(Où il est question d'une vie de quartier, de sa mémoire, de ce qu'on dit ou non, de ce qui est en train disparaître et qu'on retient encore.)

Bonjour à toutes et à tous,

Et merci de continuer à me soutenir sur Patreon !

Voici un épisode un peu plus long que d'habitude, mais que je n'ai pu réduire davantage, tant il contient d'éléments qui m'intéressent, et que j'espère faire entendre lors de futurs projets menés par L'aiR Nu. Vous allez y découvrir Jacqueline Hézon, qui fut ma voisine du 4e étage.

Jacqueline était, pour reprendre une expression souvent utilisée par Thomas Clerc dans Paris, Musée du XXIe siècle, une "figure locale" du quartier Bolivar, près des Buttes-Chaumont, lieu où elle a grandi et qu'elle n'a jamais vraiment quitté. A un moment, elle raconte qu'elle a vécu, lorsqu'elle travaillait à l'hôpital Bichat, dans les 17e et 18e arrondissements, mais, comme vous l'entendrez, elle revenait tout de même quotidiennement dans ce quartier du 19e que nous avons partagé - raison pour laquelle, au demeurant, elle n'a jamais passé le concours d'infirmière et n'a donc jamais gagné sa vie comme elle l'aurait pu.

J'ai monté cet épisode en utilisant une version de travail que j'ai retrouvée, qui devait servir de point d'appui pour un projet de L'aiR Nu. Je n'ai pas cherché à la transformer (ma voix est lointaine quand je pose les questions, par exemple) mais je n'ai évidemment sélectionné que certains passages. De la trentaine de minutes "d'épuisement de l'avenue Simon Bolivar" évoquée à un moment dans l'épisode, j'espère tout de même faire quelque chose prochainement.

Qui dit épuisement d'un lieu dit Georges Perec, bien sûr. De fait, tous les extraits de textes lus sont tirés du chapitre "Le quartier" d'Espaces d'espaces.

J'évoque par ailleurs La Femme au petit renard de Violette Leduc.

Les extraits musicaux, eux, sont tirés des films L'Homme de Rio de Philippe de Broca (1964) (bande originale de Georges Delerue) et de L'Eté en pente douce de Gérard Krawczyk (1987) (bande originale de Roland Vincent).

Quant à la musique du générique, elle est toujours de Jean-Marc Montera. Les bruitages sont issus de la Sonothèque, de la BBC et de ma petite collection personnelle.

Bonne écoute !

C’est avec grand plaisir que je vous invite à découvrir le très petit oloé (ou "chambre à soi") d’Antonin Crenn, auteur dont j’avais déjà un peu parlé dans l’épisode 23 tourné au Festival du livre de Paris.

Plaisir, oui, car j’ai été très contente d’avoir, avec lui, une conversation qui a largement débordé celle de ce podcast, mais dont j’ai gardé, je crois, l’essence : ce que le lieu fait à l’écriture. J’ai enregistré Antonin la veille d’apprendre que j’allais perdre mon propre espace de vie et de travail, mon bail n’étant pas renouvelé — ce que je savais en effectuant le montage, par contre. Sur le moment, j’ai eu peur que cette nouvelle ne parasite l’épisode, et puis non.

La sortie de ce 24e épisode signe les deux ans de ma page Patreon, aventure qui est devenue importante, pour moi. Un immense merci à celles et ceux qui continuent de me soutenir et même, maintenant, s’impliquent dans mes projets in situ. Je vous en suis très reconnaissante. 
(Si ce n’est pas encore le cas, rejoignez-nous, bien sûr !)

Dans cet épisode, vous entendrez :

le début de L’Épaisseur du trait, roman d’Antonin Crenn paru chez publie.net

Un extrait de Pas un ange, mais quasi, recueil des textes qu’Antonin Crenn a fait paraître sur son site à l’automne et l’hiver 2023-2024, selon un procédé d’édition original qui vaudra bien que je l’interroge à nouveau, un de ces jours

Un extrait d’un texte inédit, Étant donné une chambre, lu par l’auteur

Enfin, il est mention, à un moment, de Rue des batailles, roman à paraître chez Actes sud, dont on attend la date de parution avec impatience.

La musique est toujours de Jean-Marc Montera et les bruitages, soit de moi, soit de la Sonothèque. Merci encore à Antonin de m’avoir reçue chez lui.

(Photo de Sophie Loubaton prise à la médiathèque de Villetaneuse avec le bureau dont il est question dans l’épisode.)

Les épisodes de ce podcast se succèdent sans se suivre nécessairement, à première écoute... Le mois dernier, j'évoquais le fait d'envoyer son manuscrit en lecture, et nous voilà déjà en dédicace au Salon du livre (pardon, au Festival du livre de Paris) sous la verrière du Grand Palais ! Pourquoi ? C'est tout simple : les temporalités des ouvrages se croisent. Ainsi ai-je écrit Lier les lieux, élargir l'espace (tout comme La Boucle impossible, d'ailleurs, et d'autres avant eux) alors que j'avais déjà entamé Bruits depuis un moment.

