Bienvenue dans Détours ! Chaque semaine, je rencontre des personnes qui "prennent le temps de construire leur projet". Ils sont restaurateurs, commerçants, entrepreneurs, designers ou fondateurs d'une entreprise basée sur un savoir-faire artisanal. Ils ont choisi de faire leur métier différemment, voire parfois de se reconvertir, pour s'engager dans des projets très concrets, touchant à des choses d'apparence simples mais qui demandent beaucoup de travail et de passion pour être bien faites.
A travers ce podcast, je souhaite mettre en avant des parcours inspirants et transmettre des conseils pratiques.
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Bienvenue dans Détours ! Chaque semaine, je rencontre des personnes qui "prennent le temps de construire leur projet". Ils sont restaurateurs, commerçants, entrepreneurs, designers ou fondateurs d'une entreprise basée sur un savoir-faire artisanal. Ils ont choisi de faire leur métier différemment, voire parfois de se reconvertir, pour s'engager dans des projets très concrets, touchant à des choses d'apparence simples mais qui demandent beaucoup de travail et de passion pour être bien faites.
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Je retrouve aujourd'hui Marine Braquet, cofondatrice de Nomasei, une marque de chaussures durables fabriquées en Italie. Dans cet épisode Marine nous explique comment elle a compris qu'elle ne voulait pas changer de métier mais changer de manière de faire son métier. Elle nous raconte ainsi comment elle cherche pour Nomasei à être responsable d'un bout à l'autre de la chaine.
Pour suivre Nomasei : https://www.nomasei.com
3:45 "La chaussure est encore un produit très technique et artisanal. C’est un produit pour lequel tu travailles dans la contrainte notamment parce qu’il y a une idée de confort et de chaussant (...) quand on dit une chaussure faite à la main c’est un abus de langage, une chaussure est forcément faite à la main"
7:30 "On a très vite était un peu désabusée de là où l’industrie allait : de 4 collections on glissait vers 8"
13:00 "Nomasei c’est l’idée du travail à six mains : les mains de Paule, les miennes et toute autre personnequi qui participe au processus de Nomasei. Ce nom prend d’autant plus de valeur qu’on s’est associé avec une usine en toscane : le patron de cette usine est notre responsable de la production."
16:20 "On ne veut pas mettre le couteau sous la gorge des fabriquant. Un fabriquant n’est pas là pour sortir une collection tous les mois. Il y a un temps incompressible, ceux qui sont compressés c’est les fabricants. On les compresse aussi sur les coûts, il y a aujourd’hui une course à la marge."
21:10 "S’il y a un choix qu’on doit faire on va toujours le faire au niveau de l’éthique, c’est notre garde fou."
33:40 "On ne se ferme pas la porte au wholesale : c’est un canal de communication. On ne gagne pas d’argent avec les revendeurs mais il faut faire attention à ne pas en perdre."
38:23 "On veut grandir de façon organique. Le seul moyen qu’on a trouvé pour s’autofinancer c’est de travailler en free-lance à côté."
40:20 "On est en train de mettre en place un conseil des sages qu’on va réunir une fois par trimestre."
42:00 "On a failli fermer avant d’avoir commencé à cause de l’image."
57:30 "Les plus petits fabriquant n’ont souvent pas l’argent de payer des certifications."
REFERENCES:
Mr Larkin
The Skirt Chronicle
Yvan chouinard (Patagonia)
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