Les partisans de "la politique des auteurs", qui firent d'Hitchcock un exemple, étaient à la fois hollywoodophiles et hostiles au cinéma anglais. Ce qui engendra une certaine minoration de la période anglaise du cinéaste. L'opposition entre les deux périodes s'avère aujourd'hui bien schématique et injuste, et les films anglais d'Hitchcock méritent d'être considérés autrement que comme d'intéressants tâtonnements : le génie y fait plus que sommeiller. Marcos Uzal a notamment écrit pour les revues Cinéma, Vertigo et Trafic. Il a participé à l'ouvrage collectif Pour João César Monteiro (Yellow Now) et codirigé un numéo de CinémAction consacré à Tod Browning. Il est directeur de la collection "Côté films" aux éditions Yellow Now, pour laquelle il a écrit un essai sur Vaudou de Jacques Tourneur.
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Les partisans de "la politique des auteurs", qui firent d'Hitchcock un exemple, étaient à la fois hollywoodophiles et hostiles au cinéma anglais. Ce qui engendra une certaine minoration de la période anglaise du cinéaste. L'opposition entre les deux périodes s'avère aujourd'hui bien schématique et injuste, et les films anglais d'Hitchcock méritent d'être considérés autrement que comme d'intéressants tâtonnements : le génie y fait plus que sommeiller. Marcos Uzal a notamment écrit pour les revues Cinéma, Vertigo et Trafic. Il a participé à l'ouvrage collectif Pour João César Monteiro (Yellow Now) et codirigé un numéo de CinémAction consacré à Tod Browning. Il est directeur de la collection "Côté films" aux éditions Yellow Now, pour laquelle il a écrit un essai sur Vaudou de Jacques Tourneur.
La reconnaissance tardive du cinéma de Yasujirō Ozu en Occident, dans les années soixante-dix, plus de vingt ans après les consécrations d'Akira Kurosawa et de Kenji Mizoguchi, s'explique par la croyance selon laquelle la « japonéité » de son univers aurait été inaccessible à un spectateur lointain. Il est donc paradoxal qu'aux yeux de réalisateurs tels que Wim Wenders, Claire Denis, Alain Resnais ou Hirokazu Kore-eda, la façon si singulière qu'a eue Ozu de filmer le monde soit devenue plus qu'une référence : une source d'inspiration pour d'intimes variations. Cette conférence sera donc le récit d'un complet renversement de perspective.
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Les partisans de "la politique des auteurs", qui firent d'Hitchcock un exemple, étaient à la fois hollywoodophiles et hostiles au cinéma anglais. Ce qui engendra une certaine minoration de la période anglaise du cinéaste. L'opposition entre les deux périodes s'avère aujourd'hui bien schématique et injuste, et les films anglais d'Hitchcock méritent d'être considérés autrement que comme d'intéressants tâtonnements : le génie y fait plus que sommeiller. Marcos Uzal a notamment écrit pour les revues Cinéma, Vertigo et Trafic. Il a participé à l'ouvrage collectif Pour João César Monteiro (Yellow Now) et codirigé un numéo de CinémAction consacré à Tod Browning. Il est directeur de la collection "Côté films" aux éditions Yellow Now, pour laquelle il a écrit un essai sur Vaudou de Jacques Tourneur.