Du Grand Palais, vous l'entendrez, il sera plus d'une fois question. Une fois repérée, je me suis amusée au montage avec cette petite fixette que je fais sur ce lieu, en allant chercher, pour en prendre des extraits :

• un reportage de l'ORTF sur les travaux au Grand Palais en 1966

• une présentation de (E)motions, installation cinématographique de Wim Wenders qui a eu lieu en 2019

• mais aussi un reel Instagram de Blast sur la manifestation menée par des éditeurs indépendants, qui souhaitent "déborder Bolloré"

Extraits lus de :

• L'Incendie du Hilton, de François Bon, paru en 2009 chez Albin-Michel (le salon du livre dont il est alors question est celui de Montréal)

• Trajet Perec, de Thierry Bodin-Hullin, par l'auteur sur son stand (merci à lui !)

• je lis également un extrait du tract présent sur la page d'accueil du site Déborder Bolloré

La musique est toujours de Jean-Marc Montera et les bruitages de la Sonothèque.

Bonne écoute !

Bonjour à toutes et à tous, et merci, une fois de plus, aux contributeurs de ma page Patreon, qui me soutiennent chaque mois. N’hésitez pas à les rejoindre !

Ce nouvel épisode est centré sur une période bien particulière : les tous premiers jours qui suivent l'envoi d'un manuscrit en lecture à un éditeur (il n'y est donc pas question d'auto-publication, ni d'avoir un agent, ce dont je parlerai peut-être une autre fois), dans ce laps de temps où le moment n'est pas encore venu de se demander quelle sera la réponse.

J'en profite pour évoquer des anecdotes liées à cette période incertaine, raconter quelques refus et acceptations, et les conclusions que j'ai tirées de ces expériences.

Pour m'aider, outre mon daruma porte-bonheur, j'ai pu compter sur :

• Marguerite Duras, qu'on peut entendre dans cet autoportrait ou découvrir grâce à la biographie de Laure Adler, dont je lis un extrait.

• Un souvenir de Fenêtres open space, mon premier livre paru, avec lecture d'extrait également (et pardon si jamais j'ai déjà raconté cela ailleurs).

• Diana Ross (I'm coming out), Visage (Fade to grey) et même, une musique créée par Joseph Sardin, l'homme de la Sonothèque auquel j'emprunte souvent des bruitages (cette fois-ci, j'ai également utilisé ceux de la BBC et les miens).

• Jean-Marc Montera pour le générique, bien sûr.

Bienvenue dans une vie d'aventure !

Difficile d'en rester strictement aux 25 minutes que je propose, d'habitude, pour Faites entrer l'écriture , tant ce que m'a raconté Martine, ma voisine et ancienne repéreuse de décors de cinéma, m'a paru dense (attention : immersion !). Comment choisit-on un décor pour une scène de film, en suivant quels critères, en frappant à quelles portes ? Qu'est-ce que c'est que ce drôle de métier, "repéreur" ? Comment y arrive-t-on ? Ce sont quelques unes des questions que je lui ai posées, réalisant par cela un souhait que j'avais formé dès le départ, quand j'ai entamé cette série de podcasts : "parler écriture", bien sûr, mais également creuser certaines thématiques à l'oeuvre dans mes livres.

La question du décor en fait partie, c'est pourquoi, en clin d'oeil à Décor Daguerre, on peut entendre un très court extrait des Plages d'Agnès, d'Agnès Varda, et une petite lecture de Décor Lafayette (début du chapitre consacré au quartier Louis Blanc), livre épuisé, précédemment publié chez Inculte.

Cela posé, sachez qu'apparaissent également dans cet épisode des passages des bandes-annonces de Amour, de Michael Haneke et du Roi des Aulnes, de Volker Schlöndorff, ainsi des extraits musicaux de In the Mood for Love, de Wong Kar-wai.  

Je lis également le début de Un livre blanc, de Philippe Vasset, paru chez Fayard.

(La photo a été prise par Martine rue Lafayette, bien sûr.)

Bonjour à toutes et à tous,

Il y a quelques mois, je vous avait proposé un premier épisode consacré aux "journées entières à écrire" qui, lorsqu'il est passé en public, m'a valu la demande d'une suite, ce qui m'a touchée, bien sûr.

Je savais bien, en vous la proposant ce mois-ci, qu'elle serait un peu biaisée, parce que j'allais la réaliser en étant malade. J'ai tout de même conçu l'épisode, qui ne sera normalement pas le dernier de la série, parce qu'il me semblait que cet état même pouvait être interrogé.

Vous entendrez donc, outre quelques répétitions de termes dues à la fatigue et une voix un peu enrhumée :

• notre bon vieux Lino Ventura dans Les Tontons flingueurs, déjà présent dans le premier épisode

• un très court extrait de Glory box, de Portishead, en concert à New York

• la bande-annonce de Certains l'aiment chaud, de Billy Wilder, avec laquelle je me suis bien amusée (ne serait-ce pas la toute première apparition de Marilyn Monroe dans Faites entrer l'écriture ? Je crois bien que si !)

• le thème introductif de la série Twin peaks, de David Lynch, musique d'Angelo Badalamenti

• la mention du premier roman de Catherine Guérard, Ces princes, paru aux éditions du Chemin de fer

• une lecture d'un extrait de En exergue de Guy Bennett (citant, entre autres, Agnès Varda), que vous pouvez également retrouver dans la rubrique L'aiR Lu de L'aiR Nu

• un remerciement à Delphine Bretesché

• une lecture très courte de mon journal d'écriture en ligne, le semainier

Les bruitages sont soi de moi (métro ligne 2), soit de la Sonothèque et la musique de Jean-Marc Montera

Bonjour à toutes et à tous, et tout d’abord, merci, toujours, à celles et ceux qui continuent de me soutenir financièrement sur Patreon, ce qui me motive à poursuivre cette série de podcasts. Bienvenue aux nouvelles et nouveaux venus !

