
Cette étude explore comment l’augmentation de la température due au réchauffement climatique affecte le système immunitaire des plantes. Les chercheurs démontrent que les températures élevées suppriment la résistance systémique acquise (RSA), un mécanisme de défense à large spectre contre les agents pathogènes. Cette suppression est directement liée à la réduction de la biosynthèse de l’acide N-hydroxypipécolique (NHP), une molécule signal clé de la RSA, chez Arabidopsis et d’autres espèces végétales. Le texte précise également que cette vulnérabilité thermique est contrôlée par la régulation des facteurs de transcription CBP60g et SARD1, ouvrant ainsi des pistes pour le développement de plantes plus résistantes au climat.