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Qu’ont en commun la Révolution haïtienne de 1791 et le mouvement ouvrier qui se déploie en Europe à partir des années 1830 ? Dans quelle mesure des discours théoriques, ceux de la tradition radicale noire d’un côté, et de la démocratie radicale de l’autre, sont parvenus à traduire, sans les trahir, ces expériences politiques historiquement situées ? Et comment la philosophie peut-elle à son tour appréhender ces différents courants de pensée, et porter sur eux un regard critique ? Avec une approche comparatiste originale, l’invité de cet épisode des Rencontres Audio d’Implications Philosophiques entend proposer des réponses à ces questions. Mathilde Escudero donne la parole à Adama Ouattara-Sanz, qui réalise actuellement une thèse de philosophie à l’université Paris-Nanterre intitulée : « Les philosophies africaines face à la Révolution haïtienne. Tradition radicale noire et métaphysique décoloniale », sous la direction de Judith Revel.
Adama retrace avec nous son itinéraire intellectuel qui l’a conduit, depuis ses premières recherches sur place de la Révolution française dans l’idéalisme allemand, à s’intéresser aux pensées de la démocratie radicale, en particulier à l’œuvre de Jacques Rancière et à sa pensée du mouvement ouvrier européen au XIXème et XXème siècles, et à la confronter aux pensées contemporaines de mouvements de luttes coloniales rassemblées sous le terme de « tradition radicale noire ». A partir de l’exemple de la Révolution haïtienne, il nous explique les implications philosophiques, anthropologiques et métaphysiques de la mise au jour de ces récits et de ces pensées originales de la libération, et encore trop souvent ignorés.
Extraits lus :
Extraits cités :
Extraits musicaux :
Conseils de lectures :
Podcast produit et réalisé par Mathilde Escudero, Guillemette de Vaumas et Madéni Claudel.
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