Quels liens entretient-on avec le tout premier livre, celui avec lequel nous avons appris à lire, celui qui nous a accueilli·es durant la petite enfance, dans lequel, pour la première fois, nous nous sommes projeté·es ? L’objet a-t-il, en soi, une importance, au point de vouloir, une fois devenu·es adultes, le retrouver ?

Ce livre-là, en ce qui me concerne, je l’ai bien identifié. Il s’appelle Je sais tout. 

Partie à sa recherche (vous découvrirez cette quête dans l’épisode), je me suis aperçue que ma mère, également, tentait de retrouver celui qui l’avait marquée, elle, dans l’enfance. Nous lançons donc un appel à la fin de l’enregistrement, dont je vous donne le détail ci-dessous. Bonne écoute !

*

Dans cet épisode, vous entendrez donc :

Coline, enregistrée dans l’épisode Avoir vingt ans et vouloir devenir écrivain, qui évoquait alors l’album La Tempête de Claude Ponti et Florence Seyvos

Dominique Savelli (ma mère), qui parle de Bibiche et François en voyage, de Blanchard et Pierre Probst et surtout, cherche à retrouver l’un des volumes de la Grammaire française de Grammont et Hamon qu’elle avait étudiée à l’école, dans lequel se trouvait l’extrait d’un roman où un enfant, sur un lit de camp, dans la même pièce que ses parents, cherche à s’endormir. L’idéal serait de retrouver à la fois ce volume de grammaire et le roman dont cet extrait est tiré.

La chasse au trésor commence ! Si jamais vous voyez ce dont elle parle, ou si vous pensez à quelqu’un qui en aurait une idée, surtout, n’hésitez pas à me contacter.

L’auteur et dessinateur Alain Grée, dans la seule interview (vidéo) de lui que j’ai trouvée, tirée de l’émission suisse Joie de lire, sur la RTS. Quand l’épisode est paru pour mes abonnés Patreon, qui ont trois mois d'exclusivité, je voulais lancer un appel afin de rencontrer celui qui m’a, sans le savoir, appris à lire. Hélas, il est décédé entre temps. J’ai pu, cependant, échanger avec son petit-fils, qui a écouté cet épisode et l’a fait entendre à sa grand-mère, Monique Grée. Malgré la distance, cela m’a beaucoup touchée.

La lecture d’un poème bizarre, que j’ai dû écrire vers dix ans, ainsi que le règlement de l’école que j’ai fréquentée à Saint-Germain-en-Laye.

Et enfin, un extrait de Saint-Germain-en-Laye, paru aux éditions de L’Attente en 2019, dans lequel j’évoque une ombrelle japonaise qui, ouverte et posée par terre a constitué, en y repensant, mon premier oloé (lieu où lire où écrire). 

Musiques : Jean-Marc Montera, toujours, bien sûr, mais aussi deux extraits tirés de l’émission Joie de lire, de la RTS (non crédités).
Les bruitages sont de la Sonothèque.

Tout d'abord, merci à tous mes abonnés sur Patreon, sans lesquels je ne pourrais pas poursuivre ce podcast. N'hésitez pas à nous rejoindre !

Ce mois-ci, je vous propose une rencontre avec Guy Bennett, écrivain, traducteur, enseignant-chercheur (et plus encore) que j'ai interrogé lors d'un de ses passages à Paris. Il est question, à de nombreuses reprises, de sa ville, Los Angeles, mais également de certains quartiers de Paris, de Georges Perec, et même, de la cantine de Radio France !

Cet épisode a été tourné avant les grands incendies de Los Angeles.

Quelques références : 

Au fil de la discussion, sont cités le producteur de radio, auteur, vidéaste et réalisateur Franck Smith, le poète Jean-Michel Espitallier, et l'émission de France Culture l'Atelier de création radiophonique, en particulier l'épisode ABC LA : portrait d'une ville en 26 lettres, que Guy Bennett a écrit et enregistré avec l'enseignante-chercheuse Béatrice Mousli. Je leur ai beaucoup emprunté, comme vous allez l'entendre.

A savoir également : le "collectionneur de sons" et professeur de physique mentionné par Guy Bennett dans l'entretien s'appelait Martin Krieger et le réalisateur de Radio France, dont il parle également, Lionel Quantin.

Livres et textes de Guy Bennett mentionnés : 

• Ce livre, éditions de l'Attente

• Oeuvres presque accomplies, éditions de l'Attente (extrait lu)

• Remerciements, éditions de l'Attente

• En exergue, éditions Lanskine, à paraître en 2025

• Parfois je veux juste toucher, chroniques paraissant sur le site Diacritik (deux extraits lus)

  
  

Autres références : 

• Une minute à Los Angeles, création sonore effectuée pour L'aiR Nu, dans le cadre des Villes passagères (on l'entend à la fin).

