Comment trouver le bon job quand on est développeur ?
Il est des rencontres que l’on fait avec le coeur, des entreprises dans lesquelles on aime travailler, un cadre de travail où l’on souhaite s’investir et s’épanouir. Pourquoi cela fonctionne (mais pas tout le temps) ? Comment les relations humaines peuvent aboutir à des aventures projets fabuleuses ? Comment trouver le bon job quand on est développeur ?
A l’heure où le « bien être au travail » est devenu une accroche automatisée dans les entretiens d’embauche, où les postes d’ « happiness officier » animent les débats, j’ai été intrigué par une lueur d’espoir. Une pensée à contre courant, pleine de sens et qui semble aller dans la bonne direction. Il est même possible qu’elle éclaire la voie d’une nouvelle transformation, celle de l’humain. Le vrai.
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Le syndrôme de la boîte de nuit
Je devais avoir 20 ans, nous sommes sur les bords du lac d’Annecy. Je ne peut pas donner le nom de l’établissement ambiance latino mais il se situe sur la rive gauche du lac ;).Pour vous y rendre il suffit de dépasser à peine le paquier, ce formidable espace vert accompagnant les doux clapotis de l’eau, surplombé par le célèbre pont des amours, chéri des amoureux Anneciens où Cupidon a joué de son arc plus d’une foie.
Etudiant, je n’avais pas beaucoup d’argent et pour seul laissé passer mon visage mal assuré mais mon corps bien droit et affirmé. J’étais décidé a entrer dans cette boite de nuit avec mon ami. Bien sûr nous n’étions pas accompagné du saint grall, ce sésame qui ouvre toutes les portes d’un sourire, qui peut provoquer des guerres autant qu’ assurer la paix et même donner la vie : une femme.
Je me souviens encore de cette voie grave et ce regard faussement sérieux qui venaient du vigile :
« Bonsoir messieurs »….(temps de latence…suspens….attente…regard inquiet….) : vous êtes des habitués ?
Nous : « non mais on va le devenir, enfin on veut le devenir… »
Le vigile : « ah bah ça va pas être possible, désolé messieurs, bonne soirée. »
ce petit « clap » qui fit la minuscule glissière quand il la referma violemment résonne encore dans mon souvenir, nous incitant à ne pas réitérer la demande…
Peut-être avez-vous connu une situation similaire, ce sont des moments où l’on comprend sans comprendre, avec un petit goût amer. Une mauvaise communication.