Home
Categories
EXPLORE
True Crime
Comedy
Society & Culture
Business
Sports
History
Fiction
About Us
Contact Us
Copyright
© 2024 PodJoint
00:00 / 00:00
Sign in

or

Don't have an account?
Sign up
Forgot password
https://is1-ssl.mzstatic.com/image/thumb/Podcasts122/v4/e4/d3/a2/e4d3a2d6-25f4-4551-214e-9b05d53a5b7e/mza_497040034027863179.jpeg/600x600bb.jpg
Faut pas éclater mes oreilles
So good Radio
4 episodes
8 months ago

« Incha'Allah elle est enceinte tous les 9 mois ! » ; « Les chattes de noires elles encaissent mieux ! » ; « Allez, va changer de Tampax, j’ai pas que ça à faire ! » ; « Arrête de pleurer, c’est parce qu’il t’aime bien ! Comment tu vas faire quand tu seras plus grande ? » 


Prononcées dans une cour d’école, par un DJ qui a pris trop de liberté lors d’un mariage ou encore dans le cadre ô combien bienveillant d’une célèbre application de rencontre : je vous présente un échantillon des phrases qui ont eu le déshonneur « d’éclater mes oreilles ». Vous ne connaissez pas cette expression ? C’est normal, elle me vient du Sixième doigt. C’est un film bien 90’s. Vous savez? Ceux que l'on a un peu honte aujourd'hui de continuer à aimer. Le pitch ne passe clairement pas le test de Bechdel : des villageois souvent saouls qui palabrent autour de l’utérus toujours vide après 10 ans de noces de Ya, femme de Kwao, héros du film. 


Après une énième description graveleuse non sollicitée des exploits coïtaux de Kwao et de ses petits camarades, Ya prononce cette phrase dans un sourire habitué à l’offense : « Faut pas éclater mes oreilles hein ! Pardon, faut pas rester ici ». 


Une punchline toujours dans un coin de ma tête mais jamais sortie de ma bouche en temps voulu. Pourquoi donc ? Parce que mon quotidien et l’inconscient collectif m’ont conditionné à accepter la saturation sonore constante subie par mes oreilles.


Aujourd’hui, à presque 40 ans, moi Judith Ahadjitsé-Amétépé, je suis prête! Prête à traiter ces acouphènes un peu particulières. Mon objectif? Examiner ces phrases et les faire sortir de mes oreilles, pour de bon!


Un podcast soutenu par la société Pernod Ricard France, dans le cadre de son programme “Ensemble et engagés”.




Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Show more...
Personal Journals
Society & Culture,
Relationships
RSS
All content for Faut pas éclater mes oreilles is the property of So good Radio and is served directly from their servers with no modification, redirects, or rehosting. The podcast is not affiliated with or endorsed by Podjoint in any way.

« Incha'Allah elle est enceinte tous les 9 mois ! » ; « Les chattes de noires elles encaissent mieux ! » ; « Allez, va changer de Tampax, j’ai pas que ça à faire ! » ; « Arrête de pleurer, c’est parce qu’il t’aime bien ! Comment tu vas faire quand tu seras plus grande ? » 


Prononcées dans une cour d’école, par un DJ qui a pris trop de liberté lors d’un mariage ou encore dans le cadre ô combien bienveillant d’une célèbre application de rencontre : je vous présente un échantillon des phrases qui ont eu le déshonneur « d’éclater mes oreilles ». Vous ne connaissez pas cette expression ? C’est normal, elle me vient du Sixième doigt. C’est un film bien 90’s. Vous savez? Ceux que l'on a un peu honte aujourd'hui de continuer à aimer. Le pitch ne passe clairement pas le test de Bechdel : des villageois souvent saouls qui palabrent autour de l’utérus toujours vide après 10 ans de noces de Ya, femme de Kwao, héros du film. 


Après une énième description graveleuse non sollicitée des exploits coïtaux de Kwao et de ses petits camarades, Ya prononce cette phrase dans un sourire habitué à l’offense : « Faut pas éclater mes oreilles hein ! Pardon, faut pas rester ici ». 


Une punchline toujours dans un coin de ma tête mais jamais sortie de ma bouche en temps voulu. Pourquoi donc ? Parce que mon quotidien et l’inconscient collectif m’ont conditionné à accepter la saturation sonore constante subie par mes oreilles.