• Si vous voulez aller plus loin, je vous conseille de lire, regarder et écouter les Voyages intérieurs que Guy a écrits durant le confinement de 2020 sur le site de L'aiR Nu. Vous pouvez les retrouver en cliquant ici. Ils font partie d'un ensemble intitulé Ce qui nous empêche, rubrique collective qui n'apparaît plus sur la page d'accueil mais est toujours disponible, si on cherche bien...

• Enfin, la musique du générique est toujours de Jean-Marc Montera et les bruitages de la Sonothèque.

Un immense merci à Guy Bennett pour sa disponibilité, sa curiosité et sa confiance !

Bonjour à toutes et à tous,

Ce 17e épisode de {Faites entrer l'écriture} (Pour me soutenir, c'est ici, toujours !) a été produit après une semaine d'ateliers animée par deux membres de L'aiR Nu, en l'occurrence, Joachim Séné et moi, la première semaine d'octobre 2024 à l'Ecole d'Urbanisme de Paris, située à Champs-sur-Marne.

⁠L'aiR Nu⁠, depuis 2015, c'est un site web, nourri chaque semaine par Pierre Ménard, Christine Jeanney, Mathilde Roux, Pierre Cohen-Hadria, Caroline Diaz, Gilda Fiermonte, Thierry Beinstingel, Joachim et moi, mais aussi des actions "in situ" que nous souhaitons continuer à développer.

Écrire la ville, faire écrire (sur) la ville sont des thèmes sur lesquels nous revenons régulièrement, surtout quand il s'agit de travailler en collaboration avec l'Université Gustave Eiffel, dont de nombreux projets sont axés sur des questions urbaines (grand merci à Virginie Tahar, au passage). Cet épisode évoque donc, en toute logique, une série d'ateliers menés autour de cette question de la ville -- ou de la "non-ville", d'ailleurs -- à destination d'étudiants en urbanisme. Comment s'y prendre ? Que proposer ? Comment se nourrir de l'environnement immédiat ?

L'ayant tourné "à chaud", il n'est pas toujours très précis. Ainsi, l'Ifsttar, que je mentionne au début, n'est pas un (vague) institut de recherche sur la ville, mais l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux. Voilà qui est dit.

En dehors de cela, si vous souhaitez en savoir plus sur ce que nous avons proposé aux étudiants, soit par curiosité, soit parce que vous animez vous-mêmes des ateliers, sachez que Joachim a créé un site qui intègre les textes dont nous nous sommes servis.

Références :

J'ai piqué le début d'une "minute papillon" de Christine Jeanney et me suis servie de la lecture d'un extrait d'Archipels, d'Hélène Gaudy, par Caroline Diaz pour la rubrique L'aiR Lu. On entend également Joachim Séné lire le tout début de notre livre, Lisières limites. J'évoque également Les épiphanies de Pierre Ménard et la rubrique Quelqu'un dit de Mathilde Roux.

Il est également question des "baleines paysage" de Maryse Hache et de Je voudrais une ville, texte d'Emmanuel Delabranche dont je lis le début.

La musique est toujours de Jean-Marc Montera et les bruitages, soit de moi, soit de la Sonothèque.

Enfin, dire qu'au fil des épisodes, quelques liens se mettent à se tisser.
C'est ainsi que ce numéro-ci peut être rapproché du précédent, Ecrire son Perec, du 8e (L'écoquartier, le lieu où on n'arrive jamais), du 7e (Faire écrire ceux qui ne parlent pas français) et du 14e, consacré aux étudiants du master de création littéraire de Clermont-Ferrand.

Voilà. Bonne écoute, et n'hésitez pas à faire connaître mon podcast autour de vous : tout soutien est le bienvenu !

Bonjour à toutes et à tous,

C'est à la rencontre de Thierry Bodin-Hullin, le fondateur des éditions L'Oeil ébloui, que je vous convie aujourd'hui. En mars 2024, il a lancé un projet de collection hors norme, Perec 53, qui a d'ores et déjà reçu un très bel accueil, que ce soit dans la presse, chez les libraires ou du côté des lecteurs.

Perec 53, qu'est-ce que c'est ? Je vous laisse le découvrir en écoutant l'épisode. Mais je suis déjà à peu près sûre que si la lecture de Georges Perec vous a marquée à un moment ou à un autre de votre vie, vous serez sensible aux propos de cet éditeur passionné, qui est également écrivain.

Bien sûr, vous pouvez trouver les livres de la collection Perec 53 en librairie, mais vous pouvez également la soutenir en vous abonnant pour l'année ici-même.

A ce propos, une précision : je n'ai pas pu garder ce passage dans mon épisode, mais Thierry Bodin-Hullin m'a dit, à un moment, quels seraient les titres à venir en 2025. N'hésitez pas à me le demander !

L'entretien, réalisé au Jardin du Luxembourg (où quelques perruches sont également intervenues), est entrecoupé de lectures d'extraits des ouvrages suivants, parus en mars :

Trajet Perec, de Thierry Bodin-Hullin

Permutation, du collectif Yokna

L'Espace commence ainsi, de François Bon

ainsi que de ceux qui paraîtront le 3 octobre prochain :

Une seule lettre vous manque, de Claro

Terminus provisoire, d'Antonin Crenn

et de Lier les lieux, élargir l'espace (c'est-à-dire le mien)

On entend également un extrait de l'émission de France Culture "Un livre, des voix" du 10 novembre 1978, où Georges Perec s'entretient avec Jacques Roubaud.

