
On se souvient tous de notre premier amour.Et s'il n'était pas fait pour durer, mais pour nous apprendre à aimer ?
Dans ce cinquième épisode d’Histoires Miroir, je replonge dans ce moment fondateur qu’on idéalise souvent : le tout premier amour. Celui qui rend tout plus grand, plus fort, plus vivant, celui dont on se souvient parfois avec tendresse, parfois avec vertige — mais toujours avec une forme de nostalgie.
À travers le film L’Amour Ouf de Gilles Lellouche, j’explore ce que ces histoires adolescentes disent de nous : notre besoin d’absolu, cette envie d’exister à travers le regard de l’autre, et cette incapacité à aimer sans se confondre. Parce que le premier amour, c’est aussi le premier grand apprentissage : celui des limites, du manque, de la dépendance, et de la reconstruction.
Je me suis demandé pourquoi ces relations laissent une empreinte si forte. Pourquoi elles continuent de nous bouleverser, même des années plus tard, alors qu’elles appartiennent à une époque révolue. Peut-être parce qu’elles contiennent tout : la découverte, la peur, l’intensité, et ce désordre qui ressemble étrangement à la vie adulte qu’on aura ensuite.
Entre souvenirs personnels, témoignages de proches et réflexion autour du film, cet épisode parle de ces amours qui nous ont fait croire qu’on ne se relèverait jamais, puis qui paradoxalement, nous ont construits.
Alors, que vous soyez en train de guérir d’un premier amour, ou que vous le regardiez de loin avec mélancolie et tendresse, embarquez pour ce nouvel épisode.
Lorsque les histoires fictives nous tendent un miroir sur la notre...🪞
CREDITS :
Merci à Alphonse, Lou et Cheyenne pour leurs précieux témoignages <3
Jingle : Spirit Blossom - Roman Belov
Musiques : My music is my feeling et Tranquil Soundscape