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Marc Goetzmann discute avec Donna Jung de sa thèse intitulée Pour une neuroesthétique dynamique et réflexive, Repenser la neuroesthétique dans une interdisciplinarité avec la sociologie et l'esthétique.
Lecture des extraits: Camille Pellicer
Concept "burlesque": Lucile Bokobza
Les extraits cités:
Donna Jung, Pour une esthétique dynamique et réflexive, 2022 :
"La communication interdisciplinaire se distingue de la biologisation d’une science sociale au profit d’une science naturelle. Considérer que les déterminismes socio-culturels existent ne revient pas à renier les déterminismes biologiques. Tout au contraire, il est tout à fait envisageable de considérer un faisceau de déterminismes pour comprendre la construction des préférences individuelles déterminées dans les structures sociales structurantes des individus et structurées par l’ensemble des individus."
Donna Jung, Pour une esthétique dynamique et réflexive, 2022 :
"si les chercheurs en neuroesthétique tentent de trouver des déterminismes biologiques à nos préférences, ils sont eux-mêmes socialement déterminés dans leur appréciation de l’art. La perspective structuraliste-constructiviste permet d’historiciser le naturalisé, de légitimer la sociologie comme discipline pleinement scientifique et de comprendre pourquoi il pouvait y avoir une impression de naturalité des phénomènes sociaux. J’ai ainsi postulé l’intérêt de la mise en place d’une interdisciplinarité entre esthétique, sociologie et neurosciences. Les trois disciplines font partie des grands groupes disciplinaires des humanités, sciences sociales et sciences naturelles qui pourraient être incommensurables entre elles par la dichotomie nature/culture. J’ai proposé de résoudre cette dichotomie par la considération dans le phénomène art tout autant les déterminismes biologiques et évolutionnaires que les déterminismes sociaux et historiques nécessairement à la construction de la structure structurante des agents sociaux et structurés par eux."
Albert Ogien, « Les sciences cognitives ne sont pas des sciences humaines: Une réponse à « Vers un naturalisme social » de Laurence Kaufman et Laurent Cordonier », SociologieS, 2011. "Car ce à quoi de nombreux chercheurs en sciences humaines et sociales s’opposent n’est pas la recherche sur le fonctionnement biochimique du cerveau et les découvertes qu’elle ne cesse de produire, mais l’hégémonie que le « cognitivisme » tend à imposer à leurs domaines respectifs en avançant des arguments fondés sur un réductionnisme fervent, même s’il se présente sous des traits plus amènes aujourd’hui."
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