Comme toujours, la musique du générique est de Jean-Marc Montera et les bruitages, en dehors de ceux que je fais, viennent de la Sonothèque.

Bonne écoute, et n'hésitez pas à répondre à la question que je pose à la fin !

Que se passe-t-il, quand on cherche à ne faire qu’écrire ? Quand on a enfin réussi à réunir toutes les conditions (matière, temps, argent, motivation...) et qu’on s’y met ? Je vous propose d'écouter un épisode enregistré en juin 2024, au moment où je n'avais plus d'autre obligation que celle de terminer mon prochain livre, Bruits, et où j'avais annoncé à la terre entière que je ne ferais plus que ça jusqu’à l’automne. Jusque là, please, do not disturb, avais-je dit.

Des perturbations, vous l’entendrez, en réalité, il y en a eu de tous ordres, des plus quotidiennes aux plus extraordinaires, en ce mois de juin !

Quelques infos, pour s’y retrouver avant l'écoute : 

- le personnage principal de Bruits, une petite fille désignée par la lettre F, est en fuite

- les moments où on entend Jean-Pierre Melville et Chantal Akerman s’exprimer peuvent être pris à la fois comme des illustrations de ce que je suis en train de dire, mais également comme de fausses pistes liées à mon livre

- pour alléger un peu, on entend, à un moment, Lino Ventura dans Les Tontons flingueurs

- le bref passage de lecture est le début de Cap au pire, de Samuel Beckett, que j’ai intégralement enregistré par ailleurs

Références :

Jean-Pierre Melville, portrait en neuf poses, de André S. Labarthe, 1971 (vidéo entière sous le lien)

Chantal Akerman on making Jean (sic) Dielman (extrait non sourcé)

Le site du collectif L’aiR Nu

La musique est toujours de Jean-Marc Montera, les bruitages de la Sonothèque mais également, cette fois, de la BBC.

(Comme toujours, merci à mes soutiens sur Patreon, qui me permettent de réaliser ce podcast. N'hésitez pas à nous rejoindre, bien sûr !)

Ce n’était pas prévu mais, durant ma résidence à l’Université de Lettres de Clermont-Ferrand, j’ai proposé aux étudiantes et étudiants qui suivaient mes ateliers d’écriture de répondre à quelques questions pour mon podcast. Résultat : une grande heure et demie de discussion avec six d’entre eux, et un enregistrement que j’ai dû réduire à 26 minutes - engendrant une frustration certaine, mais c’est le jeu !

Sur six, trois écrivent de la fantasy, ce qui correspond peu ou prou à ce que m’avaient dit les enseignantes à propos des goûts de leurs étudiant·e·s en master de Littérature et création. Parmi les trois autres, deux se sont essayés ou s’essayent encore à la science-fiction. Le roman semble être leur genre de prédilection, mais presque toutes et tous m’ont parlé d’hybridation. Deux ou trois m’ont dit être intéressé·es par la poésie, une autre pas du tout. Le réseau social qu’ils préfèrent semble être Instagram, c’est pourquoi je vous ai indiqué ci-dessous leurs comptes quand je les connaissais.

Autres éléments les concernant (je donne ici leurs noms de famille, ou non, en fonction de leurs choix) :

Coline, outre son projet personnel (une trilogie fantasy "young adult", Le Chant des astres, dont elle a déjà achevé le premier tome), écrit pour son mémoire de Recherche et création littéraire, qui a pour sujet l’émancipation au sein des récits de famille en milieu rural, un texte intitulé Les Amours malheureuses de la famille Tourneuve. L’histoire se déroule en 1942 dans un village de montagne en partie fictif.

Camille Lucot, amatrice de romans historiques dans l’enfance, écrit un roman fantasy, Kerpolis, la cité Cyan, centré sur la question de l’utopie (un extrait à entendre à la fin de l’épisode). Sur Instagram, son compte s’appelle La Paquerette poétique.

Méline Zappa s’intéresse à l’écriture des lieux du quotidien et à la poésie contemporaine (la première lecture à écouter dans l’épisode est d’elle). Membre du Collectif Etudiant de Recherche et de Création Littéraire (CERCL), elle vient de participer à un projet inspiré par la ville de La Machine, qui a donné lieu à un recueil. Son compte Instagram : meline_8.

Matthias Belliard, outre la science-fiction, s’intéresse à la question du plagiat en littérature. Il souhaite également devenir comédien.

Vincent Drains, ancien professeur de Français Langue Etrangère, écrit et intervient en tant que slameur lors de scènes ouvertes. Il vient de remporter un prix pour une nouvelle, qu’on peut lire ici. On peut également le suivre sur Instagram (L’Homme oiseau).

Julie, passionnée d’Histoire, écrit un roman fantasy depuis l’âge de 17 ans. L’une de ses nouvelles s’intitule Crochet et oeil de verre.

Quelques liens :  

Le master Lettres et création littéraire de l’Université de Lettres Clermont-Auvergne.

Le Service Université Culture (SUC), qui m’a reçue en résidence.

