Je crois fermement qu’un projet de loi dans lequel on reconnaît publiquement toutes les langues maternelles et on s’engage à les protéger peut être une stratégie pour aborder et corriger des décennies de gestes honteux commis à l’endroit des Premières Nations, des Métis, des Inuits et des Autochtones non inscrits. Les répercussions négatives de ces gestes se manifestent clairement dans la perte de la culture et de la langue maternelle. À l’heure actuelle, aucune loi ne protège ni ne promeut explicitement les langues maternelles, hormis nos langues officielles, l’anglais et le français. Sans une loi qui reconnaît et célèbre officiellement les langues maternelles de toutes les cultures et origines, on ne peut pas véritablement protéger les langues traditionnelles.