Aujourd’hui, à presque 40 ans, moi Judith Ahadjitsé-Amétépé, je suis prête! Prête à traiter ces acouphènes un peu particulières. Mon objectif? Examiner ces phrases et les faire sortir de mes oreilles, pour de bon!


Un podcast soutenu par la société Pernod Ricard France, dans le cadre de son programme “Ensemble et engagés”.




Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Show more...
Personal Journals
Society & Culture,
Relationships
https://assets.pippa.io/shows/cover/1708683470347-5997cdc4f4015346eb5df254d4bdee2d.jpeg
Episode 1 / « Incha'Allah elle est enceinte tous les 9 mois ! »
Faut pas éclater mes oreilles
18 minutes 4 seconds
1 year ago
Episode 1 / « Incha'Allah elle est enceinte tous les 9 mois ! »

« Faut les faire avant 30 ans, c’est mieux », « Fais gaffe hein ! T’es plus toute jeune », « Attends pas trop avant d’enchaîner le deuxième ». Je suis sûre que vous êtes beaucoup à avoir entendu ces injonctions tout droit venues de personnes qui se sont autoproclamées responsables du rendement de votre utérus ou de celui de votre conjointe. De vrais petits militants et militantes du « réarmement démographique ».


Dans le 1er épisode de podcast, je vous explique comment au mariage de ma meilleure amie, le DJ est quelque peu sorti de sa playlist pour lancer à la jeune épouse :

« Incha'Allah elle est enceinte tous les 9 mois ! »


Comme elle n’a pas encore réalisé cette prophétie et histoire de savoir si elle peut y remédier , je questionne une spécialiste pour lui demander si :

1- C’est possible ?

2- C’est souhaitable ?


Spoiler alert : c’est 2 fois « non » !


Un podcast soutenu par la société Pernod Ricard France, dans le cadre de son programme “Ensemble et engagés”.


Références de l’épisode

- Enquête nationale périnatale (ENP) et de l’Observatoire épidémiologique de la fertilité en France (Obseff) - 2019

- Miscarriage matters: the epidemiological, physical, psychological, and economic costs of early pregnancy loss, The Lancet - 2021



Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Faut pas éclater mes oreilles

« Incha'Allah elle est enceinte tous les 9 mois ! » ; « Les chattes de noires elles encaissent mieux ! » ; « Allez, va changer de Tampax, j’ai pas que ça à faire ! » ; « Arrête de pleurer, c’est parce qu’il t’aime bien ! Comment tu vas faire quand tu seras plus grande ? » 


Prononcées dans une cour d’école, par un DJ qui a pris trop de liberté lors d’un mariage ou encore dans le cadre ô combien bienveillant d’une célèbre application de rencontre : je vous présente un échantillon des phrases qui ont eu le déshonneur « d’éclater mes oreilles ». Vous ne connaissez pas cette expression ? C’est normal, elle me vient du Sixième doigt. C’est un film bien 90’s. Vous savez? Ceux que l'on a un peu honte aujourd'hui de continuer à aimer. Le pitch ne passe clairement pas le test de Bechdel : des villageois souvent saouls qui palabrent autour de l’utérus toujours vide après 10 ans de noces de Ya, femme de Kwao, héros du film. 


Après une énième description graveleuse non sollicitée des exploits coïtaux de Kwao et de ses petits camarades, Ya prononce cette phrase dans un sourire habitué à l’offense : « Faut pas éclater mes oreilles hein ! Pardon, faut pas rester ici ». 


Une punchline toujours dans un coin de ma tête mais jamais sortie de ma bouche en temps voulu. Pourquoi donc ? Parce que mon quotidien et l’inconscient collectif m’ont conditionné à accepter la saturation sonore constante subie par mes oreilles.


Aujourd’hui, à presque 40 ans, moi Judith Ahadjitsé-Amétépé, je suis prête! Prête à traiter ces acouphènes un peu particulières. Mon objectif? Examiner ces phrases et les faire sortir de mes oreilles, pour de bon!


Un podcast soutenu par la société Pernod Ricard France, dans le cadre de son programme “Ensemble et engagés”.




Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.