
Bonjour, et bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisé.e.s.
Pour ce nouvel épisode, en public, à FGO-Barbara, on est ravies d’accueillir un auteur qu’on adore lire, Abdellah Taïa. Cet auteur marocain a sorti fin août 2024 son dernier ouvrage, le très beau Le Bastion des larmes, publié chez Julliard.
Dans ce roman, le personnage principal, Youssef est un prof de lettres marocain qui vit en France depuis de nombreuses années. Apres la mort de sa mère, il revient à Salé, sa ville natale, à la demande de ses soeurs pour revendre l’appartement familial. C'est l’occasion pour Youssef de se souvenir de son enfance, de la violence, des fantômes du passé, notamment Najib, un ami et amant de sa jeunesse.
Dans cet épisode, Abdellah Taïa nous a parlé de son processus d'écriture et de la source d'inspiration sans fin qu'est sa famille, essentiellement sa mère et ses soeurs, ainsi que de son rapport à la langue française utilisée par la bourgeoisie marocaine pour mépriser les classes sociales pauvres. Il nous a aussi parlé de son amour pour le cinéma, lui qui est également réalisateur.
Parmi les oeuvres citées dans le podcast :
Références : Le pain nu de Mohamed Choukri, les films d'Ingmar Bergman, dont : À travers le miroir ou encore Cris et chuchotements. Les films de Robert Bresson, la biographie de Francis Bacon. Jihad Al- Muhibbin (Le combat des amoureux) et La mariée de Grenade de Jirjii Zaydan, le film Bidâya wa nihâya (Commencement et fin) de Salah Abou Seif, adapté du livre de Naguib Mahfouz.
Lecture du moment : Les mémoires d’Ingmar Bergman : Laterna magica.
Livres de recommandation :
Enregistrement : FGO-Barbara
Montage réalisé par Nadia Bouchenni pour Dialna.fr
Visuel : Dialna.fr
Photos : Nora Noor pour Dialna.fr
Musique d’illustration : Pelagic par Density & Time