L’essentiel de la conversation entre ces deux artistes s’est intéressée aux défis de conservation et d’entreposage des œuvres tant physiques (sculptures, artéfacts, matériel de performance) que numériques (création de mèmes, vidéos). Cet enjeu guette tous les artistes mais se décline différemment selon les formes d’art et les contextes. La question de l’entreposage oblige aussi à repenser l’usure du temps sur l’œuvre et le legs intergénérationnel.
Pour mieux les connaître, visitez les liens suivants :
https://micksand.art/
https://julielaurinsculpteur.blogspot.com/
Ces deux artistes ont besoin d’horizon et de nature pour inspirer et s’inspirer. L’une fait des installations à partir de collages, de sculptures et de collection d’objets et touche à la vidéo ; l’autre s’intéresse surtout à la vidéo et à la photographie et fait aussi du collage. Elles partagent dans leurs créations un esprit de reconfiguration du paysage, tant extérieur qu’intérieur, et un souci de l’environnement.
Les artistes voient le dialogue intergénérationnel comme un terreau fertile où la diversité des expériences et des perspectives stimule la créativité, permettant d’explorer des idées novatrices.
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https://manonandre.ca/biographie/
https://www.gabrielledesrosiers.com
Pour ces deux artistes, le temps et l’espace prennent une dimension importante dans leur pratique en passant du relationnel au végétal. Leur conversation offre de multiples points de rencontre, alors que la forme de leurs projets respectifs semble à l’opposé. L’une étant une quasi-sociologue du quotidien s’intéressant entre autres à l’aménagement des petits espaces habités en milieu urbain ; l’autre connectant avec la nature en suivant ses cycles pour créer. Toutes deux engagées, elles souhaitent agir sur l’environnement dans des esprits complémentaires au final.
Pour mieux les connaître, visitez les liens suivants :
https://www.anniekimrainville.com/à-propos
https://laetitiadeconinck.com/
Deux artistes pratiquant la performance se rejoignent dans un dialogue authentique et intimiste. Tout en étant ancré-e-s dans leurs identités, leurs pratiques artistiques en font éclater les balises trop étroites. Leurs stratégies artistiques permettent de composer avec leurs identités imposées ou choisies et favorisent la rencontre et l’émancipation. La complémentarité de l’humour et du dramatique habite leurs pratiques artistiques.
Pour l’un·e, l’humour devient un espace de respiration, une manière de relâcher la pression et de créer sans s’alourdir. Pour l’autre, le ludique insuffle une part de plaisir nécessaire dans un parcours souvent exigeant, où se croisent les réalités d’une pratique artistique, de l’immigration et de l'identité féminine. Deux rapports au processus créatif, chacun ouvrant une voie singulière vers plus d’intuition et d’acceptation de soi.
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https://www.arkadilavoielachapelle.com
https://ileanahernandezc.tumblr.com
Un riche dialogue s’opère entre ces deux artistes et médiateurs-trices sur les liens entre leur pratique artistique et leur rôle en médiation culturelle auprès de différents publics. Faire de la médiation culturelle dans une perspective participative et collaborative implique d’être à l’écoute des réactions du public, tout en lui donnant des clés pour mieux comprendre l’art public et contemporain. Iels deviennent des activateurs-trices de changement et contribuent à voir l’art autrement.
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https://jpluckhurst.wixsite.com/jplc
https://www.renatapaciulloribeiro.com/fr/med/