L’hôtel littéraire Alexandre Vialatte
Film et clip :

Extrait de la bande-annonce du film de Martin Bourboulon Les Trois mousquetaires : Milady (2023)

Extrait du clip de Dionysos, Jack ou la mécanique du coeur

Leurs livres d’enfance ou d’adolescence :  

Les Trois mousquetaires, Alexandre Dumas

Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi, Mathias Malzieu

Rose, de Colas Gutman

Les Colombes du Roi-Soleil, Anne-Marie Desplat-Duc

La Tempête, Claude Ponti et Florence Seyvos

Un chant de Noël, Charles Dickens

La musique est toujours de Jean-Marc Montera et les bruitages viennent de la Sonothèque.

Bonne écoute !

Bonjour à toutes et à tous,

Cet épisode est sorti sur Patreon le 25 mai dernier, date du premier anniversaire de Faites entrer l’écriture. J’y interroge quelqu’un sur lequel j’ai écrit, il y a longtemps, et qui écrit lui-même : l’ancien journaliste musical et rédacteur en chef du magazine Magic, Christophe Basterra.

Christophe et moi, nous nous sommes connus à 18 ans, à la fac, où il était, lui en histoire, moi en lettres modernes. Déjà, à l’époque, c’était un fan absolu de musique et c’est, entre autres, ce que je raconte dans mon deuxième livre, Cowboy Junkies, The trinity session , paru en 2008.

Dans cet entretien, on découvrira l’importance des cadeaux d’anniversaire, la vocation née d’une lecture intense de la presse anglo-saxonne dans les années 1980-90 ou encore, les conseils donnés par Philippe Manoeuvre pour écrire un bon article. Ce qu’on peut y entendre, aussi, en filigrane, c’est comment l’écriture permet de renouer des liens.

À ce propos, avant de vous donner les références des extraits musicaux que j’ai utilisés, je voudrais également vous dire que Christophe Basterra écrit toujours, de temps à autres, dans Rock and folk, participe au site Section 26, qu’il a contribué à créer, et qu’on peut également le lire sur son compte Instagram. Il a également, en 2012, fait paraître un livre sur le festival Rock en Seine aux éditions La Martinière et, scoop, s’apprête à en écrire un second, sur Robert Smith.
Voilà. Bonne écoute, et n’hésitez pas à venir vous abonner pour me soutenir, bien sûr !

Playlist

Sweet Jane, reprise de la chanson de Lou Reed par les Cowboy Junkies (The trinity session).

Misguided angel, Cowboy Junkies (The trinity session).

Reportage à Biarritz sur le groupe The Police, Aquitaine actualités, 19 août 1980.

Things we never did, Sad lovers and giants (Epic Garden music).

Dry, PJ Harvey (tiré de son premier album éponyme).

Mercy in you, Depeche Mode, live à San Diego en 1993).

Je me souviens, je me rappelle, Daniel Darc (Crève-coeur).

Autres références

Sur le rock, François Gorin, éditions de l’Olivier

Daniel Darc, Pieces of my life, documentaire de Marc Dufaud et Thierry Villeneuve

Lectures
Deux extraits de Cowboy Junkies, The Trinity session.
Et puis, dix ans, texte sur Daniel Darc de Christophe Basterra

Le générique est toujours de Jean-Marc Montera et le bruit d’une page qu’on tourne de La Sonothèque.

Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui, je m'attaque, sous un certain angle, à la question du personnage de fiction, en me demandant au passage pourquoi je me complique tant la vie avec cette Dita Kepler qui ressurgit depuis 2009, date de ma première résidence d'écriture, sous la forme d'un avatar.

Depuis cette période, elle intervient en effet quand je me trouve en résidence et se met alors, d'une certaine façon, à hanter les lieux.

Va-t-elle réintégrer le métavers dont elle est issue ? Sans répondre, je peux tout de même donner ce scoop : elle, qui s'est immiscée dans plusieurs de mes livres, est vouée à disparaître. La Boucle impossible, livre co-écrit avec Joachim Séné, sera son dernier passage dans cette "vie première".

Bonne écoute, n'hésitez pas à faire connaître Dita Kepler au monde entier et à me soutenir sur Patreon, si le coeur vous en dit. Ma gratitude en sera éternelle !

Références :

Pour commencer, dire que dans cet épisode, on entend rapidement Joachim Séné, déjà présent dans celui que j'avais consacré à l'écoquartier de Châtenay-Malabry (épisode 8).

"Espaces" de Dita Kepler mentionnés ou lus :

Extrait du texte écrit au 104 (inédit)

Compte Twitter (futur X) de Dita Kepler, créé par Pierre Ménard

Journal du silence, journal de la lutte, codé par Joachim Séné pour remue.net

Anamarseilles, publié par les éditions La Marelle

Ile ronde, déchirure tempête, publié par Joca Seria, collection L'Esprit du lieu

A travers Champs, co-écrit avec Joachim Séné, publié par L'aiR Nu

La Boucle impossible, co-écrit avec Joachim Séné, publié par Joca Seria, collection L'Esprit du lieu)

Autre lecture :

L'Ere du soupçon, Nathalie Sarraute

Extraits de bandes-son :

Remember Second Life ? It's now taking on big tech's metaverse, vidéo du Wall Street journal.

Madame Bovary, Claude Chabrol (bande-annonce)

Eugénie Grandet, Marc Dugain (bande-annonce)

A quoi je sers, Mylène Farmer (clip)

La musique du générique est toujours de Jean-Marc Montera et les bruitages de la sonothèque.

