Même de la honte peut aussi ressurgir avec toute la stigmatisation. C’est si décevant, fâchant et même la colère peut monter en nous. Sans compter la tristesse de ne plus reconnaitre ses comportements. Voir notre proche si écrasé, se sentant incapable de faire quoi que ce soit, malgré nos encouragements.

L’expression « on a l’impression de tout faire pour qu’il aille mieux », malgré les efforts déployés pour le soutenir et l’aider, le sentiment d’être dépassés par la maladie et incapables de faire une différence significative dans son état nous envahit.

Le découragement s’installe tranquillement. Sans compter tous les jugements des autres qui ne comprennent pas la situation. Ces paroles dites de manière si banale et sans arrière-pensée négative, mais qui ont un impact destructeur. Vous savez, ces commentaires « Elle a juste à se pousser et à le faire », « C’était juste pour avoir un arrêt de travail » ou « Tu n’as encore rien fait aujourd’hui ? »
Si vous vous reconnaissez, sachez que c’est tout à fait normal. Nous sommes tous affectés quand il s’agit de nos proches. Nous faisons de notre mieux, sans savoir que certains comportements nuisent, alors que d’autres sont aidants. L’auteure partage son expérience personnelle avec une sensibilité touchante, dévoilant les défis qu’elle a rencontrés en gardant le secret de la dépression de sa mère pendant de nombreuses années. Cette ouverture et cette vulnérabilité sont puissantes, car elles permettent au lecteur de se sentir compris et soutenu dans ses propres luttes.