et les salarié-es obéissent; ce principe est consacré autant dans le droit commun que dans nos lois du travail. La subordination de la personne salariée ne se limite pas à l’exécution de la prestation de travail, mais touche aussi à ses libertés fondamentales, dont la liberté d’expression. En effet, le Code civil impose un « devoir de loyauté » aux personnes salariées et cela permet à leur employeur de contrôler, dans une certaine mesure, leur parole. Dans cet épisode, nous explorons les tenants et aboutissements du devoir de loyauté avec le professeur Louis-Philippe Lampron de la faculté de droit de l’Université Laval.
Jasons critique - LRCD
La question de la reconnaissance de la personnalité juridique au profit de la nature bouleverse les fondements du droit de l'environnement depuis maintenant quelques décennies. Elle a même conquis les sphères législative, doctrinale et jurisprudentielle de plusieurs systèmes juridiques. Cet engouement est aussi reflété dans les rapports du GIEC et de l’IPBES, puis porté par le militantisme des ONG. Cependant, tandis que certains affirment que la protection de la nature doit passer entre autres par un cataclysme juridique, d’autres restent résolument attachés à une vision anthropocentrée de l’utilisation des instruments juridiques. Il devient alors intéressant de porter un regard critique sur cette situation en mettant en perspective les différentes problématiques soulevées par cet octroi de la personnalité juridique à la nature, cette dernière étant intimement liée à l’évolution des droits fondamentaux des peuples autochtones et à l’instauration d’une gouvernance environnementale gage de la survie identitaire et culturelle de ceux-ci. C'est dans un dialogue construit que nos invité.e.s et co-animateur.rice.s Jean-Pierre et Gabrielle présentent les tendances internationale et locale canado-québécoise de la controverse.