Je vous propose, dans cet épisode, d'examiner les interactions qui existent, peut-être, entre corps, mouvement et écriture. Quand on rapproche ces termes, que se passe-t-il ? De quoi parle-t-on, exactement ? D'une expérience corporelle transcrite en mots ? De ce que l'écriture  produit sur le corps, ou encore, de ce qu'elle met en mouvement, en soi et autour de soi ? 

Pour m'aider à y réfléchir, j'ai interrogé trois poètes :  Pierre Ménard, venu lire des extraits de Histoire de ma peau de Sergio del Molino au Musée des Moulages, à l'hôpital Saint-Louis, pour les Nuits de la lecture,  Séverine Daucourt (que vous avez déjà entendue dans le 4e épisode, "Au marché de la poésie") et Anne Mulpas. J'ai retrouvé ces dernières à la Maison de la poésie, où nous intervenons chaque année lors d'une session de formation destinée aux enseignants. 

Un immense merci à elles et lui d'avoir accepté de me répondre et de m'avoir confié des enregistrements de leurs lectures. 

On entendra ainsi, au fil de l'épisode, des extraits de : 

- Transparaître (encore) de Séverine Daucourt, paru aux éditions Lanskine en 2023 (pour la voir et l'entendre sur la scène de la Maison de la poésie, cliquez ici)

- Acmé, d'Anne Mulpas

- Abécéd'Air et de Feu (S comme soin), d'Anne Mulpas

- Histoire de ma peau, de Sergio del Molino, paru aux éditions du Sous-sol en 2023.

La musique du générique est toujours de Jean-Marc Montera et j'ai encore piqué quelques bruitages à la Sonothèque.

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Bonjour à toutes et à tous,

C'est un épisode un peu particulier que je vous propose aujourd'hui. On y entend le réalisateur et écrivain Marc Dufaud parler de Daniel Darc, chanteur disparu en 2013 qu'il a filmé durant deux décennies et qui reste, sans doute, une des rencontres majeures de sa vie. Lorsqu'ils sont devenus amis, au début des années 1990, Darc était célèbre - il avait connu la gloire dix ans plus tôt avec son groupe Taxi girl - et reconnu par le monde musical. Cependant, le succès public était derrière lui. Durant une quinzaine d'années, jusqu'à son retour sur le devant de la scène grâce à l'album Crève coeur, co-écrit avec le compositeur Frédéric Lo, Darc travaille pour lui et pour les autres mais se retrouve, à plus d'un titre, en marge.

Cette question de la marge, justement, je me suis demandé s'il était encore possible de se la poser. Reste-t-elle un sujet d'écriture, un choix de vie, une forme de résistance ? Ou ce qu'elle pouvait sembler avoir de désirable a-t-il disparu, corps et âme, au détour d'une rue ?

Un immense merci à Marc Dufaud de m'avoir reçue chez lui et de m'avoir répondue.

Merci également à Frédéric Lo qui m'a permis d'utiliser l'enregistrement à la Librairie de Paris que j'ai fait pour la sortie du livre de Marc, Close up Daniel Darc, Je me souviens je me rappelle, essai biographique consacré à cette relation fraternelle et artistique, ainsi qu'à Xavier Belrose, l'éditeur de Marc aux éditions Le Boulon et chez Rock and Folk.

Références

Films :

Le Garçon sauvage et Les Enfants de la Blank, disponibles sur la chaîne Youtube de Marc Dufaud

Pieces of my life, Marc Dufaud et Thierry Villeneuve

Livres :

Close up Daniel Darc, éditions Le Boulon, extraits lus par l'auteur (sauf la citation de la fin, par moi) et accompagnés par Frédéric Lo à la guitare

En pièces détachées, Marc Dufaud, Philiippe Hugounenc éditeur (autobiographie)

Chansons :

Cherchez le garçon, Taxi girl, 1980 (single)

La Ville, Daniel Darc, 1988 (single)

Rouge rose, chanson de Daniel Darc interprétée par Frédéric Lo à la Librairie de Paris (album Crèvecoeur, sorti en 2004)

Musique du générique : 

Jean-Marc Montera

Avant d’en terminer, bien sûr, si cet épisode vous a plu, merci de me soutenir sur Patreon ! )

Aïe... Aujourd'hui, pour ce nouvel épisode de Faites entrer l'écriture, bienvenue au royaume du désespoir face à un texte qu'on relit et qu'on ne supporte plus. Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi a-t-on l'impression d'avoir perdu - peut-être définitivement - ses moyens ? 

Essayons de tirer ça au clair, non sans écouter quelques extraits de :

- A l'ombre des jeunes filles en fleurs de Marcel Proust

- L'Atelier d'Alberto Giacometti de Jean Genet

Autres livres mentionnés : Etraves, de Sylvain Coher (Actes Sud, 2023) et Libérez votre créativité de Julia Cameron (cf l'épisode idoine de Faites entrer l'écriture)

Non évoqué car je ne l'avais pas encore lu, mais conseillé depuis : L'Echec (comment échouer mieux) de Claro (Autrement, 2024).

On entendra également un extrait de la bande-annonce des trois films de Mathieu Amalric consacrés au compositeur John Zorn.

Musique : Jean-Marc Montera.

Bruitages : la Sonothèque et les Effets sonores de la BBC.

