
L’immigration est une expérience intime, souvent marquée par le déracinement, la reconstruction et la transmission. À travers Minari, Lee Isaac Chung filme la fragilité d’une famille coréenne dans l’Amérique rurale des années 80. L’histoire de Souleymane, plus récent, suit le combat invisible d’un jeune Guinéen pour rester en France. En bande dessinée, Persepolis de Marjane Satrapi et L’Arabe du futur de Riad Sattouf racontent l’exil à travers les yeux de l’enfant.
Du côté de la musique, l’album Un Verano Sin Ti de Bad Bunny défend la culture portoricaine face au tourisme et à l’effacement. Le cinéma de Yılmaz Güney montrent une immigration interne ou contrainte.
L’immigration est ainsi racontée à travers des récits de solitude, de survie, mais aussi de joie, de langue retrouvée, d’héritage réinventé. L’art devient mémoire vivante, un lieu où ceux qui traversent les frontières peuvent enfin se raconter.