Pour me soutenir, écouter des épisodes en avant-première, recevoir de mes nouvelles tous les dimanches et rejoindre ma communauté d'auditeurs, bienvenue sur ma page Patreon. Merci d'avance, et bonne(s) écoute(s) !

Bonjour,

J’y pense depuis le début. Revenir sur des lieux où j’ai été amenée à écrire est une de mes motivations, avec ce podcast. J’ai d’ailleurs dans l’idée de créer, au fil du temps, une collection de "retour à..." (pour m’aider à poursuivre ce projet, n’hésitez pas à me soutenir sur Patreon !).

Dans cet épisode, bienvenue à Lavallée, l’écoquartier de Châtenay-Malabry, un endroit où mon collectif, L’aiR Nu, a été invité à se rendre en 2019-2020 pour observer le chantier en cours, animer des ateliers et écrire un livre à partir des éléments fournis - un travail de commande, donc. Enfin, "bienvenue"... Pas sûr ! Car tous les obstacles possibles et imaginables se sont dressés devant nous.

Comment faire pour écrire quand on n’a pas accès à sa matière même ? C’est en partie l’enjeu de ce huitième épisode, où vous entendrez successivement Joachim Séné, co-auteur du livre que nous avons écrit, Lisières limites, et Catherine, une habitante de Châtenay, qui cherchait à s’y installer à l’époque de la création de Lavallée.
Allons-y ! (Enfin, peut-être...)

Sources et références :

Site du programme E3S (partenariat avec l’Université Gustave Eiffel, le constructeur Eiffage et la mairie de Châtenay-Malabry).
Site de l’écrivain Joachim Séné.
Lectures :

Lisières limites, Anne Savelli et Joachim Séné, L’aiR Nu, 2021 (téléchargeable gratuitement)

Une minute à la Vallée-aux-Loups, Anne Savelli (série à écouter : Une minute à...)
Musiques et bruitages :
Jean-Marc Montera pour toutes les musiques.

La Sonothèque, BBC Sound effects et quelques enregistrements personnels pour les bruitages.

Je tiens tout particulièrement à remercier Martin Quenehen qui m’a aidé à réaliser cet épisode dans le cadre de la formation au podcast qu’il anime à la Société des Gens de Lettres. Merci à lui et à toute l’équipe !

Bonjour à toutes et à tous,

Voici le premier de mes épisodes consacrés aux ateliers d'écriture. Il est un peu particulier, puisqu'il s'agit, ici, de faire écrire des élèves allophones (non francophones mais vivant en France) en lycée professionnel - en l'occurence, le lycée d'Alembert, à Paris, dans le 19e. Comment s'y prendre ? Je vous y partage mes doutes et l'une des solutions que j'ai fini par trouver.

Je vous avoue que le montage de cet épisode s'est révélé frustrant, car j'avais largement de quoi dépasser la contrainte que je me suis donnée des 25 minutes. C'est le jeu, mais sachez que j'ai, en réserve, un enregistrement aussi long où je détaille vraiment ma première séance. Idem pour la lecture des élèves, dont j'ai prélevé seulement de courts extraits, ainsi que pour l'interview de l'enseignante, Marie-Agnès Gatouillat, qui m'en a dit bien davantage. Je les tiens à disposition de mes abonnés Patreon.

Les références citées au fil de l'épisode : 

Site : 

Nos îles numériques, création de L'aiR Nu en collaboration avec le département du Val-de-Marne, la médiathèque George Sand de L'Haÿ-les-Roses et l'association Aspir.

Exposition :

Les Choses, Une histoire de la nature morte, au Musée du Louvre

Livres :

Le Sel de la vie Françoise Héritier (à rapprocher de l'épisode 5, L'écrivain.e en vacances)

Chaussure, de Nathalie Quintane (je n'en parle pas dans le podcast mais je l'ai utilisé pour faire écrire les CAP) (je me suis également servi des Choses de Georges Perec, entre autres, mais là non plus, je n'en parle pas)

Musique :

Extrait de My favorite things, par John Coltrane

Extrait de La Mélodie du bonheur, film de Robert Wise

Comme toujours, le générique du podcast est de Jean-Marc Montera et les bruitages proviennent de la sonothèque. 

Grand merci au Musée du Louvre, au lycée d'Alembert, en particulier à Marie-Agnès Gatouillat et à ses collègues. 

Si vous avez aimé cet épisode, pour me permettre de continuer à réaliser ce podcast, soutenez-moi sur Patreon !

J’ai testé, durant plusieurs mois, une méthode très célèbre, Libérez votre créativité, de Julia Cameron, en essayant de mettre de côté mes idées toutes faites et de n’en tirer que le meilleur.

Le résultat est à écouter dans cet épisode, où l’on trouve également un extrait de La Boucle impossible, livre à paraître en avril 2024, co-écrit avec Joachim Séné.

On entend par ailleurs les intros de plusieurs tubes disco (les reconnaîtrez-vous ?) et tout se termine par un petit jeu, qui vous permettra peut-être de comprendre ce que fait Mylène Farmer dans tout ça (eh oui).

Le générique est toujours de Jean-Marc Montera et les bruitages tirés de la sonothèque de Joseph Sardin.

Bonne écoute, et si vous aimez Faites entrer l’écriture, venez me soutenir sur Patreon !